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65 MANUSCRIT CALLIGRAPHIQUE. — MIDOLLE (Jean). Méthode d’écriture gothique d’après les anciens missels.
1852.
In-4, demi-basane brune, dos lisse
(Reliure de l’époque).
300 / 400
Manuscrit calligraphique de
14
feuillets de papier vélin fort montés sur onglets, dont : une page de titre, une page
concernant la taille de la plume d’écriture (avec
3
dessins explicatifs à l’encre brune), un exemple calligraphique avec très
grande lettrine tracé à l’encre noire, bleue et rouge. Les autres feuillets, utilisés seulement sur le recto, sont des modèles
d’écriture gothique tracés à l’encre noire.
11
des feuillets sont signés par le calligraphe.
Le graphiste et calligraphe Jean Midolle, originaire de Strasbourg et établi à Genève, fut l’un des maîtres de la calligraphie
romantique ; il est l’auteur de plusieurs albums imprimés et chromolithographiés exaltant l’esthétique troubadour dans
son domaine propre :
L’Album du moyen âge
(
1836
), le
Traité complet d’écritures en tous genres et d’ornements du moyen
âge
(
1840
), le
Grand album historique d’écritures de tous les âges
, etc.
Reliure frottée, coiffe supérieure rognée. Pâles rousseurs.
66 MANUSCRIT. — Amas tant des plus beaus fayts et escrits des autheurs payens et chrestiens que des anciens et
modernes fayt par moy [...] l’an de grâce 1624. Reveus et corrigés par lautheur avec une table des autheurs et des
matyères contenues en iceluy.
1624.
In-16, vélin souple
(Reliure de l’époque).
200 / 300
Manuscrit de
757
pages (plus les feuillets de table) assez erratiquement chiffrées.
Sous ce titre très baroque, ce manuscrit contient une
fleur de rhétorique
personnelle, ou recueil de lieux communs
empruntés pour la plupart à l’histoire ancienne. Commencé le
30
mars
1624
et terminé le
10
mai de la même année, ce
petit ouvrage ne contient pas moins d’environ
1400
anecdotes, citations, traits,
exempla
, dont cette époque était friande
pour la composition de ses textes, discours, etc.
Le nom de l’auteur, malheureusement biffé aux deux endroits où il figurait (le titre et l'introduction), n'est plus réellement
reconstituable.
Importants manques de vélin au dos et sur les plats, galerie de vers au centre du volume, feuillet
179
-
180
rogné en bas avec
manque de texte.
67 MANUSCRIT. — Claude-Adrien HELVÉTIUS. Lapier terrier du fief de Racaillé scitué en la paroisse de Mortcerf.
Appartenant à M[essi]re Claude Helvetius Chevalier... Contenant les nouveaux censitaires, les quantités, qualités &
nouvelles désignations des biens qu’ils possèdent, ainsy que les redevances de censives dont ils sont chargéz...
Commencé en l’année 1753.
In-folio, vélin rigide vert, dos muet, pièce de titre de maroquin rouge sur le premier plat,
tranches rouges
(Reliure de l’époque).
800 / 1 000
Manuscrit de
57
feuillets, couverts (sauf un blanc) d’une large écriture calligraphiée à l’encre brune.Un avertissement
précise l'histoire du fief, suivi d'une table alphabétique des noms des censitaires. Les
99
pages chiffrées qui composent le
terrier lui-même détaillent les biens de chacun des sujets de Racaillé soumis au cens.
Ce livre terrier est un registre féodal où sont consignés l'étendue et les revenus des terres, les limites et les droits d'un ou
de plusieurs fiefs appartenant à un seigneur. Ces ouvrages seront remplacés par les cadastres sous l'Empire. Cet aveu et
dénombrement du petit fief de Racaillé réalisé et copié par le commlissaire J.-F. Cordellier, sis aux frontières de Mortcerf
et de Dammartin-sur-Tigeaux (actuelle Seine-et-Marne) serait parfaitement anecdotique, s'il n'avait été réalisé pour
l'ancien fermier général et philosophe matérialiste Claude-Adrien Helvétius (
1715
-
1771
) : après avoir résigné en
1751
sa
charge de fermier général, acquise en
1738
par suite de la faveur accordée par la Reine Marie Leckszinska (son père était
son médecin), il acheta celle de Maître d'Hôtel de la Reine, se retira petit à petit dans les terres acquises en Normandie
(Voré, Rémalard), pour s'y consacrer à l'étude et à la rédaction de ses ouvrages.
Coiffes manquantes, coins inférieurs émoussés.
68 [MARCEL (Jean-Joseph)]. Fables de Loqman, surnommé le Sage ; traduites de l’arabe, et précédées d’une notice sur
ce célèbre fabuliste par J.-J. Marcel. Seconde édition, augmentée de quatre fables inédites.
Paris, Imprimerie de la
République, an XI – 1803.
In-12, demi-basane
(Reliure du début du XX
e
siècle).
80 / 100
Geiss, « Histoire de l’Imprimerie en Egypte »,
Bulletin de l’Institut égyptien
n° I,
9
.
Deuxième édition de ce qui constitua une des premières impressions françaises en terre égyptienne, due à Jean-Joseph
Marcel (
1776
-
1854
). L’édition originale, portant l’adresse du
Kaire, Imprimerie Nationale, an VIII
, comportait le texte
arabe et la traduction française. C’est cette traduction française qui a été seule conservée dans la seconde édition.