Guillaume POSTEL.
Les Très-merveilleuses victoires des femmes du nouveau monde, et comment elles doibvent à tout le
monde par raison commander…, et même à ceulx qui auront laMonarchie duMonde vieil.
Paris, Jehan Ruelle, 1553
(vers 1730).
In-8, veau marron, triple filet, dos lisse orné
(Reliure de l’époque).
400/500€
Réimpression très rare faite dans la première moitié du XVIII
e
siècle de cet ouvrage composé de deux parties :
Les Très
merveilleuses victoires des femmes
et
La Doctrine du siècle doré…
Ces deux textes réunis constituent le véritable canon initiatique
de la doctrine secrète de Postel.
Guillaume Postel, grand mystique et voyant français, fut sans doute l’homme le plus érudit de son siècle. Cet ouvrage est
introuvable en édition originale. Postel y déclare parler au nom et sous l’inspiration d’une certaine
Mère Jeanne
, Eve nouvelle qu’il
avait connue en Italie et dont il prétend que la substance est passée dans la sienne. Grâce à elle, il veut régénérer le monde…
Reliure abîmée avec un mors fendu
Ex-libris
Guaita
et
Lallemand de Mont.
Nicolas REMY.
(…) Daemonolatreiae libri tres… Cologne, Falckenburg, 1596.
- Simon PORTIUS.
(…). De rerum naturalium
principiis, Libri duo…
Marbourg, Egenolphi, 1598.
2 ouvrages en un volume in-8, vélin à recouvrements, titres postérieurement
manuscrits sur le dos
(Reliure de l'époque).
600/800€
Nouvelles éditions.
Le premier ouvrage fut salué comme une des plus importantes encyclopédies catholiques. «
Rarissime ouvrage, contenant,
avec la date de leur exécution, les noms de 900 personnes accusées de magie et sorcellerie, envoyées au supplice par Nicolas Remy,
dans l’espace de 15 ans
» (Maurice Garçon, n°170). Procureur Général sous le duc Henri II de Lorraine, l’auteur mérita le surnom de
Torquemada lorrain. Il raconte froidement, dans sa Démonolâtrie, les supplices subis par les condamnés. Ce mystique de la férocité
finit par se dénoncer lui-même et fut brûlé à Nancy en 1600 (Max, n°126).
Le volume a été relié avec un autre ouvrage de Simon Portius, fanatique de Pomponace, et dont la doctrine, à l’instar de celle
de son maître, tend à nier l’immortalité de l’âme.
Ficelles rompues à une charnière intérieure, manque les cordons, galeries de vers marginales à quelques feuillets atteignant
parfois le texte.
Ex-libris
Guaita
et
Lallemand de Mont
et ex-libris d’un membre de la famille
Guillemeau de Fréval.
Ernest RENAN.
Histoire du peuple d’Israël. Tome I.
Paris, Calmann-Lévy, 1887.
In-8, demi-maroquin rouge à coins, dos à 5
nerfs orné de double filet et de lys répétés, mention
Paris 1887 / S de G
en pied, tête dorée
(Reliure de l'époque).
100/150€
Édition parue la même année que l’édition originale avec la mention
Quatrième édition.
Ex-libris manuscrit de
Stanislas de Guaita
sur le faux-titre et annotation marginale de sa main page 279 à propos de
l’assertion de Renan sur le jugement de Dieu «
…il est douteux que les israélites l’ait appliqué… à des causes criminelles
», Guaita
note :
Et les eaux d’amertume ? Qu’en fait Renan ?
Les eaux d’amertume permettaient de savoir si une femme avait été infidèle à son
mari.
Ex-libris
Lallemand de Mont.
Johann REUCHLIN.
Liber de verbo mirifico.
Lyon, Jean de Tournes, 1552.
In-16, basane marbrée, triple filet, dos à 4 nerfs orné
(Reliure du XVIII
e
siècle).
120/180€
Impression en italiques.
Ouvrage paru pour la première fois en 1494 dans lequel, l’auteur, humaniste et Kabbaliste allemand, cherche à établir un
accord complet entre l’enseignement des premiers philosophes grecs, surtout les pythagoriciens, et les doctrines de la Kabbale.
Reliure frottée, réparation au titre ; il manquerait selon Cartier un feuille in fine. La table étant complète, peut-être s’agit-il
de la marque de l’imprimeur.
Abbé RIVE.
Eclaircissemens historiques et critiques sur l’invention des cartes à jouer…
Paris, Didot, 1780.
In-8, cuir-de-
Russie cuivre, triple filet, dos à 5 nerfs orné, large encadrement intérieur formé de filets et fleurons dorés, doublure de
parchemin, tranches dorées
(Reliure de l'époque).
500/700€
Ouvrage reprenant la notice de l’abbé Rive sur un manuscrit de la bibliothèque du Duc de La Vallière, intitulé le
Roman
d’Artus, Comte de Bretaigne,
imprimée à Paris, chez Didot l’aîné en 1779. L’auteur attribue l’invention des cartes à jouer à
Nicolas
Pepin
, espagnol vivant vers 1330, et en veut pour preuve le nom de
Naipes
, que les espagnols leur ont donné, nom qui serait tiré des
initiales
N.P.
de leur inventeur.
Un des 4 exemplaires sur parchemin tiré au format in-8.
Superbe exemplaire malgré le dos légèrement passé et des brunissures à 4 feuillets.
Ex-libris
Guaita
et
Lallemand de Mont
(masquant un cachet à l’encre rouge
J. de Mont
).
Jean-Baptiste ROUSSEAU.
L’Ypocondre, ou La Femme qui ne parle point. Comédie.
Amsterdam, Rey, 1751.
In-12, basane
brune, dos à 5 nerfs orné
(Reliure de l'époque).
80/100€
ÉDITION ORIGINALE de cette pièce de théâtre.
Reliure abîmée avec coiffe supérieure manquante.
Ex-libris
Lallemand de Mont.
198.
199.
200.
201.
202.
203.
