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154. [COURS de TRAVAUX PUBLICS].
Manuscrit.
Perpignan, 1914-1918.
Important dossier sous chemise percaline et 3 cahiers in-8.
150/200 €
Important ensemble des cours d'ingénieur Travaux Publics d'Henri G., futur collaborateur de l'architecte danois
Dorph-Petersen ; il s'agit de la correspondance avec l'école par correspondance "Eyrolles", plusieurs circulaires du
ministère, et certificats de scolarité, avec l'ensemble des cours de l'Ecole Spéciale, les exercices avec corrections
de dessins topographiques, de trigonométrie, d'exercices graphiques, accompagnés de nombreux dessins à la
plume et lavis (exercices d'écriture, de trais & lavis, plans, projections, calculs…)
comportant de très beaux
plans sur lavis.
Sont joint 17 cahiers de cours pratiques d'arithmétique, algèbre, géométrie, physique, d'électricité,
mécanique, histoire naturelle, rédaction langue française.
155. [Expédition de MOREE]. Mr de MAUDUIT-DUPLESSIS,
commandant la frégate
la Duchesse de Berry.
P.S. "ordre pour la tranchée".
Au camp devant le château de Morée, 19 octobre 1828.
3 pp. bi-feuillet in-folio.
80/100 €
Dispositions du général Schneider, signées pour copie conforme par le capitaine de vaisseau Mauduit-Duplessis,
pour la mise en place du siège du château de Morée qui gardait le golfe de Corinthe (organisation des équipes de
sapeurs et leurs commandement, équipements et relèves, service des batteries, etc.) ;
La tranchée sera ouverte la
nuit prochaine devant le château de Morée. Tant que durera le siège, un colonel de jour aura le commandement
de toutes les troupes (…) Les service d'Et.-major de tranchée sera fait à tour de rôle par MM. de Lostende et
Barthélémy (…). La Brigade ayant 12 compagnies d'élite et 30 Cie du centre présente au camp, le service de la
tranchée se composera pour 24h de 4 compagnies d'Elite en armes et schakos, capottes pardessus la veste, de 6
Cie du centre pour le travail de jour et nuit et 3 pour le travail de jour (…) Les travailleurs devront être en
capotes, bonnets de police, giberne et l'arme en bandoulière ; ils seront conduits à la tranchée par l'adjudant-
major de jour (…). L'artillerie de terre et l'artillerie de marine seront dirigées par Mr le capitaine Thouvenin ; il
désignera les emplacements et fera construire les batteries (…) commandées par l'officier de la frégate française
ou anglaise qui aura fourni les pièces, et servies par les canonniers de l'équipage (…) Personne ne se montrera
sans ordre pardessus le parquet des tranchées (…).
156. Esprit FLECHIER.
1632-1710. Evêque de Lavaux puis Nîmes, un des plus grands prédicateurs de son temps.
P.S.
Montpellier, 17 janvier 1710.
1 pp. in-4 oblong, cachet aux armes sous papier en coin et timbre au verso ; en
latin.
80/100 €
Acte authentique de nomination du successeur du prieur Jean-Baptiste Ménard, Jacques de Nobile, prêtre du
diocèse de Carpentras, au prieuré de St-Martin d'Aubord près de Nîmes, contresigné par le notaire épiscopale
"Durand". Acte signé par le vieil évêque, peu avant sa mort alors qu'il était alité à Montpellier.
157. [FRONDE].
Correspondance adressée au protonotaire apostolique à Bargemon.
(1650).
5 L.A., 8 pp. grand in-4.
300/400 €
Intéressants extraits d'une relation qu'un ecclésiastique de Bordeaux envoie à son homologue du Vaucluse, sur les
événements de la Fronde ; il le renseigne sur les troubles politiques de l'époque, en particulier sur l'affaire de
Bordeaux (siège par La Meilleraye, voyage de Louis XIV et ses séjours à Cadillac et Libourne, grande entrée du
Roi et du cardinal de Mazarin, les démêlés entre Epernon et les ducs d'Enghien, de Bouillon, de Rochefoucault, le
prince de Marcillac, les tractations avec le Parlement demandant son pardon, etc.), l'insurrection à Aix et
Marseille, la pacification en Normandie et la situation de la guerre sur la frontière nord, la position de la Cour, etc.
(…) Il y a des nouvelles de Paris du 22 juillet qu'un courrier vient à
Monsieur de Tellier
secrétaire des
Commandemens que le Roy a laissé pour demeurer près monsieur le
duc d'Orléans
auquel Sa Maiesté a donné
toute authorité et pouvoir pandant son voyage (…) L'armée du Roy commandée par Mr le
maréchal du Plessis-
Praslin
a tellement grossy qu'après avoir défait un convoy de deux mille chevaux chargés des provisions, il a
contraint l'armée de
l'archiduc Léopold
et du
vicomte de Turenes
à quiter le siège de Guise et se retirer en
désordre en Flandres après avoir abandonné tout à fait les frontières. Leurs Majestés fussent parties le samedy
pour le voyage de Guienne sans quelques contestations de l'Assemblée générale du Clergé qui doit suivre le Roy.
Le clergé alla saluer Mr le duc d'Orléans et le supplia de représanter à leurs majestés les pertes qu'ils avaient
faite dans ces troubles de guerre (…). Leurs Majestés arrivèrent le mecredy dernier de juin à Paris où elles furent
recëues avec une réjouissance extraordinaire qui fut accompagnée des députations de tous les corps souverains et
de ville ; Mr le cardinal arriva de St-Quentin quelques momens après ; et d'abord on donna cognoissance de la
résolution qui avait esté prise pour le voyage de Guienne (…). Les ennemis sont toujours devant Guise dont le
château tient encore bon (…). Mr le marquis de Xerzé a esté emmené prisonnier à la cour chargé des dépêches
pour les ennemis. Mr le
duc de Richelieu
a paru de nouveau avec madame sa femme (…). Mr l'Evesque de