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a réuni ses observations touchant les maladies contagieuses et il a indiqué les précautions et remèdes pour prévenir la peste
ou pour s’en délivrer. Le traité connut une réimpression en 1831.
Planches manquantes aux pages 157, 245 et 247, déchirures sans manque à d’autres planches. Travaux de vers au dos, petits
manques de cuir à la coiffe inférieure, plats épidermés, coins émoussés. Mouillures claires.
180 GAVARRET (Jules). Concours de physique médicale. Lois générales de l’électricité dynamique. Analyse et discussion
des principaux phénomènes physiologiques et pathologiques qui s’y rapportent. Thèse soutenue à la Faculté de
médecine de Paris. Paris, Imprimerie de Bachelier, 1843. In-4 carré, bradel demi-toile, dos lisse, tranches mouchetées
(Laurenchet). 200 / 300
Édition originale de cette seconde thèse (de concours, décembre 1843), qui permit à son auteur d’obtenir une chaire.
Louis-Dominique-Jules Gavarret (1809-1890), polytechnicien, fut très marqué très marqué par sa formation initiale et
associa les dernières avancées physiques et mathématiques au développement de l'art médical.
181 GUILLÉ (Sébastien). Essai sur l’instruction des aveugles, ou Exposé analytique des procédés employés pour les
instruire. Paris, imprimé par les aveugles, 1817. In-8, demi-vélin ivoire, dos lisse, pièce de titre rouge, tranches
marbrées (Reliure de l’époque). 600 / 800
Édition originale, illustrée d’un frontispice et de 21 planches hors texte d’après Dubois et Julie Ribaut.
Cet ouvrage explique comment l’on peut enseigner aux aveugles aussi bien des connaissances générales que la pratique
d’un métier. Il se clôt sur trois poèmes composés par des élèves de l’Institut. Médecin en chef de l’Institut des aveugles-nés,
Sébastien Guillé ( 1780-1865) fonda une clinique pour les maladies des yeux à Paris en 1818.
Deux mors fendus sur 5 cm. Rousseurs claires et piqûres.
182 GUYTON DE MORVEAU (Louis-Bernard). Traité des moyens de désinfecter l’air, de prévenir la contagion, et d’en
arrêter les progrès. Paris, Bernard, an IX – 1801. In-8, demi-basane blonde, dos lisse orné, tranches mouchetées
(Reliure de l’époque). 150 / 200
Duveen, 276.
Première édition sous ce titre, qui peut être considérée comme le développement et la continuation du Nouveau moyen de
purifier absolument et en très-peu de temps une masse d’air infectée (Dijon, 1773). Seule la deuxième édition comporte
un portrait au physionotrace.
A travers des expériences menées depuis son entrée à l’Académie de Dijon en 1764, le chimiste et pharmacien Guyton
(1737-1816) découvrit les vertus désinfectantes du chlore, et en vulgarisa les effets à base de fumigations (les fameuses
fumigations guytoniennes), qui sauvèrent bien des vies dans les hôpitaux de la période napoléonienne.
Charnière supérieure frottée. Légères rousseurs.
183 [HECQUET (Philippe)]. De l’Indécence aux hommes d’accoucher les femmes ; et de l’obligation aux mères de nourrir
leurs enfans. Ouvrage dans lequel on fait voir, par des raisons de physique, de morale & de médecine, que les mères
n’exposeroient ni leurs vies, ni celles de leurs enfans, en se passant ordinairement d’accoucheurs & de nourrices.
Trévoux ; Paris, veuve Ganeau, 1744. In-12, veau fauve marbré, dos orné, tranches rouges (Reliure de l’époque).
200 / 300
Seconde édition de cet ouvrage pré-hygiéniste, d’abord paru en 1708.
Surnommé l’Hippocrate français , le professeur de médecine abbevillois Philippe Hecquet (1661-1737) fut le médecin de
l’abbaye de Port-Royal, puis de la famille de Condé.
Texte suivi de : [HECQUET]. Question de médecine. S’il est des signes qui assûrent de la puissance des hommes, autant
que le sont ceux qui répondent de la sagesse des filles ? S.l.n.d. Uniquement la traduction française, sans le texte latin qu’on
trouve dans certains exemplaires. — Privilège de S.A.S. Monseigneur Prince souverain de Dombes. S.l.n.d. Plaquette de 4
feuillets.
Exemplaire du docteur Camille Delvaille (1837-1904), de Bayonne, et spécialiste des questions d’hygiène infantile et
scolaire, avec ex-libris.
Coiffes et charnières frottées, coins émoussés.
184 HIPPOCRATE. Opera quæ apud nos extant omnia. Lyon, Antoine Vincent, 1554. In-8, veau brun, filet doré, large
fleuron doré au centre, dos orné (Reliure du XVIIe siècle). 600 / 800
Très rare impression lyonnaise, imprimée par Pierre Fradin pour Antoine Vincent. Cette édition est l’œuvre de Johann
Hainpol ou Hagenbut (1500-1558), natif de Zwickau en Saxe, ami d’Érasme, qui devint professeur de médecine à
Wittenberg et à Bâle. Il donna quantité d’éditions ou de traductions latines des autorités médicales de l’Antiquité, et la
première édition de son Hippocrate latin parut en 1546 à l’adresse de Bâle.
Ex-libris d’un médecin du XVIe siècle avec annotations manuscrites de l’époque.
Les ornements de la reliure ont été poussés au XIXe siècle, gardes renouvelées. Reliure abîmée, dos et charnières fendus.