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232 CHLADNI (Ernst Florens Friedrich). Traité d’acoustique.
Paris, Courcier, 1809.
In-8, basane blonde glacée, filet doré
et palmettes en encadrement, dos lisse orné en long, dentelle intérieure, tranches dorées
(Bradel).
1 000 / 1 200
Première traduction française de
Die Akustik
(Leipzig,
1802
), fort peu commune. Elle est illustrée de
8
planches dépliantes.
Le physicien saxon Ernst Chladni (
1756
-
1827
) est le vrai fondateur de l’acoustique moderne : à partir de l’étude
expérimentale des vibrations des plaques, il inventa les figures acoustiques qui portent encore son nom, inventa un nouvel
instrument, nommé euphone ou clavicylindre, et révolutionna l’étude de la sonorité.
Exemplaire de G.-L. Désetangs, avec beau fer de prix du Concours général daté de
1840
poussé au centre du plat supérieur.
Bel exemplaire, malgré quelques frottements.
233 CRAMER (Gabriel). Introduction à l’analyse des lignes courbes algébriques.
Genève, frères Cramer & Cl. Philibert,
1750.
In-4, basane marbrée, dos orné, tranches marbrées
(Reliure de l’époque).
800 / 1 000
Struik,
A Source Book in Mathematics
,
180
-
181
— Boyer,
History of Analytic Geometry
,
194
-
196
.
Édition originale, illustrée de
34
planches dépliantes et de nombreuses figures dans le texte.
Très important traité de géométrie analytique, énonçant notamment la règle de Cramer et son paradoxe. Il s'agit de
l’exposé
le plus complet des courbes algébriques de tous les temps
(Struik) et d’un
digne successeur à l’Enumeratio de Newton
(Boyer). Selon Cantor, ce traité forme, avec l’
Introductio
d’Euler, le premier manuel moderne sur les courbes algébriques.
Reliure frottée, une coiffe rognée, coins émoussés. Rousseurs éparses atteignant le texte et les figures.
234 D’ALEMBERT (Jean Le Rond). Réflexions sur la Cause Générale des Vents. Pièce qui a remporté le Prix proposé par
l’Académie Royale des Sciences de Berlin, pour l’année 1746.
Paris, David l’aîné, 1747.
2 parties en un volume in-4,
veau fauve, dos orné, tranches rouges
(Reliure de l’époque).
400 / 500
Norman, n°
34
.
Édition originale française. Une autre édition parut la même année à Berlin, mais seule celle de Paris contient, dans sa
seconde partie, le texte latin, que D’Alembert traduisit lui-même en français.
Elle est ornée de
2
vignettes gravées par
Delafosse
d’après
Eisen
et illustrée de
2
planches dépliantes de figures
mathématiques.
Important ouvrage employant pour la première fois des équations différentielles en physique mathématique. D’Alembert
attribue les formes de vent à des mouvements de marée dans l’atmosphère et minore le rôle de la chaleur, responsable
seulement de variations locales.
Une coiffe rognée, un mors fendu sur
3
cm.
235 D’ALEMBERT (Jean Le Rond). Traité de dynamique.
Paris, Fuchs, 1796.
In-4, demi-basane fauve, dos lisse orné,
tranches jonquille
(Reliure de l’époque).
300 / 400
Réédition de la seconde édition, parue en
1758
.
Elle est illustrée de
5
planches dépliantes.
Ex-libris manuscrit :
Charles Fournerat
, avec des annotations marginales et une figure manuscrite reliée entre les pages
72
et
73
.
Un mors fendu sur
4
cm.
236 [DUPONT DE NEMOURS (Pierre-Samuel)]. Philosophie de l’univers. Seconde édition corrigée et augmentée.
Paris,
Imprimerie de Du Pont, fructidor an IV
(septembre 1796). In-8, demi-basane fauve marbrée, dos lisse orné, tranches
rouges
(Reliure de l’époque).
400 / 500
Schelle,
Dupont de Nemours
,
421
.
Parue la même année que l’originale, cette édition est en partie composée d’éléments nouveaux ; de surcroît, elle comprend
deux parties possédant leur propre titre (
Oromasis, poëme dialogué
, daté de l’an premier [
1789
-
90
], et les
Principes et
recherches sur la philosophie de l’univers. Lettre à Mr et Mme Lavoisier
, avec la date de
1792
).
D’un titre plus qu’ambitieux, cet ouvrage, composé pour Lavoisier, tire curieusement des conclusions morales,
psychologiques et métaphysiques à partir de l’observation physique, chimique et cosmogonique de l’univers, et plus encore
à partir de l’étude des mœurs et de l’organisation sociale des êtres vivants, principalement des animaux, selon un processus
cher au XVIII
e
siècle finissant en France.
Taches marginales.