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Edouard HERRIOT (1872-1957)
. LA FRANCE EN ORIENT. Manuscrit d’une conférence au texte inédit.
Un volume, in-4, de 18 ff., manuscrits au recto, montés sur onglets. Demi-reliure à la bradel habillée de
percaline bordeaux, pièce de titre en maroquin rouge sur le dos.
Le manuscrit est précédé d’une collection d’une dizaine d’articles de journaux relatant, à l’époque, la controverse
apparue lors de la mort d’Edouard Herriot.
Il y a en ce moment-ci, en Orient, un état dont on parle beaucoup et que l’on connaît mal, c’est la Turquie…
”.
Suit une description complète de la Turquie avec une population “
fort peu dense de 25 million d’habitants qui n’est
qu’un assemblage fortuit de membres épars. Un pèle mêle de races, de religions et de langues…
”. En conclusion
de cette introduction, Herriot indique que “
pour conserver et accroître notre prestige en Orient, c’est sur le Turc
seul que nous devons compter…
”. Après avoir donné la description de la colonie française en Turquie il développe
sa conférence sur le rôle de la France en Orient, il estime que “
nous venons de commettre quelques grosses fautes
en Orient…
”. Il dit tout l’espoir qu’il a dans la Jeune Turquie qui est en train de prendre les commandes du pays,
il conclu en souhaitant que la France accompagne cette transformation “
… il est un destin de la France d’être une
grande éveilleuse de nations. La Jeune Turquie s’est jetée, en naissant, dans nos bras, sachons la garder…
Conférence donnée à partir de 1910. Elle prélude la parution de son ouvrage “
Vieille et Jeune Turquie
” aux éditions
Rousseau à Paris en 1911.
400 / 600 €
150
George SAND (Amantine Aurore Lucile Dupin, dite).
1 L. A. S., non datée, 2 pp. in-8 (bordure fripée)
et une P. A. S. Petites usures sur les bords.
La lettre est adressée à Monsieur le V
te
? (Illisible) “
Cher Monsieur d’A…( ?), remise enfin de deux ou trois rhumes…
je suis bien tentée par ce beau temps de monter à cheval dimanche avec Maurice (son fils ?). Pourriez vous nous
donner deux chevaux bien aimables… je voudrais le mien au bois de Boulogne à trois heures… Si vous veniez ces
soirs faire une partie de billard… Pardon de mon griffonnage je viens de cultiver mon jardin…
”.
1 P. A. S., manuscrite à la mine de plomb au dos du faux titre de son livre “
Lélia
” (Paris, Dupuy, 1833). 1 p. sur 4 ff.
(titre, faux titre, dédicace) déchirure sans manque au texte, brunissures. Ce sont les 4 premiers feuillets arrachés à un
exemplaire du livre.
A Rollinat. Je suis bien fâchée d’avoir écrit ce mauvais livre qu’on appelle Lélia non pas que je m’en repente…
Ceux là seuls qui soufrent des mêmes angoisses… l’ont bien compris
”.
Maurice Rollinat (1846 - 1903), auteur de “
Les Névrosés
” en 1883, fut l’un des meilleurs amis de George Sand.
Le livre “
l’abominable Lélia
”, comme l’appelait le critique Jules Janin est un brûlot contre le mariage, inspiré par la
passion que l’auteur vécut avec Marie Dorval.
500 / 700 €
150