79
285.
GUYAne
. 5 pièces, 1792-1799 ; 11 pages in-fol. (2 pièces avec galeries de vers).
200/300
Instructions pour Thévenard, commandant de
L’Espiègle
, se rendant aux Îles sous le Vent, puis à la Martinique et à Cayenne
(1792). Ordres d’Henri Benoist, gouverneur général de la Guyane française, pour éloigner les ennemis des côtes de la Guyane
(1793). Rapport signé par Dusargues, ordonnateur de Cayenne (1799). Etc.
286.
GUYANE
.
François-Maurice de COINTET
(1766-1809) gouverneur de la Guyane. 5 P.S. comme gouverneur
général de la Guyane française, Cayenne 1794-1796 ; 8 pages gr. in-fol. ou in-4, cachets cire rouge (2 avec bords un
peu effrangés).
200/250
Lettres de lieutenant ou de sous-lieutenant en faveur d’Obry, Doëringer et Firler, de lieutenant de port pour Fouchon, et de
sergent commandant la gendarmerie de Cayenne pour Lecourt.
287.
guyane
. L.A.S. du capitaine de la goélette
La Victoire
, Cayenne 15 messidor V (3 juillet 1797), au citoyen
Jeannot, agent du Directoire exécutif à Cayenne ; 3 pages in-4.
100/120
Compte rendu de sa mission auprès du citoyen Laquo, maire du canton d’Aprouaque, pour lui défendre d’infiger d’autres
châtiments aux cultivateurs que les punitions prescrites par le règlement, « et dans les cas où quelque cultivateur le metroit
dans le cas d’une punition grave de les envoyer a sa maison de contrainte etablie pour cet effet »….
288.
guyane
.
Jean-Antoine-Alexandre NOYER
. Manuscrit,
Sur la culture du muscadier à Cayenne
, Cayenne
1
er
avril 1809, [copie conforme de 1821] ; 8 pages gr. in-fol.
100/150
Rapport sur le muscadier aromatique par le futur gouverneur de la colonie.
On joint la copie conforme d’une lettre de Noyer à M. de Lagotellerie, directeur de l’Intérieur et du Domaine, Cayenne
21 février 1821.
289.
guyane
. 3 rapports manuscrits présenté à la Société d’Instruction Guyanaise, vers 1820 ; 16 pages in-fol.
200/250
Traitement des plantes a bord des navires pendant les longues traversées de mer
, par M. Sarrotet, mai 1821.
Explications
nécessaires pour l’établissement d’un laboratoire pour le travail du suc exprimé de la canne
, transcrit de l’ouvrage fait pour
Monsieur Hodebourg, habitant de la Martinique.
Sur le thé
.
290.
le havre
. P.S. par l’offcier municipal Rohner,
Maison Commune du Havre
23 août 1792 ; 1 page in-fol. en
partie impr., grande vignette marine aux armes de la ville, sceau sous papier.
120/150
Laissez-passer pour Joseph Latour, « offcier au 14
e
Regiment venant de la Gouadeloupe par le navire
le Jason
[…] pour aller
à Rouen & de la à S
t
Étienne en forest »…
On joint 2 L.S. du général sénateur Canclaux, Le Havre 1807 (en partie impr.).
291.
henri iv
(1553-1610). Imprimé :
Lettres du Roy, contenans la caption, jugement & execution des vacabons,
larrons & voleurs
(Paris, Jean Dallier librairie, 1558) ; in-12 de 7 pages.
120/150
Contre les vagabonds et voleurs. Injonction au prévôt de Paris de faire cesser les rassemblements de gens armés et « mal
vivans »…
292.
Théobald Joseph Gaspard, comte d’HOFFELIZE
(1765-1849). Manuscrit autographe,
Journal des Voyages
et Campagnes de Gaspard d’Hofelize
, [début XIX
e
siècle] ; 2 parties en 2 volumes petit in-4, le premier de
181 pages (broché, couverture de papier marbré), le second de 70 pages en feuilles sous une reliure demi-basane
fauve.
4.000/5.000
Précieux mémoires, apparemment inédits, sur la guerre des Indes, la fuite de Louis XVI à Varennes, et l’émigration,
par Théobald Joseph Gaspard, comte d’Hoffelize (Nancy 1765-Longuyon 1849), militaire, industriel et homme politique,
issu d’une famille qui occupa de hautes fonctions auprès des ducs de Lorraine pendant plusieurs siècles. Sous la Restauration,
Gaspard d’Hoffelize devint conseiller général et député de la Moselle. Nommé pair de France en 1827, il fut mis à la retraite
comme lieutenant-colonel de cavalerie en 1829, et vit sa nomination à la Chambre haute annulée par la Charte de 1830. Son
domicile principal était Longuyon, où il était maître de forges. Il avait épousé Barbe-Aglaé Le Duchat de Rurange, et se trouvait,
par héritage ou mariage, à la tête d’un grand nombre de châteaux et d’usines.
Le premier volume couvre la période de 1780 à 1791. D’une écriture fne et très lisible, soigneusement mise au net avec
peu de ratures, il relate les débuts de sa carrière militaire : dès l’âge de quinze ans, il devient l’aide de camp de son père,
Charles Georges d’Hoffelize (1728-1798), colonel du régiment d’Austrasie, dans la campagne que celui-ci devait effectuer en
Inde afn de reprendre possession des établissements français tombés aux mains des Anglais. Georges et Gaspard d’Hoffelize
quittent Lorient le 15 février 1780 : la fotte comprend 12 bâtiments de transport escortés par deux vaisseaux, le
Prothée
et
l’Ajax
, ainsi que par une frégate et une corvette. Le voyage est relaté avec beaucoup de détails : la vie à bord, les aléas de la
navigation, les offciers… Leur navire,
l’Ajax
, fait en juin-juillet 1780 une longue escale au Cap de Bonne-Espérance, dont le
journal contient une intéressante description, puis arrive à l’île de France (Maurice) en août suivant. Les soldats sont alors