Page 62 - Catalogue AUTOGRAPHES

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366.
MIRBEAU Octave (1848-1917).
L.A.S. «
Octave Mirbeau
», adressée à un ami, Paris, à en-tête de son domicile du 68 Avenue du bois de Boulogne,
20 décembre 1902, 1 p., in- 8.
80/100 €
«
Mon cher ami, Je vous avais écrit, il y a huit jours, à peu près, pour vous demander des fauteuils pour la pièce de Nonnay. Vous récriminez autrement, permettez-moi
de m’étonner que la Comédie-Française n’ait pas trouvé le moyen de me donner ces deux places. Mes meilleures amitiés. P.S. Je viens de voir quelqu’un de l’intimité de
Brandes. Je pars décidemment. Je suis très ennuyé
».
367.
MOORE Thomas (1779-1852).
L.A.S. «
Thomas Moore
», adressée à Mr. Powen, Londres, 26 avril 1817, 1 p., in-4. Texte en anglais.
60/80 €
P
ROVENANCE
:
ancienne collection A. Juncker, portant le n° d’inventaire : 1195.
368.
MUSSET Paul de (1804-1880),
littérateur, frère d'Alfred de MUSSET.
Deux L.A.S. «
P. de Musset
» et «
Paul de Musset
», l'une du 16 juin 1876, l'autre du 27 mars 1848.
50/80 €
369.
OUDINOT Camille, ami de Guy de Maupassant
.
Lettre manuscrite de recommandation, signée par neuf personnalités, dont «
Guy de Maupassant
(1850-1893)
», « J.
M. de Heredia
[José Maria (1842-1905)]
», « J. Massenet
[Jules (1842-1911)]
», « Bonnat
[Léon (1833-1922)
»,
« Bouguereau
[William (1825-1905)]
», « Luc-Olivier Merson
(1846-1920)», etc., adressée à un ministre français, Paris,
juin 1888, 1 p, in-folio.
400/600 €
« Nous serions heureux qu’il vous fut possible de désigner au choix du futur directeur des Beaux Arts, pour l’emploi de secrétaire de la direction M. Camille Oudinot,
commis depuis huit ans à l’administration des Beaux Arts. M. Oudinot est le fils d’un artiste de nos amis. Il a été attaché au cabinet de Roux, ministre des arts, puis à
celui de M. Mautz, directeur général. Il est de plus homme de lettres. Nous sommes convaincus que cette nomination serait très favorablement accueillie dans les monde
des arts…».
Voir la reproduction en page 5 de la plaquette
370.
PELLICO Silvio (1789-1854).
L.A.S. «
il tuo Silvio
», adressée à un ami Monsieur Pierre Maroncelli, rue du Rocher n°23 (bis), Turin, 18 février
1833, 2 ½ p., in-8, texte en italien.
100/150 €
«
Mio Piero, Nulla ancora di cio che m’averi indirizzato emmi pervenuto. Vedi un po che non siasi smarrito. Serivine a chi ovorre. letto el temps il gentile articolo
che annuncia una traduzione delle mie Prigioni con una Prefazione e note di te. Quando quell’ edizione sia fatta, reglamene subito una copia, e prega Mr de Barante di
spedimela. Vai tu quatche volta a solutare querto degnissimo como e la sua ottima fumiglia ? Spero di si. Allonhe li verdi, porgé loro i miei cordiali ossegui. Se incontri
in casa de Barante un tal Bellaguet, abbilo per amico. E nomo d’animo veramente gentile. La scossa state are qui, e ci siam molto conoscuti. Egli è pieno di ultima per
te, ed arra caro che tu gli doni la tua. Nella Revue de Paris del 10 febbr : v’è un articolo di lui sulle mie Prigioni. Non tasciarmi si hengamente privo delle tue nuove ;
pensa che t’amo, e che l’amor nostro s’è rinforzato ne’ferri Mlle Amélie Schneider mi dicera in quelle quattro rigle di cui m’onoro, che l’artritide ti tormentara. Dimmi
come ora stai. Passa tu trovar modo di guerine perfettamente di que tristi dolori ! La mia salute s’è alquanto fortificata ; la medicina che udopers si è une gran regolarita
di vivere. Son moderato pupe nello otterio. O lavoro a correggere alune antiche mie tragedie. Fu, quindici giorna sono, recitata sulle nostre suene per la prima volta la mia
Gismonda da Mendrisio. Fere furure per tre sere. Poi l’Ambasciature di austria riclamo, strepito, ed attenne che fosse probita. Il destrino de poveri nostri concaptivi ha
(mi s’assicura) alquanto migliorato, ma non di parla di liberazione per alcuno. Bensi si spera che se le Sotenze tratteranno colla Francia per liberare la duchessa di
Berry, la Francia para abbuitanza y encrota, da voler porre fra le condizioni l’obligo all’ Austria di graziare i prigionieri di stato. L’ingelice Sallavicini, per riguardo
della sua novinatissima salute su tolto dalto Spielberg, e transportato nel castello di Gradisca. Dicono che oltre al male expetico che la consuma, sia anche impazzito. Le
mie Prigioni sono dall Austria probite di primo catalogo, come dicono cola. Non dinero la Lombardia n’ el inondata. Addio, fratello amatissimo. Furgi i mici doveri a
Mlle Amélie, e saluta tutti gli amici. Checco sara a Constantinopoli. Passano essergli giovate le varie raccomandazioni che gli mundai ! Niano vici di me gli augura
fortuna ! Il moi F. Boglino vuole ch’io ti saluti per lui. E un gran brus’ nomo, un vero Cristano. T’abbuccio strettamente e tono.
».
371.
PIIS Augustin de (1755-1831),
chansonnier et vaudevilliste.
Pièce de vers autographe signée «
le chevalier de Piis
», 1 p., in-folio. Épigramme royaliste.
100/150 €
« Quoique inventeur du vaudeville - Je compte a sa caisse pour rien ! – Je ne suis rien en cour, en ville – Pas même Académicien - Sire, celui dont la Musette – Vous
plut à Versailles, à Brunoy, - Votre secrétaire interprète – Ne sera tôt que fou du Roi ? …. »
372.
PHILOSOPHES.
Lot de cinq lettres autographes signées
: AZAIS Pierre (1756-1845).
L.A.S., à Paris, un dimanche matin, 1p,
in-8.
BERGSON Henry (1859-1941).
L.A.S., à Paris, le 4 juillet 1922, adressée à un « Cher Monsieur », 2p,
in-8.
FOURIER Charles (1772-1837)
, chef de l'école économique qui porte son nom. Descriptif
autobiographique. Portrait fait de lui par A.Pouget. L.A.S., à Mme Bazaine. Paris, 21 octobre 1835, 2p, in-8.
Motifs qui l'ont empêché d'aller la voir, quoique Considérant (Victor) lui eut dit qu'elle était de retour d'une
promenade champêtre.
LITRÉ Émilie (1801-1881).
L.A.S., du 12 septembre 1875, adressée à un Monsieur
Albert Collignon (rédacteur en chef de la vie littéraire), demande de rendez-vous, 1p, in-8.
SIMON Jules
(1814-1896).
L.A.S., adressée à un « cher ami », 2p, in-12.
150/200 €