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264 RAMOND DE CARBONNIÈRES (Louis-François). Mémoires sur la formule barométrique de la mécanique céleste,
et les dispositions de l’atmosphère qui en modifient les propriétés. Clermont-Ferrand, Landriot, 1811. In-4, demi-
basane brune, dos lisse orné, tranches lisses (Reliure de l’époque). 500 / 600
Édition originale.
Le baron Ramond de Carbonnières refit dans les Pyrénées l'expérience de la méthode découverte par Laplace pour
l'application du baromètre à la mesure des hauteurs. Il corrigea à l'occasion le coefficient de Laplace, qui fut confirmé par
Arago et Biot, et repris par Laplace lui-même.
Deux textes du même auteur, extraits des Mémoires de la classe des sciences mathématiques et physiques, ont été reliés à
la suite : Résultat des observations météorologiques... lu le 20 juin 1814 . — Nivellement barométrique des Monts-Dores
et des Monts-Domes. [Suivi de :] Application des nivellements exécutés dans le département du Puy-de-Dome..., lu à
l’Institut le 7 août 1815.
Une lettre autographe signée de l’auteur, adressée à Monsieur D’Houbris Firmas de l’Académie du Gard à Alais et datée
de Clermont-Ferrand, 28 novembre 1811, a été reliée après la première garde. Une seconde lettre du même, datée de Paris,
5 février 1818, est montée sur onglet avant le Nivellement barométrique. Elles accompagnaient les exemplaires des deux
ouvrages envoyés par Ramond.
Reliure frottée, charnière fendue. Quelques rousseurs.
265 REY (Jean). Essays sur la Recherche de la cause pour laquelle l’Estain & le Plomb augmentent de poids quand on les
calcine. Nouvelle édition, avec des Notes, par M. Gobet. Paris, Ruault, 1777. In-8, demi-veau fauve avec coins, dos
lisse, tranches jonquille (Ateliers Laurenchet). 500 / 600
Duveen, 505.
Célèbre ouvrage, originellement paru à Bazas en 1630, traitant de l’augmentation du poids des métaux par calcination et
du rôle de l’air dans ce phénomène.
Cette édition, illustrée de 2 figures à pleine page, est augmentée de la correspondance échangée entre l’auteur et le père
Mersenne et Brun, ainsi que de plusieurs textes de P. Moitrel d’Element et du père Chérubin d’Orléans relatifs au même
sujet.
Pâles rousseurs éparses.
266 SIGAUD DE LA FOND (Joseph-Aignan). Précis historique et expérimental des phénomènes électriques, depuis
l’origine de cette découverte jusqu’à ce jour. Paris, Rue et Hôtel Serpente [Imprimerie de Demonville], 1781. In-8,
veau fauve marbré, dos orné, tranches rouges (Reliure de l’époque). 200 / 300
Édition originale de cet ouvrage important pour les progrès des travaux sur l’électricité.
Elle comporte 9 planches dépliantes gravées par Sellier (la dixième n’apparaît que dans la seconde édition, en 1785).
Sigaud de La Fond (1730-1810), reçu docteur à Bourges, se rendit à Paris et, attiré par les sciences expérimentales, devient
un des auditeurs les plus assidus de l’abbé Nollet, professeur royal de physique au collège de Navarre. Il lui succèdera dans
cette charge en 1760.
Dos frotté, accroc en coiffe supérieure.
267 SIMPSON (Thomas). A Treatise of algebra, wherein the principles are demontrated, and applied in many useful and
interesting enquiries, and in the resolution of a great variety of problems of different kinds. Londres, Luke Hansard
pour F. Wingrave, 1800. In-8, basane fauve mouchetée, dos lisse muet, tranches mouchetées (Reliure de l’époque).
50 / 80
Septième édition, sur les dix anglaises que connut l’ouvrage entre sa première sortie de 1745 et 1826, sans parler des
traductions en langues étrangères. Ce fut en effet un manuel fort utilisé dans l’apprentissage de l’algèbre.
Reliure modeste et frottée.
268 VARIGNON (Pierre). Éclaircissemens sur l’analyse des infiniment petits. Paris, Rollin, 1725. In-4, demi-basane
fauve, dos orné de filets gras, tranches jaspées (Reliure de la fin du XVIII e siècle). 400 / 500
Édition originale, posthume, illustrée de 6 planches repliées représentant 40 figures gravées sur cuivre.
Dans cet ouvrage, Varignon ne donne pas simplement des éclaircissements et des explications sur les points obscurs du livre
du marquis de L'Hôpital, l'Analyse des infiniment petits pour l’intelligence des lignes courbes (1696), il y intègre
également des propositions et des problèmes nouveaux et y propose des règles, des constructions et des méthodes
différentes.
Pierre Varignon (1654-1722) fut en France, avec Guillaume-François de L’Hôpital, l’un des promoteurs les plus actifs du
calcul différentiel et intégral, dont il comprit toute l’importance en correspondant avec Leibniz, Newton et les frères
Bernouilli.
Dos épidermé avec petits manques, coiffes rognées.