Belgicana
(1600-1665), célébrant la mort de l'infante Isabelle en 1633. Illustré de : un frontispice
figurant le cercueil de plomb où reposa l'infante avant la pompe funèbre, sommé de son
portrait et de ses armoiries, gravé d'après Nicolas Van der Horst par P. de Jode,- un portrait
de Philippe IV, neveu d'Isabelle, gravé d'après le même par Corneille Galle,- une planche
représentant le mausolée avec exposition du corps et la foule venue se recueillir, gravé
d'après Antoine Sallarts par P. de Jode,- une planche dépliante figurant l'épitaphe entouré
des saintes Claire, Eugénie et Isabelle, avec les armoiries de la reine, une foule pleurant
en dessous et le paradis au dessus, gravé d'après Antoine Sallarts,- une vignette de titre
au phénix,- un bandeau mortuaire,- et une lettrine figurant Chronos.
# Funck 349 (collation identique à notre ex.); # Kat. Berlin 3163 (id.); # Landwehr, S.E.,
n° 87 (signale un frontispice et 2 gravures); # pas dans Cicognara.
Joint
: [CHRISTYN, J.-B.].- Basilica Bruxellensis sive Monumenta antiqua, inscriptiones, et
coenotaphia aedis [...]. Amstelodami, Joannem a Ravesteyn, 1677, in-8° demi-vélin à petits
coins de l'ép. (lég. bruni, papier lég. frotté sur les extrémités). Édition originale illustrée de
2 in texto figurant Saint Michel et Sainte Gudule et d'une vignette armoriée sur le titre.
438 —
CORNELISSEN, Égide-Norbert.- [Miscellanea].
5 vol. in-8° (n.c., nombreuses annotations sur ff. interfoliés ou dans le texte, qqs ff. découpés, qqs pl. h.t., sans
la notice destinée à son futur bibliographe, collée dans le vol. E, et décrite par Quetelet).
Rel. de l'époque : demi-veau vert, dos lisses (dos absent à 1 vol., mors fendus, plats déreliés, dos passés).
Est.
:
200/ 250 €
Exemplaire de l'auteur
dans lequel il a rassemblé et annoté pendant les dernières années
de sa vie tous ses opuscules. Il en fit don en 1849 à Adolphe Quetelet, secrétaire permanent
dès 1834 de l'Académie royale de Belgique, démographe et fondateur de l'Observatoire
national. Cette donation est relatée par Quetelet qui hérita petit à petit de 5 volumes sur
les 28 promis, les 23 restants ayant été mis à l'encan par ses héritiers (4 autres furent
donnés à l'Académie et 3 au baron de Stassart). Leurs dos sont titrés : "A / Litteraria", "D /
Oratiunculae", "E. bibliographica", "K/ Instituta artium" et "L/ Monumenta". Le premier est
dédié à Quetelet et signé Cornelissen, "octogénaire".
Auteur de très nombreuses notules savantes relatives à notre histoire nationale, la littérature
ancienne, l'archéologie et la botanique, la vie de Cornelissen (1769-1849), homme spirituel
et lettré, se confond avec celle de l'histoire littéraire et artistique de Gand. Il se dévoua à
"faire revivre, chez nous, le goût des arts et des lettres, dont le culte se trouvait à peu près
abandonné en Belgique" (# op.cit. infra, p. 18). Il donna ses lettres de noblesse au Salon de
Gand dont il démontra l'utilité dès 1802. Amateur de botanique, il créa en 1808 la "Société
d'agriculture et de botanique", basée sur les expériences des jardiniers de la comtesse
Vilain XIIII et Mr Hopsomere, qui fut à l'origine des Floralies gantoises. La même année fut
fondée la "Société des Beaux-arts et de Littérature" de Gand dont il devint secrétaire et qui
fut à l'origine d'une collection d'ouvrages sur les arts et d'expositions (le peintre français
David y exposa une toile en 1818). Encourageant les édiles communaux à soutenir la vie
intellectuelle gantoise, il participa à la réinstallation de la "Société de Rhétorique" en 1812.
Membre de l'Académie depuis 1835, il était en charge de la rédaction des inscriptions
latines des médailles. Toutes ces activités se reflètent dans les opuscules ici conservés.
# A. Quetelet.- "Notice sur E.-N. Cornelissen [...]" in Bulletins de l'Acad. royale de Belg.,
XVII, n° 5, 35 pp.
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Persoonlijke exemplaren, verrijkt met talloze autografe aantekeningen, uit de reeks verzamelde
werken door de auteur geschonken aan Adolphe Quetelet, permanent secretaris van de Koninklijke
Academie. Cornelissen was de dynamische promotor van kunsten en letteren te Gent bij de aanvang
van de 19de eeuw en stichtte o.m. de "Société d'agriculture et de botanique", voorloper van de Gentse
Floralieën. Eigentijdse half-lederen banden (1 rug ontbreekt, scharnieren gesplit, platten gelost, ruggen
afgeschenen).