88
264.
[Louis de Cambacérès
(1832-1868) auditeur au Conseil d’État, membre du Corps législatif, petit-fils du
maréchal Davout et petit-neveu de l’Archichancelier de l’Empire
]
. Environ 350 lettres ou pièces à lui adressées ou
le concernant, 1850-1863.
400/500
Important dossier du député de l’Aisne.
Correspondance de ministres, hommes politiques, administrateurs, électeurs et commettants, collègues du Corps législatif
et du Conseil d’État, la plupart concernant des requêtes diverses (plusieurs minutes de réponses) : le général Lucien-Antoine
Blondel, le préfet de l’Aisne Georges Chamblain, Jean-Joseph de Damas-Hinard, Daniel-Charles Darricau, Adolphe de
Forcade-La Roquette, Achille Fould, Théobald de Lacrosse, Arthur de La Guéronnière, Théodore de Lesseps, Pierre Magne,
le général François Maizières, Eugène Rouher, Gustave Rouland, Édouard Vandal, Édouard Williamson, etc. Diplômes de
bachelier et de licencié en droit (1850-1853). Plus des extraits d’état civil ou de service et des certificats d’activité, d’invalidité
ou de congé.
265.
CANAL de BEAUCAIRE
. Manuscrit,
Mémoire
; cahier in-fol. de 25 pages (mouillures claires angulaires en bas
des pages).
200/250
Sur l’achèvement du Canal d’Aigues-Mortes à Beaucaire.
« L’objet de ce mémoire est de rapporter les obligations et d’établir les droits des concessionnaires qui sont chargés de
la continuation et de l’achèvement du Canal d’Aigues-Mortes à Beaucaire, et du dessèchement des marais »… [Le canal de
Beaucaire prenait naissance dans le Rhône à Beaucaire, traversait Saint-Gilles pour rejoindre Aigues-Mortes. Le canal de la
Radelle permettait ensuite sa liaison avec le grand Canal du Midi. Commencés en 1773, ses travaux restaient inachevés en 1805.
Constamment relancé, le canal reçut une nouvelle impulsion grâce à la création en 1808 de la Compagnie du Canal de Beaucaire
contrôlée par les financiers languedociens. Le principal ingénieur Grangent avait apporté plusieurs projets d’améliorations
sous la Restauration et assura la direction des travaux. Dans les années 1820, la concession de la compagnie fut mise à mal
par le problème des marais qui enlisaient le canal, au point qu’on envisageait vers 1823 de retirer ses privilèges. Le projet
d’assèchement fut décidé et ensuite confié par la compagnie et ses concessionnaires à l’ingénieur Paulin Talabot qui achèvera
les travaux du canal entre 1829 et 1835.] Il est indiqué en résumé : « l’achèvement du canal de navigation du Rhône à Aigues-
Mortes est un ouvrage de première nécessité pour le commerce, pour la salubrité du département du Gard, pour les progrès de
son agriculture. Le desséchement des marais a été la cause principale de la création de ce canal, et il fait une partie essentielle
des ouvrages nécessaires pour compléter cette navigation intérieure »…
266.
Joseph-Marie CASABIANCA
(1742-1806) général. L.A.S., 27 germinal XIII (17 avril 1805), au sénateur
Lemercier ; 2 pages in-8 à son en-tête
Le G
al
Casa-Bianca, Membre du Sénat, et Grand-Officier de la Légion
d’Honneur
.
80/100
Au sujet d’une démarche au ministère de la Guerre : « J’ai dit ce que j’ai pu en faveur de votre recommandé »... Pour l’autre
affaire, il est allé au Bureau de recrutement, où on lui a dit que si le jeune homme en question était déserteur, il n’y avait rien
à espérer...
267.
Jean-Étienne CHAMPIONNET
(1762-1800) général. L.S., Q.G. à Kerlich 14 brumaire V (4 novembre 1796),
au général Kléber « commandant la droite de l’Armée » ; 1 page in-fol. à son en-tête
Armée de Sambre et Meuse.
Championnet, Général de Division
.
150/200
Il a appris que « l’ennemi avait des émissaires dans les campagnes pour soulever les habitans : les prêtres, les fanatiques
devaient être l’instrument de cette manœuvre, tous les moyens devaient être employés pour nous rendre odieux et armer contre
nous les paysans ». Il a fait envoyer dans les communes des personnes de confiance « pour s’informer ce cette machination et
découvrir et arrêter les auteurs & complices »…
268.
CHARLES VII
(1403-1461) Roi de France. L.S., La Bruyère l’Aubépin 31 août [vers 1450], à son « frère » (cousin)
Charles duc d’Orléans (1394-1465, le poète) ; contresignée par Moreau ; 1 page petit in-4 obl., papier, adresse
au verso, reste de cachet de cire rouge (petites mouillures).
8.000/10.000
Rare document concernant le capitaine du château d’Asti en Piémont [par sa mère Valentine Visconti, Charles
d’Orléans avait hérité du comté d’Asti].
Il a reçu avis par le bailli de Gênes que « Thibault Caillau qui estoit cappitaine du chasteau vieil de la ville d’Ast [Asti], est
alé de vie a trespassement et pour ce a mis garde de par nous et vous audit chastel. Et nous requiert […] que facions quil ait
ladite cappitainerie pour ung de ses gentilshommes. Or nous semble quil ny auroit que bien de la luy bailler. Et sinon attendu
les choses comme elles sont que devez delayer de la donner a autre jusques a ce que par nous et vous autrement y soit advisé »…
269.
CHARLES X
(1757-1836). 2 P.S. « Charles Philippe » avec apostilles autographes, [1785]-1817 ; 3 pages in-fol.
100/120
[Vers 1785]
. Requête au maréchal de Ségur, ministre de la Guerre, d’un ancien officier enfermé depuis 30 ans à la suite d’un
duel, recommandée par le comte d’Artois.
15 avril 1817
. Requête de Mme de Planard, veuve d’un émigré ayant combattu dans
l’armée des Princes, recommandée au comte de Pradel.