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TAJAN - 8
MANUSCRITS
33 — [ENLUMINURE].
Page enluminée.
XV
e
siècle. 1 ff. (11 x 18 cm), encre brune et bleue,
miniature enluminée et petite lettrine, larges marges de rinceaux bleu et
or, fleurs et fruits (fraises) ; pièce sous encadrement.
600/800 €
Page enluminée tirée d’un livre d’heure du XV
e
siècle, présentant le texte la
nativité selon St-Mathieu II 1-2 sur la venue des Roi Mages ;
Cum natus esset
Iesus in Bethleem Iude in diebus Herodis regis, ecce magi ab Oriente venerunt
Ierosolimam, dicentes. Ubi est qui natus est rex Iudeorum (…).
Petite miniature
représentant Saint Mathieu ; Evangile précédé du texte de l’Annonciation selon
Saint Luc.
34 — François de Salignac de La Mothe dit l’abbé de
FENELON.
1651-1715. Archevêque duc de Cambrai,
écrivain.
L.A.S. à l’abbé du Bois,
précepteur de Mgr le duc de Chartres à
St-Cloud.
À Versailles, vendredi 18 may (circa 1691).
2 ff. sur bi-feuillet
in-8, adresse au verso avec cachet de cire armorié ; joint 2 portraits
gravés.
700/800 €
Jolie lettre d’invitation de l’abbé de Fénelon ;
Vous m’aviez promis (…) que vous
viendriez disner teste à tes avec moi un des jours de cette semaine et que vous
m’en avertissiez. Cependant, je ne reçois point de vos nouvelles et je ne puis
m’empêcher de vous en demander (…).
Fénelon donne son emploi du temps ;
Ainsi, nous ne pourrions faire nôtre petite débauche que demain samedi, ou
mardi. Comme vous devez partir bientost, je crains que vous ne m’échappiez
(…).
Il demande à s’entretenir avec lui et demande auprès du duc de Chartre
un
moment d’audience libre (…).
Joint une lettre de Louise de la Cropte, comtesse de FENELON,
mère du
grand prélat, demandant à M. de Javel, qu’on lui envoie du drap noir de chalon
et de la crêpe
pour faire un cordon à Monsieur de Fenelon,
ainsi que du drap de
Hollande dont son fils lui avait envoyé un échantillon (L.A.S. à M. de Javel, 1658.
2 pp. in-8, adresse).
35 — François FERLUS.
1748-1812. Directeur du Collège
de Sorèze.
4 L.A.S. à Scrophani.
1803-1805.
11 pp. ½ in-4, adresse au verso.
300/400 €
Correspondance du principal de l’Ecole de Sorèze sur l’administration de
l’institution. Ferlus lui envoie un modèle de lettre pour le premier Consul, dans
laquelle il offre une traduction des Lettres sur la Grèce ;
Je suis arrivé bien portant
et j’ai été accablé d’affaires. Il est cruel que celles de Paris aient manqué, cela
me gêne bien fortement (…).
Il demande de le tenir au courant des affaires
de Milan. À propos du choix des professeurs à Sorèze ; il serait charmé d’avoir
Messia parmi ses collaborateurs,
mais le nombre de mes professeurs est au-delà
du complet. J’ai pris Lampredi sans en avoir besoin et uniquement parce que je
connaissais ses talens (…).
Les professeurs surnuméraires sont pour lui "un
véritable luxe". Ferlus poursuit en donnant son avis sur plusieurs professeurs
du collège dont Arrighi.
J’ai appris que vous vous êtes raccommodé avec Mde
Visconti. Parlez-moi d’elle et de son étourdi de fils et rapellez-moi à son souvenir,
quoique son enfant n’ait pas répondu à mes soins et qu’elle-même n’ait pas
connu tout le prix de l’éducation de Sorèze (…). Nous sommes tous frappés
d’étonnement et de terreur à la nouvelle de l’attentat contre le Premier Consul
(…)
.Déçu des démarches de Daru au Conseil d’Etat, il se plaint des tracasseries
administratives touchant les dettes de l’école ;
(…) Les lits appartenaient aux
pensionnaires comme leur linge et les autres objets qu’on leur fournissait sur le
prix de la pension ; la nation n’y a jamais eu aucun droit. Si l’Empereur était à
Paris, je lui présenterais un placet pour lui demander une justice que me refusent
ces ministres (…). J’ai soutenu et perfectionné un établissement précieux depuis
seize ans, j’y sacrifie mon temps, mes peines, ma santé, toutes mes ressources
que j’ai pu me procurer (…).
À propos d’un curieux procédé de lessive à la
vapeur inventé par Curaudeau, que Ferlus voudrait adopter. Etc.
36 — Esprit FLECHIER.
1632-1710. Evêque de Nîmes,
un des plus grands prédicateurs de son temps.
L.A.S.
À Montpellier, ce 26 novembre 1700.
3 pp. bi-feuillet in-12.
200/300 €
Réponse de Fléchier, alors à Montpellier pour l’Assemblée des Etats de la Province,
donnant son avis sur l’élection d’une supérieure au couvent des Augustines de
St-Rémi ;
(…) Il est étonant qu’on ayt souffert si long temps les visions & les
imaginations, les conduites même scandaleuses d’une Dévôte qui abusait pour
sa vanité ou pour son intérest de la simplicité du Peuple ; & qui méritait d’estre
punie (…). Fléchier pense que les censures canoniques contre elle était méritées ;
il aurait esté à souhaiter qu’on eust aussi décrété les principales complices de
ses dérèglemens (…). Vous avez la voye de l’authorité en vous adressant au
Roy comme vous me le mandez, mais l’affaire est si remplie d’extravagances
& d’indignités, qu’il y a de la charité à ne par les révéler outre qu’on pourrait
trouver mauvais qu’on les eust tolérées si long-temps (…).
Fléchier serait d’avis
de priver de suffrage les coupables, mais préfère qu’on suive la voie canonique
bien que le Concile de Trente ne prenne en compte ce cas particulier.
Vous auriez
peine à souscrire l’élection d’une étrangère contre la moitié de la communauté
qui s’y opposerait. Quoyque vous ayez plus de conoissance que moy des droits
de vostre juridiction, je prends la liberté, puisque vous le voulez bien, de vous
mander ce que je ferais si l’affaire me regardait (…).
37 — Esprit FLECHIER.
1632-1710. Evêque de Nîmes,
un des plus grands prédicateurs de son temps.
L.A.S. à M. de Nobilé.
À Nismes, ce 29 may 1703.
1 pp. bi-feuillet
in-12.
200/300 €
L’évêque a reçu son factum dont il donne son avis ;
(…) Il n’estait pas besoin
d’appuyer vostre cause de tant de preuves et de citations. La seule lettre du Père
de La Chaize doit confondre vos parties.
Il poursuit à propos de la publication de
ses lettres ;
Je croyais vous pouvoir envoyer aujourd’huy ma Lettre Pastorale que
je fais imprimer à Montpelier & dont j’attends demain les exemplaires. On vous
aura sans doute mandé avec quelle imprudence on l’avait faite imprimer icy sans
ma participation (…).
Il lui enverra quelques unes par le premier courrier.
38 — Esprit FLECHIER.
1632-1710. Evêque de Nîmes,
un des plus grands prédicateurs de son temps.
L.A.S. à l’abbé de La Fare-Lopès.
À Montpellier, 4 décembre 1709.
2 pp. bi-feuillet in-8 ; légère brunissure. Cachet de collection.
200/300 €
Lettre élogieuse de la part du grand prédicateur félicitant l’abbé de Lopès pour
ses sermons et lui donnant des conseils dans cette voie ; l’évêque d’Alet lui a