Vente Publique du 11 octobre 2014
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Comtesse du Monceau de Bergendael (1877-1952)
23.
Mathilde du MONCEAU de BERGENDAEL.
Maison et jardin en Méditerranée.
Est. 250 / 300
Huile sur panneau 34,5 x 35. Signée
«M. du Monceau»
en bas à gauche. Dans un cadre doré. Peintre post-
impressionniste de paysages, parcs et fleurs, née à Schaerbeek en 1877 et morte à Liège en 1952, la
comtesse du Monceau étudia à l’Académie de Liège où elle eut comme professeur Auguste Donnay, qui
l’influença fortement. Elle voyagea beaucoup (Arto).
Odilon Redon!: Le Juré d’Edmond Picard, 1887
24.
[REDON]. PICARD (Edmond).
Le Juré. Monodrame en cinq actes. Sept
interprétations originales par Odilon Redon.
Est. 8.000 / 10.000
Bruxelles, des presses de M
me
V
e
Monnom, 1887.
In-4 (29 x 23), plein vélin de l’époque avec décor doré (L. Claessens, relieur, Rue des Comédiens, 43,
Bruxelles), non rogné (étiquette du relieur à la garde).
Edition originale
ornée de 8 lithographies
originales hors-texte d’
Odilon Redon,
et d’un portrait de l’auteur à la manière noire par
Théo Van
Rysselberghe.
Les lithographies de Redon présentent un caractère symboliste, voire fantastique (excepté la
seconde, qui est un autoportrait); elles sont sous serpentes titrées, qui n’ont pas empêché une décharge sur
les pages opposées. La reliure est en bonne condition, sauf une trace de tache dans le haut du premier plat.
L’intérieur de l’ouvrage est frais.
Odilon Redon!: Frontispice des Chimères de Destrée, 1889
25.
Odilon REDON.
Frontispice du livre Les Chimères, de Jules Destrée. 1889.
Est. 300 / 400
Estampe, 14 x 9,5, sur une feuille 26 x 20,5. En très belle condition (sous marie-louise bleue). L’ouvrage
de Jules Destrée parut à Bruxelles, des presses de M
me
V
e
Monnom, en 1889.
Félicien Rops!: deux dessins originaux de 1864
26.
Félicien ROPS.
Deux dessins originaux très libres,
préparatoires aux deux
frontispices du «Théâtre érotique de la rue de la Santé», dans un exemplaire unique
de l’ouvrage.
Est. 10.000 / 12.000
L’ouvrage fut publié en 1864 en Belgique par l’éditeur Poulet-Malassis, pourvu de deux frontispices
(Rouir, 564, et Rouir, 577). Prétendument publié aux Batignolles (quartier du 17
ème
arrondissement de
Paris), le livre évoque ledit théâtre érotique de marionnettes qui fonctionna brièvement en 1862 et 1863.
Frontispice de la première partie :
Dessin à la plume sur carton fin,
16,5 x 10,4. Inversé par rapport à la
planche. Œuvre très aboutie, d’une grande finesse, sans les deux noms Héraclite et Démocrite sur le rideau
(ce qui correspond au premier état de l’eau-forte).
Frontispice de la seconde partie :
Dessin à la plume sur carton fin,
16,4 x 10,6. Inversé par rapport à la
planche. Œuvre très aboutie et de grande finesse. Elle s’inscrit dans un cadre de 13 x 8,2 (le cadre de l’eau-
forte mesurant 13,2 x 8,2). Il n’y a pas de changement notoire par rapport à l’eau-forte. Le texte n’est pas
présent, comme dans le premier état de l’eau-forte.
L’ouvrage comporte également une illustration, soit le fac-similé d’une invitation au théâtre érotique.
Description de le reliure de notre exemplaire : 2 parties en un vol. petit in-! (17 x 11) demi-chagrin et coins
rouge de l’époque, dos à 5 nerfs ornés de roulette dorée, compartiments ornés, gardes de papier à la cuve.
Bel exemplaire en belle condition.
Nous joignons un tiré à part de l’article de Pierre Istace,
Deux dessins
originaux de Félicien Rops pour le Théâtre érotique de la rue de la Santé,
paru dans
Le livre et l’estampe,
tome LIX, 2013, n° 179, qui permet de retracer la genèse des deux dessins et pose des conjectures
intéressantes.
La Femme au boléro
27.
Félicien ROPS.
La Femme au boléro. c. 1858.
Est. 100 / 150
Eau-forte, pointe sèche, 20,1 x13. Epreuve sur Chine fixé par un onglet à droite sur carton 36 x 28,7. Signé
«F. R.»
au crayon en dessous au milieu. 2
ème
état sur 4 (Rouir, 770). En belle condition.
Portrait gravé de Rops avec dédicace à Lemerre, 1895
28.
Adrien de WITTE (1850-1935).
Portrait de Félicien Rops. 1895.
Est. 400 / 500
Eau-forte, 20 x 14,5. Epreuve sur Japon 50,7 x 34,8. Porte, dans le bas de l’estampe, au crayon rouge, la
devise
«Deum spiro spero»
(
«Tant que je respire, j’espère!»
), et la signature
«F. R.»
de Félicien Rops.