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196.
José Antonio PAVÓN
(1754-1840) botaniste et voyageur espagnol, il publia avec Ruiz Lopez la
Flora Peruviana
. L.A.S., cosignée par Hipolito Ruiz (1752-1816), Lima 1
er
avril 1787, à Charles-Louis
L’Héritier de Brutelle ; 2 pages in-fol. ; en espagnol.
300/400
Lettre des deux botanistes à la fin de leur expédition botanique au Pérou.
Ils le remercient de l’envoi de nouvelles souches de plantes, et lui adressent trois dessins enluminés de nouvelles
espèces de plantes de genre nouveau des
Heptandrias
, accompagnés de quatre descriptions… Joseph Dombey
lui remettra également un paquet de semences curieuses…
197.
Jean-Rodolphe PERRONET
(1708-1794) architecte et ingénieur des ponts et chaussées. L.A.S., Paris
23 novembre 1756 ; 1 page in-4 (beau portrait gravé par Cochin fils et Quenedey joint).
300/400
« L’Academie vient de m’admetre une seconde fois au nombre des architectes qu’elle propose pour la place qui
s’y trouve vacante. Je suis sensible come je le dois à cete faveur et rien ne manquera à ma satisfaction Monsieur si
vous daignés m’accorder votre suffrage pour estre admis dans cete compagnie »…
198.
Antoine PETIT
(1722-1794) anatomiste et médecin. L.A.S., Paris 16 mars 1756, à Pierre-Antoine
Marteau, docteur en médecine à Aumale ; 3 pages in-4, adresse (beau portrait gravé joint). 400/500
Belle lettre médicale. Il lui a adressé aujourd’hui 4 douzaines d’exemplaires de l’
Analyse
des eaux de Forges
,
avec les livres qu’il demandait, « à l’exception du Mead
De variolis
; M
r
Cavelier ne l’a point separé ; ce traité
est renfermé dans le receuil des écrits du Docteur Mead dont le dit Sieur Cavelier a donné une édition il y a
quelques années […] J’ay donné de votre part un exemplaire de votre ouvrage à chacun de M
rs
les examinateurs :
et j’en ay distribué d’autres à mes amis, j’ay taché de les bien placer : j’ay la satisfaction d’en voir tout le monde fort
content »… Quant aux maladies, elles ont sans doute été balayées par le vent du Nord. « Je me souviens d’avoir
guery des enfants attaqués de petite verolle maligne et qui etoient dans le même cas que celuy dont vous me parlés
[…] je leur ay donné l’émétique et j’ay fait appliquer les cantharrides à large dose : comme vous j’avois été appellé
fort tard. Il me paraît que la peripneumonie dont vous me rapportés les principaux accidents est le
Peripneumonia
notha
si bien traitée par Boherraave : je m’etonne que pour sa guerison vous n’ayés pas songé aux vesicatoires :
le millet qui survient indique pourtant ce remede. Je l’administre toujours en pareil cas. Nous n’avons rien de
nouveau icy qu’une grande affaire entre le parlement et le grand conseil, le Roy decidera :
fiat Pax domini
»…
199.
Jean-François PILÂTRE DE ROZIER
(1756-1785)
physicien, chimiste et aéronaute, il mourut en tentant
de tranverser la Manche en montgolfière. L.A.S., au
v[ieux] musée ce 20 [1783], à un duc [Louis-Joseph
d’Albert d’Ailly, duc de Chaulnes] ; 1 page in-4
(portrait gravé joint). 700/800
Ainsi que le duc l’en a chargé, « je ferai mon expérience
sur les fluides aériformes, aujourd’hui à 10 heures, chez
M. de Longchamp. Je vous aurai mille obligatons si vous
vouliez bien en faire part à M. de Faujas de St Fond »…