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Jean GIONO
. CORRESPONDANCE. Important ensemble de 30 L. A. S. (environ, dont 2 à 3 copies).
Toutes adressées à son ami le libraire Jean-Pierre Rudin.
Cette correspondance commence le 23 février 1948. Il y est question de sa cheminée qui ne tire pas
“
… Elle ne tire toujours pas à moins qu’on entrebâille la porte en face… Mon ami Lucien Jacques, le
peintre de fresques…
”. Il commande un stylo qui lui causera beaucoup de soucis, qu’il raconte dans les
lettres suivantes. Le fonctionnement des stylos semble être une obsession pour Giono.
Dans les années 50 les lettres d’amitié se succèdent. Il évoque son livre “
Un hussard sur le toit
”. Dans une
lettre il exprime son souhait de voir le Club des Libraires éditer “
mort d’un personnage
” et il donne les cinq
raisons qui dictent ce souhait. Quelque fois il donne son avis : “
… Je crois que la librairie, torpillée par les
incessantes campagnes de calomnies systématiques, est à l’agonie pour l’instant…
”. Un lettre poignante
adressée, en 1956, à Rudin, militaire rappelé pour la guerre en Algérie “
… Vous voilà donc embringué
dans cette histoire de fous… tous ces médiocres aux prises avec les événements ordinaires…
”. Plus loin,
“
… Je termine Le Bonheur Fou, suite au Hussard …
”. (1 L. A. S. plus copie annotée).
Les années 60 débutent par une lettre dans laquelle il fait part d’un projet pour son livre “
Noé
”, et aussi
de ses ennuis de santé “
… J’ai eu cet été des incidents cardiaques…
” (L. A. S. accompagnée d’une copie).
Une longue lettre du 27/11/63 (avec sa copie), donne son avis sur une traduction, mais surtout et d’une
façon savoureuse, sur le prix Goncourt de cette année là “
… oui, Goncourt déplorable, médiocre, donné à
un emmerdeur de première classe…
”. Lettres de remerciements, d’amitié. Il commande “
… deux grosses
bagues en or massif pour ma femme et moi… nous allons fêter nos noces d’or…
”. Cette correspondance se
termine début 1970 avec la carte de vœux 69-70.
JOINT
: 1 enveloppe postale et une carte postale “
Premier Jour d’Émission
” (24/3/70), représentant la
photo de l’auteur à sa table de travail par Jean Dieuzaide.
JOINT
: Un important dossier de coupures de journaux concernant Jean Giono.
800 / 1 000 €
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Jean GIONO
. JOAILLIERS FRANÇAIS. Septembre 1959. Texte imprimé en blanc sur fond gris
dans un sous-verre avec encadrement argent, vertical de 31 x 50 cm.
Beau texte inédit à la gloire des joyaux, et pierres précieuses demandé par les joaillers français.
“
D’où vient le vert de l’émeraude sinon d’un matin
sur la mer ! Sinon du transparent d’une vague…
”.
30 / 50 €
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Charles MAURRAS.
PROCÈS DE CHARLES MAURRAS, devant la Cour de Justice du Rhône.
Janvier 1945.
Copie d’extraits de sténographie des débats concernant l’un des témoins, défenseur de Maurras. Copie d’un
extrait du journal “
Combat
” du 27 janvier 1945, commentant la peine de mort requise à l’encontre de Maurras.
Original de la convocation par huissier des témoins Lyonnais au procès commun de Charles Maurras et
Maurice Pujo.
Deux photographies de l’époque (19 x 14 cm) représentant Maurras et Pujo lors du procès en janvier 1945.
JOINT
: Une belle photographie (13 x 20 cm) dans la foule, à Maillane, le 8 septembre 1940. Cliché
Goirand, agrandissement par Blanc et Demilly. Large encadrement portant un envoi autographe signé de
Maurras au photographe.
100 / 200 €