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«
Monsieur le Comte, J’ai appris avec grand plaisir votre retour au château de Buffey, il me donne l’espoir de vous revoir bientôt à Besançon ou beaucoup de personnes
vous désirent. Le ministre de la Guerre m’a mandé que vous commenceriez votre inspection par les Hôpitaux, ceux de Besançon contiennent un assez grand nombre de
militaires incapables de servir et auxquels il est pressant d’accorder des congés de réforme afin de débarrasser l’Etat des dépenses inutiles que ces hommes lui
occasionnent; je crois devoir vous en prévenir Monsieur Le Comte et je serais charmé que cet avis put hâter de quelques jours l’occasion que j’aurai ici de vous renouveler
l’hommage des sentiments de haute considération avec les quels j’ai l’honneur d’être.
»
412.
BOURMONT Victor comte de CHAISNES de (1773-1846).
L.S. «
Comte de Bourmont
», adressée à Monsieur Joseph-Justin Larréguy, Paris, 26 janvier 1830, 1 p., in-4, à en-tête
du ministère de la Guerre.
150/200 €
«
Le ministre Secrétaire d’Etat de la Guerre prévient Monsieur Larréguy (Joseph-Justin), adjoint à l’Intendance, qu’il est nommé pour remplir les fonctions de sous-
Intendant à la résidence des Rodez, sous les ordres de M. l’Intendant de la 9ème division. Il se rendra sur-le-champ à Rodez. Des ordres sont donnés pour qu’à son
arrivée il soit reconnu dans l’emploi qui lui est conféré.
»
413.
BUGEAUD Thomas Robert de la Piconnerie, duc d’Isly (1784-1842).
L.A.S. «
Maréchal B.
d’Isly
», 9 septembre, 1 ½ p., in-folio.
180/250 €
«
J’ai appris avec grand plaisir que vous aviez reproduit dans la feuille que je dirigez l’article sur les socialistes et le travail en commun que j’avais fait insérer dans la
revue des deux mondes du 15 Juillet, de je vous en réservée aujourd’hui ne croyez pas que ce fait l’effet d’une vaine satisfaction d’amour propre. Je ne mettais dans cet
écrit aucune prétention littéraire, je voulais tout simplement exposer quelques idées vraies, appuyées sur des faits. Je me suis étudiée pour me mettre a la portée des lecteurs
les plus nombreux dans viser à l’effet. J’avance que je m’étais mal adressé au confiance mon faible écris à la publicité de la revue des deux mondes, c’était manquer mon
but, heureusement que quelques fau maux, comme le vôtre, défenseurs de t’ardre social, l’ont répété. Il a aussi été multiplié à Paris en affiches et en brochures, d’une rage
de Mr Thiers sur la propriété et beaucoup plus important, l’idée y est plus profondément développée, mais il est à craindre qu’il fait apprécié par les lecteurs vulgaires,
quoiqu’il en soit, je voudrais qu’il fut régent ce à protection jusques dans le dernier village de France. Il est fâcheux que la constitutionnel ait le privilège de cette
publication.
»
414.
BUGEAUD Thomas Robert de la Piconnerie, duc d’Isly (1784-1842).
L.A.S. «
Maréchal Bugeaud
», adressée au Commandant, Alger, 23 septembre 1844, 1 p, in-folio, a en-tête du
gouvernement général de l’Algérie.
150/200 €
«
Monsieur le chef des cadrans de Vengy qui doit accompagner Mr le Général Coomian à dellys, remplira sous les ordres de général des fonctions de chef d’état major de
sa colonie.
»
415.
CLAUZEL Bertrand comte (1772-1842).
L.A.S. «
Maréchal Clauzel
», adressée à un Général, Alger, 30 octobre 1833, 1 ½ p., in-folio.
150/200 €
«
J’ai reçu les deux lettres que vous avez pris la peine de m’écrire. Mon aide de camp M. Harepait n’avait pas manqué de me faire part des bontés que vous avez bien
voulu avoir pour lui et l’accueil que vous lui avez fait à Toulon. J’apprends avec plaisir que vous en avez été … pendant votre expéditeur ; et je laisse cette circonstance,
du retour de la …à Bugie, pour mêler mes félicitations (…). Je souhaite bien vivement que les résultats de l’expédition soient tels que nous l’espérons, mais je l’avoue, les
bénéfices commerciaux seront faibles avec les frais de la conquête et de l’occupation. (…). Chaque chose en son temps ! Quoiqu’il en soit. Croyez, mon cher Général, que
mes vœux pour vous sont comme ceux …que j’affectionne beaucoup par égard je connais toute son importance et son utilité pour la puissance et la …France.
»
416.
CLARKE Henri Jacques Guillaume duc de Feltre (1765-1818).
L.S. «
Le Duc de Feltre
», adressée à Monsieur le Baron de Beurnonville, Colonel du 6ème Régiment d’Infanterie de
la Garde Royale, Paris, 20 mai 1816, 1 p., in-folio, à en-tête du ministre de la Guerre.
100/150 €
«
Monsieur, pour demander que Monsieur Bellard, Lieutenant Porte-Drapeau du 6ème Régiment d’Infanterie de la Garde-Royale, qui a offert la démission de son
emploi, et qui, d’après l’autorisation provisoire que vous lui en avez accordée, a immédiatement abandonné son poste en suivant une direction autre que celle qu’il avait
indiquée, et qu’il donnait pour motif de sa démission, soit rayé des Contrôles du Régiment. J’approuve le motif de cette demande. Je vous autorise, en conséquence, à
rayer Monsieur Bellard, du Contrôle des Officiers, à compter du 25 Mars dernier, jour ou il a abandonné son Emploi. Vous voudrez bien m’adresser un Mémoire de
proposition pour pourvoir à son remplacement. J’ai l’honneur d’être très parfaitement Votre très humble et très obéissant serviteur.
»
417.
CLARKE Henri Jacques Guillaume duc de Feltre (1765-1818).
L.A.S. «
Le Duc de Feltre
», adressée à Monsieur Jacquand, Paris, 25 avril 1839, 1 p., in-8.
120/150 €
«
En vous quittant Monsieur je me suis hâté d’aller chez moi, et j’ai mesuré moi les murs de mes appartements. La dimension du Gaston ne me permet
malheureusement pas de ma rendre à la proposition que vous avez eu l’obligeance de me faire. Je n’en serai pas moins toujours reconnaissant de ce que vous avez eu le
désir de placer chez moi un tableau si remarquable et si parfait sous tous les rapports. J’aurai bientôt le plaisir de vous revoir et je vous prie d’agréer l’assurance de mes
sentiments les plus distingués.
»
418.
COIGNY Henri de Franquetot duc de (1737-1821).
L.S. «
Maréchal Duc de Coigny
», adressée au Maréchal Clarke, duc de Feltre (1765-1818), Paris, 4 février 1812, 1
p., in-folio, à en-tête de l’hôtel Royal des Invalide.
150/200 €
«
Je ne peux refuser à la veuve du Dr de Mazière, décédé Capitaine à l’hôtel Royal des Invalides de réclamer en sa faveur des Bontées de votre Excellence, une petite
pension. Elle est fort malheureuse et n’a aucune espèce de moyens de pouvoir à sa subsistance. J’ai l’honneur d’être, avec une haute Considération, monsieur Le
maréchal, votre très humble et très obéissant serviteur.
»