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Marquis Jean Marie Auguste de SAINT-GILLES.
Lettre manuscrite à Son Altesse Royale Madame Duchesse
d’Angoulême. 4 pp., in-folio. Paris le 12 février 1817.
Longue lettre dans laquelle le Marquis de Saint-Gilles rappelle sa fidélité à la Royauté, ses longues années de lutte contre
l’usurpateur
”, son implication et ses faits d’armes dans les guerres de Vendée à la tête de Légions qu’il avait formé en sacrifiant
sa famille et sa fortune. Il demande à la Duchesse d’Angoulême de l’aider à retrouver une place dans l’entourage royal “
… que
justice me soit rendue et mes réclamations que j’ai adressée à Monsieur le Duc de Feltre sortiront de la foule… puisseige
devoir à votre Altesse Royale la confirmation d’un grade que j’ai payé par la perte de mon sang et de celui de tous les miens…
”.
Il joint quatre pages, in-folio manuscrites avec signature et cachet, attestant toutes ses campagnes depuis l’année 1792 dans
l’Armée des Princes, puis en 1795 comme Major Général des Royalistes du Département d’Ile-et-Vilaine. Il fut chargé, au
péril de sa vie, de négocier les capitulations pour les Légions de Fougères et Vitré. Il se rendit à Rennes pour traiter ave le
Général La Barallière. Exilé par le Directoire en Espagne à partir de 1798. En 1815 il fut l’un des premiers à se présenter en
Angleterre pour rejoindre le corps des Volontaires Royaux.
Superbe témoignage concernant cette période de l’histoire de France.
200 / 400 €
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Louis XIV.
BREVET DE CAPITAINE, dans le régiment d’infanterie de Rozières. 1705. Grand diplôme sur
parchemin (50 x 29 cm) portant une partie du sceau royal en cire brune.
Signé Louis (secrétaire), contresigné par Michel Chamillard Ministre de la Guerre et Secrétaire d’État de Louis XIV. “
Donné
à Versailles le vingt quatrième jour de l’An de Grâce mil sept cent cinq et de notre règne, le soixante troisième…
”.
80 / 100 €
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PORT AU PRINCE - ISLE DE SAINT-DOMINGUE. Bail à ferme manuscrit signé de 8 pp. daté du 19 septembre 1792
concernant la cession d’employés sous la Révolution française.
Par devant le Notaire du Roi en la jurisdiction du Port au Prince, isle St. Domingue…
”. À raison de 21 personnes estimées
à deux mille cinq cents livres chacune. Le preneur s’engage à nourrir, soigner, vêtir, et traiter humainement ces personnes en
bon père de famille. Le nom, la nationalité et l’âge respectif de chaque individu est référencé.
200 / 300 €
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CÔTE-D’OR. CIVISME SOUS LA RÉVOLUTION FRANÇAISE. Recueil manuscrit de 30 pages indiquant les
noms et professions de chaque bénéficiaire de certificat de civisme pendant les années 1792 à 1795.
Pendant la Révolution française, le certificat de civisme était délivré par les communes. Il attestait que celui qui l’avait en sa
possession avait rempli ses devoirs civiques : Une attestation de bonne conduite et d’orthodoxie politique en quelque sorte.
Principalement délivrée aux responsables des affaires publiques, beaucoup demandèrent ce certificat sous la Terreur. Sous ce
régime, les personnes à qui on ne l’avait pas donné étaient jugées “
suspectes
”. Il fut supprimé au début de septembre 1795.
Précieux et important recueil de ces bénéficiaires pour la Côte-d’Or.
200 / 300 €
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BOURGOGNE. GÉNÉALOGIE de Jacques Henry de MOREAU. Un cahier manuscrit de 8 pages daté de l’année 1753.
Jacques Henry de Moreau Chevalier Seigneur d’Avrolle, Pont du Bar, Enseigne au régiment des Gardes (dit marquis d’Avrolle).
JOINT
: Fascicule imprimé de 10 pages concernant la généalogie de MM. Moreau
60 / 120 €
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BOURGOGNE. PROCÈS DE DAME MARIE FYOT DU COUDRAY ET SES COMPLICES. Pour empoisonnements
et assassinats (XVII
e
siècle). 4 pièces.
Plus de 200 pages : 2 manuscrits réunis en une seule pièce. 3 factums imprimés, de l’époque, comportant des annotations et
des signatures.
Important procès resté dans l’histoire, qui vit des condamnations à la roue et aux galères.
Marie Fyot fut condamnée à mort par contumace au Parlement de Dijon le 2 août 1646.
200 / 400 €
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Comtesse GOLOVINE née Princesse GALITZINE (1766-1821). 1 lettre manuscrite, s. d., Saint-Pétersbourg.
Adressée à la Princesse de Talmont, née d’Argouges (1767-1831). 2 pp., in-4 sur double feuille, plus adresse. Cachet
de cire rouge armorié.
Elle informe du décès de Madame de Tarente. “
… Notre pauvre pays n’est pas habitué comme le votre aux miracles de la piété. La
mort sublime de Madame de Tarente a causé un étonnement bien salutaire et dont nous ne pouvons espérer de grands fruits…
”.
Madame de Tarente avait été nommée dame du palais de la reine Marie-Antoinette, elle était proche de la Comtesse Golovine.
50 / 100 €
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TESTAMENT DE LOUIS XIV. LETTRE D’UN ESPAGNOL À UN FRANÇAIS. Manuscrit de 25 pages. Madrid
le 9 may 1716.
Curieux commentaires au sujet du testament de Louis XIV et de ses enfants naturels.
Ce sont très certainement des commentaires suscités par les pleins pouvoirs octroyés à Philippe d’Orléans le 12 septembre
1715. Le testament de Louis XIV, qui soumettait la régence du duc d’Orléans à la surveillance du duc du Maine est cassé par
le Parlement. Le duc de Maine était le fils légitimé de Louis XIV et de madame de Montespan, la guerre était déclarée entre
les descendant de sang et les légitimés…
Très intéressantes réflexions données à l’époque.
200 / 300 €