14
54.
Wolfgang Amadeus MOZART
.
Cosi fan tutte
, Weibertreue, eine comische Oper in zwei Aufzügen (Hamburg,
Böhme, c. 1800) ; in-4 à l’italienne, demi-chagrin brun, table + 216 pp.
800/1.000
Une des premières éditions de la réduction piano-chant (K. 588). Charmant frontispice gravé comportant une lyre et un
médaillon présentant le profl du compositeur. Forte mouillure aux plats de reliure, nettement estompée en pages de musique.
On joint du même compositeur :
–
XXX Gesänge mit Begleitung des Pianoforte
(Leipzig, Breitkopf und Härtel, [pl. V, 1799]) ; in-4 à l’italienne, broché,
100 pp. Première édition du K 472 dans l’édition Breitkopf des Œuvres de Mozart (l’original date de 1788). Seule la seconde
couverture est conservée, marges effrangées.
–
Sinfonia
a due Violini, Viole, Corni, Oboe, Flauto, Fagotti, Violonvelli e Bassi (Paris, Le Duc [pl. 859, 1809]) ; in-quarto,
demi-toile verte, 73 pp. Première édition française de la partition d’orchestre de la 40
ème
symphonie K. 550, sans la ligne de
clarinette. Bel exemplaire, modeste mais charmante reliure de l’époque
55.
MUSIQUE. Ensemble de partitions du XIX
e
siècle en reliure uniforme
; 24 volumes in-4 ou petit in-4,
demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs, au chiffre de E. de Blavette.
400/500
Très bel ensemble musical et décoratif, comprenant 11 réductions piano et chant d’opéras et opéras-comiques, certains
peu courants (
Herculanum
de Félicien David,
La Fille du régiment
de Donizetti,
Le Pré aux Clercs
d’Hérold,
Bataille d’amour
de Vaucorbeil,
Le Caïd
d’Ambroise Thomas,
La Dame blanche
de Boieldieu,
Les Dragons de Villars
de Maillart,
Les Noces de
Jeannette
de Massé,
Guillaume Tell
de Rossini), les intéressantes séries des
Bonnes traditions
(6 volumes reliés en 3) et des
« Échos » (
Échos du temps passé
(2 vol.),
Échos d’Allemagne
,
de France
,
du Monde religieux
), ainsi que les réunions d’œuvres
de Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert… Bel état général.
56.
MUSIQUE. Lot de 34 reliures de compositions musicales variées
, éditions du XIX
e
siècle, formats divers.
300/400
15 réductions piano et chant d’opéras et opéras-comiques, recueils de mélodies, de musique religieuse (volumes d’œuvres de
Lambillotte),
Le Livre d’Orgue du Paroissien romain
par Clément…Reliures en état d’usage.
On joint un volume manuscrit de
Petits airs et morceaux détachés pour un seul cor
; demi-vélin, circa 1800 (18 p.
manuscrites).
57.
MUSIQUE
. Deux photographies de la série de la
Galerie contemporaine
, clichés Mulnier ; tirages albuminés ;
environ 23 x 19 cm chaque (plus montage).
100/120
Gounod assis dans un fauteuil ; Verdi en buste en médaillon.
58. [
Jacques OFFENBACH
(1819-1880)]. Sept maquettes de frontispice de partitions (romances, quadrilles…),
Paris, 1867-1872 ; dessins non signés sur feuilles 24 x 31 cm en moyenne.
150/200
Projets originaux pour une Mélodie séparée et Fantaisie brillante tirée des
Brigands
par Eugène Ketterer, Grande Valse et
Bouquets de mélodies tirés de
Robinson Crusoë
, Grande Valse tirée de
La Périchole
par Strauss, un quadrille de
Boule de Neige
par Arban.
59.
[Giovanni Battista PERGOLESE]
.
La Servante Maîtresse
, Comédie en deux actes mêlée d’ariettes, parodiées de
la Serva Padrona, intermède italien (Paris, La Chevardière, et Lyon, Le Goux, 1754) ; grand in-4, demi-toile rouge,
77 pp.
300/400
Édition originale de la partition d’orchestre de cette rare parodie de l’opéra italien le plus joué à l’époque, représentée
pour la première fois par « les Comédiens ordinaires du Roi le mercredi 14 Aoust 1754 et à la Cour devant leurs Majestés le 4
décembre de la même année. »
Intéressant exemplaire comportant deux pleines pages du catalogue de musique vocale de La Chevardière. Modeste reliure
postérieure, dos passé.
60.
Marie PLEYEL
(1811-1875) pianiste. L.A.S., [Bruxelles] Lundi soir 26 novembre [1860], à Mme Édouard Batiste ;
3 pages in-8, enveloppe.
200/250
Jolie lettre amicale à l’épouse du célèbre organiste. Elle la remercie de la boîte de chocolats qu’elle a envoyée à « ma
Gabrielle chérie ». Au lit avec la grippe, elle n’a pu recevoir « votre jeune amie » la semaine dernière, mais celle-ci a pu
transmettre son bon souvenir à Gabrielle : « Le cher ange venait d’arriver chez moi pour avoir des nouvelles de sa grand-mère ».
Elle a quitté sa chambre et pourra bientôt sortir. Les journaux lui rapportent « les succès de votre adorable mari […] chaque fois
qu’on a le bonheur de l’entendre : je lui serre bien cordialement les deux mains à ce modèle des maris et des pères, et j’embrasse
ma chère Berthe malgré tout le respect que je dois à sa nouvelle position d’élève du conservatoire. Les poupées ne souffrent-
elles pas un peu de ces nouvelles occupations ? »…