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Mercredi 7 mai 2014
OGER - BLANCHET
DORGELÈS
Roland (Roland Lécavelé, dit) [Amiens, 1885 - Paris, 1973], écrivain
français.
Ensemble de 26 lettres ou cartes autographes signées, adressées à sa secrétaire
Betty Strauss à la fin de sa vie. Sont joints également des fragments de manuscrits
autographes de R. Dorgelès (60 pages in-8°).
On joint des lettres de Mme Dorgelès à Betty Strauss.
— Des lettres et manuscrits de Maurice Genevoix à B. Strauss (Betty Strauss a été
aussi la secrétaire de M. Genevoix et de l’historien Jules Bertaut), des brouillons de
lettres à des personnalités.
— Des lettres de Jules Bertaut à Betty Strauss.
400 / 500
35.
36. DORGELÈS
Roland (Roland Lécavelé, dit) [Amiens, 1885 - Paris, 1973],
écrivain français.
Manuscrit autographe «
Les Croix de bois - Scénario
». 182 pages in-8°.
Manuscrit pour l’adaptation au cinéma avec Pierre Blanchar et Charles
Vanel.
Les 182 pages autographes, numérotées, sont montées sur onglets sous une
reliure en vélin ivoire à décor doré, avec lacets de fermeture. Sont incluses, à
la fin du manuscrit, 26 photographies du film (certaines photographies avec
le cachet Pathé Natan).
Les Croix de bois
, chef-d’œuvre de Roland Dorgelès, engagé volontaire,
est un témoignage exceptionnel sur la Première Guerre mondiale. Avec un
réalisme parfois terrible mais toujours d’une généreuse humanité, la vie des
tranchées nous est décrite dans toute son horreur et aussi sa bouffonnerie,
son quotidien et ses moments d’exception. Le film, réalisé par Raymond
Bernard en 1931, est sorti le 17 mars 1932 à Paris au cinéma “Moulin
Rouge”.
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DORGELÈS
Roland (Roland Lécavelé, dit) [Amiens, 1885 - Paris, 1973], écrivain français.
Pièce autographe. [Fin 1972] ; 1 page in-8° encadrée. Émouvants derniers mots écrits par
Roland Dorgelès d’une écriture tremblotante :
«
Je veux essayer d’écrire
Écrire était ma joie
Écrire était ma raison de vivre
Je voudrais écrire
Je voudrais écrire, écrire, écrire,
Pas un reproche à ma femme
Ma tête est vide, vide
Ce traitement portera-t-il ses fruits ?
J’ai une femme courageuse, courageuse,
Toutes les postures me sont pénibles
[…]
Je ne peux plus, je ne peux porter ma plume.
»
Madeleine Roland Dorgelès ajoute au dos : «
Ceci pour montrer que jusqu’à son dernier jour,
un artiste ne pense qu’à son art.
»
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