Des noirs et des blancs
«La palette du peintre photographe étant on ne peut plus restreinte, puisqu’il n’a à sa disposition que le noir et le blanc, ses
premières études, après avoir obtenu des images telles que telles, doivent donc se concentrer sur la recherche des noirs et des blancs
les plus vigoureux, et leur bonne distribution dans les ajustements qu’il composera et même dans les vues qu’il prendra sur nature.
Les images qui paraissent dans la chambre noire sur une feuille de papier blanc, offrent tant d’attraits, que l’on conçoit l’espoir
et le désir vif que tout le monde a manifesté de pouvoir les fixer à toujours (...)
Il serait hasardeux de fonder des espérances sérieuses sur la reproduction des couleurs sur les simples tons variés obtenus jusqu’ici
par divers opérateurs. Comme tout autre, j’ai obtenu mes tons variés, mais loin de prendre l’affaire au sérieux, je ne puis m’em-
pêcher de rire en songeant aux compliments flatteurs que j’ai reçus pour une certaine épreuve, un monument d’un ton roux chaud
se détachait sur un ciel d’un beau bleu (...) La reproduction des couleurs du spectre solaire est la meilleure étude à faire (...)»