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BRUEYS (David Augustin de).
RÉPONSE AUX PLAINTES DES PROTESTANTS CONTRE LES
MOYENS QUE L’ON EMPLOYE EN FRANCE POUR LES RÉUNIR À L’ÉGLISE. Où l’on réfute les
calomnies qui sont contenuës dans le livre intitulé, La Politique du Clergé de France, & dans les autres
libelles de cette nature.
PARIS, MABRE-CRAMOISY, 1686.
Un volume, in-12, de (20) ff., 295 pp., (1) p.,
pleine reliure muette de l’époque en peau retournée. Dos à nerfs portant une trace ancienne d’étiquette papier.
Petites usures aux coiffes et sur un coin.
Seconde édition (même année que la première).
Cachet ex-libris à sec.
David Augustin de Brueys (1641-1723), élevé dans le religion protestante, fut converti par Bossuet et se fit ordonner
prêtre. Il publia de nombreux ouvrages de théologie.
100 / 200 €
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BUCHOZ (Pierre Joseph).
NOUVEAU TRAITÉ PHYSIQUE ET ECONOMIQUE, par forme de dissertations,
de toutes les plantes qui croissent sur la surface du globe... Seconde édition, revue, corrigée, augmentée.
PARIS,
CHEZ L’AUTEUR, 1787.
Un volume, in-folio, cartonnage éditeur muet avec divers petits frottements et petites
usures. Traces de mouillures dans la marge de quelques feuillets de texte seulement.
32 belles planches en couleurs représentant des plantes avec leurs fleurs ou leurs fruits. Nous avons, entre autre, le
tabac, le cacao, le thé, le café, le cachou, etc.
Premier volume seul.
300 / 500 €
239
BUTRÉ (M. de).
LOIX NATURELLES DE L’AGRICULTURE ET DE L’ORDRE SOCIAL.
À NEUCHATEL,
de l’Imprimerie de la SOCIÉTÉ TYPOGRAPHIQUE, 1781.
Un volume, in-8 de (2) f., 172 pp., pleine
reliure de l’époque en basane porphyre. Dos lisse très orné et doré portant le titre doré, filet doré sur les coupes,
tranches marbrées. Coins émoussés, petites épidermures.
RELIÉ AVEC : RÉFLEXIONS SUR LES AVANTAGES DE LA LIBERTÉ D’ÉCRIRE ET D’IMPRIMER SUR LES
MATIÈRES DE L’ADMINISTRATION, écrites en 1764... par M. l’A. M. [André MORELLET]. A LONDRES, et se
trouve à PARIS, chez les Frères ESTIENNE, 1775.
100 / 200 €
240
CALMET (Augustin).
COMMENTAIRE LITTÉRAL SUR TOUS LES LIVRES DE L’ANCIEN ET DU
NOUVEAU TESTAMENT.
PARIS, EMERY, 1714.
Un fort volume, in-4, de (2) ff., XCVI pp., 658 pp., (1) f.,
pleine reliure de l’époque en veau granité. Dos à nerfs très orné et doré portant une pièce de titre en maroquin
rouge. Une dentelle, incorporant des animaux, est dorée en encadrement des plats, large médaille dorée au
centre des plats, tranches jaspées de rouge. Fente, en pied, sur le mors du premier plat.
L’importante palette dorée au centre des plats serait
une représentation du droit d’une médaille française
frappée à la Monnaie sous Charles VII (1451).
Elle comporte une légende en deux lignes «QVANT-
FV-FAIT-SANS-DIFERANCE-AV-PRVDENT-
ROI-AMI-DE-DIEU-ON-OBEISSOIT-PAR-TOUT-
EN-FRANCE-FORS-A-CALAIS-QUI-EST-FORT-
LIEV». Cette légende encercle un écusson aux armes
de France, surmonté d’une couronne royale ouverte
et soutenue de deux branches de roses passées en
sautoir : au dessus, la lettre «R» coupant la légende,
surmontée d’une couronne royale ouverte et posée sur
un semis de fleur de lis.
Cette légende forme le quatrain suivant :
«Quand je fu fait, sans diferance,
Au prudent roi, ami de Dieu,
On obeissoit partout en France,
Fors à Calais qui est fort lieu ».
Les lettres romaines numérales de ce quatrain, sauf
les D, donnent la date 1451. Cette médaille serait
relative à l’expulsion des Anglais.
Consultez «Trésor de numismatique et de glyptique,
Médailles françaises », I
re
partie, pl. II, n°1. Et,
également, A. Vallet de Viriville, Médaille frappée
à la Monnaie sous Charles VII, dans l’Annuaire de
la Société française de numismatique, t. II (1867),
p. 210 et suiv., n° 1.
500 / 900 €
240