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Nissen, IVB, n° 991 — Ayer-Zimmer, 676 -677
— Anker, n° 532.
Édition originale, posthume. Elle fut remaniée
et éditée par John Ray, proche ami de l’auteur,
et financée par Emma Willughby, sa veuve.
Elle est illustrée de 77 belles planches d'oiseaux
gravées sur cuivre, la plupart non signées,
représentant chacune plusieurs spécimens, et de
3 bois dans le texte. Elle comprend également 2
tableaux dépliants.
Traité capital qui marque la
naissance de l’ornithologie
scientifique en Europe — dans la mesure
où la taxinomie ornithologique y est établie en
fonction des caractéristiques morphologiques
des espèces, et non plus de leur comportement,
régime, chant, etc. — , l'Ornithologiæ libri tres
est même qualifié par Ayer de pierre d’angle de
l’ornithologie systématique moderne, étant le
premier livre qui traite de la classification des
espèces sans limitation d’origine géographique .
Exemplaire du tirage dit de la veuve, avec le
titre en rouge et noir orné des armoiries de
Royal Society. Anker mentionne un autre tirage,
sur papier plus petit et de moindre qualité, avec
le titre en noir et sans la mention d’Emma
Willughby ni les armoiries. Il est de plus bien
complet du feuillet préliminaire d’imprimatur,
que Nissen ni Anker ne semblent avoir relevé.
Reliure frottée et épidermée, un mors fendu,
coins très émoussés. Intérieur terni, parfois
piqué, quelques rousseurs, petites déchirures
marginales (notamment au feuillet a 4 et aux
planches V et VI).
152 VILLARS (Dominique). Mémoires sur la topographie et l’histoire naturelle, extraits du Cours de l’École centrale du
département de l’Isère ; suivis d’Observations statistiques sur la nature des montagnes ; sur les animaux et les plantes
microscopiques ; sur le sang, et sur la fibrine ; et d’un IIIe mémoire sur une fièvre épidémique qui affligea la commune
de Beaurepaire, en l’an 10 et en l’an 11. Paris, Brunot, Lyon, Reymann, an XII [1804]. In-8, broché, sous couverture
d’attente verte. 100 / 120
Édition rare, illustrée d’une planche.
Le botaniste dauphinois Dominique Villars ou Vilars (1745-1814) avait appris la médecine à Grenoble, gagné son doctorat
à Valence, et obtenu de l'intendant Christophe Pajot de Marcheval un poste à la fois au Jardin des Plantes de cette ville et
à l'Hôpital militaire. L'Empire allait lui confier la chaire de botanique de l'École de médecine de Strasbourg, et c'est dans
cette ville qu'il mourut.
Fortes mouillures sur presque l'ensemble du volume.
153 VINCELOT (Abbé). Essais étymologiques sur l’ornithologie de Maine et Loire, ou les mœurs des oiseaux expliquées
par leurs noms. Angers, Cosnier et Lachèse, 1865. In-8, demi-percaline violine (Reliure de l’époque). 80 / 100
Deuxième édition augmentée d’un Mémoire sur les alouettes et mésanges ; l’originale parut en 1859 et ne comptait que
108 pages contre les 240 de cette édition.
Dos passé.
154 WILLUGHBY (Francis). Ornithologiæ libri tres. Londres, John Martyn, 1676. In-folio, demi-basane maroquinée
brune, dos orné, tranches marbrées (Reliure anglaise du début du XIXe siècle). 1 500 / 2 000