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IERRE
F
RANÇOIS
T
INGRY
(1743/1821), minéralogiste, pharmacien et chimiste genevois, professeur de chimie générale
à l’Académie de Genève, il élabora un remède antiscorbutique. 2 L.A.S. à Guyton de Morveau. 3 pp. et in-4. Genève,
1786-1789. Adresse au dos d’une lettre.
Belle lettre botanique sur ses recherches sur la Conserva rivularis, plante aquatique. « Son analyse me paraissait d’autant plus
nécessaireque je n’en connaissais aucune qui fut plus exacte pour justifier les idées de M. Jugenhons sur la nature de cette plante
subaquée [...]. J’aurais bien voulu que mon temps m’eut permis de
soumettre aux mêmes expériences la Tremella à laquelle
l’Abbé Corti donne la locomovibilité, ou une espèce de vie errante dans le sein des eaux
[...] ». Il donne également des nouvelles
de Saussure qui a entrepris de nouvelles expéditions malgré des soucis de santé.
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ARTIN
V
AN
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ARUM
(1750/1837), naturaliste, chimiste, médecin et physicien hollandais. Il parvint à liquéfier l’ammoniac
par compression, vérifiant ainsi la loi de Mariotte. 3 L.A.S. à Guyton de Morveau. 4 pp. in-4. Haarlem, 1795-1798.
Belle correspondance amicale et scientifique,
évoquant la découverte de LAVOISIER de la décomposition de l’eau
. « J’ai vu
cependant plusieurs fois, avec la plus grande satisfaction, combien vous avez fait servir la chimie au profit de votre patrie, et combien
la découverte de la décomposition de l’eau a contribué aux succès de vos armées [...].
J’ai continué jusqu’ici, par intervalles, mes
recherches physiques et chimiques à la Fondation de Teyler. J’en publierai un volume dans deux ou trois mois
». « Je désire
beaucoup de posséder et de me servir de votre gravomètre décrit dans n° 61 des Annales de Chimie. Je n’en doute pas qu’il se trouve
à Paris un artiste qui le construise et chez lequel on le peut acheter. Mais je désirerais surtout un tel instrument, dont vous pourriez
m’assurer l’exactitude [...] ». «
J’ai actuellement sur la presse la description de quelques appareils nouveaux ou corrigés
pour les expériences les plus fondamentales de la nouvelle chimie
[...]. Votre gravomètre m’est bien parvenu. Je me satisfais à
merveille, c’est une belle acquisition pour la physique et la chimie exacte [...] ».
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ÉLIX
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ICQ D
’A
ZYR
(1748/1794), anatomiste, membre de l’Académie française et de l’Académie des sciences ; premier
médecin de Marie-Antoinette. L.A.S. à Guyton de Morveau. 1 p. in-4. 1
er
août 1780.
Il lui annonce que sa lettre a été lue « dans une de nos séances au Louvre. La Société Royale me charge de vous témoigner combien
elle est sensible à votre attention. Elle fera tous ses efforts pour répondre à la bonne opinion que vous avez d’elle […] ».
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ÉMI
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ILLEMET
(1735/1807), botaniste et pharmacien, directeur du Jardin des Plantes de Nancy, il était un ami de Linné.
6 L.A.S. à Guyton de Morveau. 8 pp. in-4. Nancy, 1787-an 2 [1794].
Il lui adresse ses travaux, lui soumet une « petite dissertation chimique », évoque l’accident qui lui est arrivé en recueillant des
plantes, s’enquiert de commissions, adresse des lettres à Fourcroy et Chaussier, intervient en faveur de Sonnini « qui a voyagé dans
la haute et basse Egypte ». «
Vous m’aviez promis votre Nomenclature chimique, et vous l’avés ensuite oublié, je l’attendois,
monsieur et très savant maître, pour en parler dans les Commentaires de Leipzick,
non pour vous contrarier comme M. de La
Métherie, mais bien pour faire estimer les efforts et la science de savants qui s’immortalisent parmi nous [...] ».
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IVERS
. 12 lettres et 2 notes.
De Serres, chimiste marseillais (6 longues lettres scientifiques, 21 pp. in-4 + brouillon de réponse de Guyton de Morveau, 1788-1789),
Lacourbe (libraire à Paris), Payen (relative à la fondation d’une société chimique), baron d’Anstruck, Filoploutous (intéressante
description d’une machine dont il est l’inventeur, servant à démontrer les lois du mouvement accéléré, avec 2 croquis, 4 pp. in-4),
Drouin (Nantes, 1791, sur la situation à Saint-Domingue), le marquis de Thyard (sur une élection à l’Académie de Dijon) + une note
sur la vente de produits chimiques.
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RÉDÉRIC
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ISTRAL
(Maillane 1830/1914)
félibre
prix Nobel de littérature (1904)
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OÈME
. Manuscrit autographe signé de Mistral, intitulé « Bono Annado ». 1 p. in-8. Maillane, 5 janvier 1858.
Poème de jeunesse dédié à Romieux. 10 vers, en provençal. Avec traduction en français.
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ETTRE À
C
ARJAT
. L.A.S. de Mistral au photographe Carjat, 2 pp. in-12. Maillane, 1887.
Il lui demande une douzaine de photographies, modèle « sans chapeau, qui est fort belle ».
Joint : 2 lettres de félibres : Amavielle (1901, 4 pp. in-8) et Autrand (Avignon, 1860).
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