Binoche et Giquello. Livres anciens et modernes - page 108

352 SODERINI (Giovanni Vittorio), Bernado DAVANZATI BOSTICHI et Lionardo GIACHINI. Trattato della
coltivazione delle viti, e del frutto che se ne puo cavare.
Florence, Filippo Giunti, 1600.
3 parties en un volume petit
in-4, demi-basane marbrée, dos lisse orné, tranches mouchetées de bleu (
Reliure du début du XVIII
e
siècle
).
1 800/2 000
Gamba, n°924. — Oberlé,
Kilian Fristch,
n°67. — Simon,
Bibliotheca Vinaria,
83.
Édition originale très rare de ce recueil consacré à l'œnologie et la gastronomie italiennes.
Le premier ouvrage est un traité de viticulture, composé par l'agronome florentin Soderini (1526-1596). Le second,
intitulé
Coltivazione Toscana, delle viti, e d'alcuni arbori,
est un traité sur la vigne en Toscane. Dans le dernier, qui est
une lettre écrite par Lionardo Giachini à Filippo Valori en 1527, l'auteur fait l'éloge du melon.
Ex-libris manuscrit ancien effacé sur le titre.
L'exemplaire a été placé dans une reliure ancienne, la doublure et les gardes ont été renouvelées. Le faux-titre de la
seconde partie est mal relié au début du volume avec les autres feuillets liminaires. Mouillure et quelques restaurations
de papier à l'angle supérieur des derniers feuillets.
353 SOLINUS (Caius Julius). De memoralibus mundi. [Au colophon] :
Venise
, [Johannes Rubeus],
10 mars 1498.
In-4, basane granitée, dos orné, pièce de titre rouge, tranches mouchetées de rouge, étui de plexiglas (
Reliure du
XVII
e
siècle
).
2 600/3 000
Goff S622. — GW, M42832. — HC 14885. — Proctor 5146.
Edition incunable vénitienne attribuée à Johannes Rubeus, imprimée en caractères romains à 40 lignes par page.
Ce traité sur les merveilles du monde est l'œuvre du grammairien Caius Julius Solinus (III
e
siècle de notre ère) et l'une
des plus importantes sources pour l'étude de la cosmographie jusqu'au Moyen-Âge.
Exemplaire où les majuscules et les titres de chapitre ont été rubriqués ou soulignés à l'encre rouge.
Cachet à l'encre bleue en pied du titre. Ex-libris armorié gravé de Lord Willoughby de Broke, et ex-libris de Lawrence
Henry Ott.
Charnières supérieure fendue, coiffe de tête arrachée.
354 [SOMAIZE (Antoine)]. Les Veritables pretieuses. Comedie.
Suivant la copie imprimée à Paris, Jean Ribou, 1660
.
Petit in-12, demi-veau fauve, dos lisse portant le titre doré en long, non rogné (
Reliure du XIX
e
siècle
).
200/300
Contrefaçon hollandaise ou bruxelloise, avec l'achevé d'imprimer daté du 7 janvier 1660. Elle parut la même année que
l'originale parisienne.
Cette mise en vers des
Précieuses ridicules
est l'œuvre de l'un des principaux antagonistes de Molière.
Ex-libris armorié gravé d’A. Brölemann.
Salissures sur le titre et dans la marge de quelques feuillets. Reliure très usagée, charnière inférieure fendue.
355 SORESINA VIDONI (Bartolomeo, comte de). La Pittura cremonese.
Milan, dalla Societa Tipog. De Classici
Italiani, 1824.
In-folio, demi-maroquin à long grain brun, dos orné, non rogné (
Reliure de l’époque
).
600/700
Première édition de cet important ouvrage sur l'histoire de la peinture et les peintres de Crémone, illustrée d’un portrait
et de 26 planches gravés en taille-douce.
Légères rousseurs. Un coin très fragilisé.
356 SPELEN VAN SINNE vol scoone moralisacien [...]. — Spelen van sinne vvaer inne alle oirboirlijcke [...].
Anvers,
Willem Silvius, 1562.
Ensemble 2 parties en un volume in-4, veau brun clair, bordure dorée ornée d’une roulette entre
deux doubles filets, armoiries au centre, écoinçons dorés, dos orné, tranches dorées et ciselées (
Reliure de l’époque
).
1 000/1 200
Très rare édition originale de de cette publication officielle décrivant le dernier « Landjuweel », qui se déroula en août
1561 à Anvers. Ces tournois dramatiques existaient depuis le XV
e
siècle et opposaient les sociétés littéraires de diverses
villes des anciens Pays-Bas, qui s’affrontaient sur des concours de rhétorique.
L’édition est imprimée en caractères gothiques et en romain, avec les chartes du concours en caractères de civilités.
L’illustration comprend une vignette représentant un théâtre antique, 19 blasons des sociétés littéraires participantes,
15 grandes figures montrant les pièces de théâtre qui furent jouées, et un grand rébus à pleine page, soit en tout 36
gravures sur bois. La marque typographique de l’éditeur figure sur les derniers feuillets de chaque partie.
Jolie reliure sortant très certainement d’un atelier local. Les armoiries centrales, mettant en scène des écureuils et des
loups affrontés, n’ont pas été identifiées.
Ex-libris gravé Édouard de Coussemaker. Ex-libris manuscrit sur une garde :
Émile Picot
.
Manquent les 2 planches hors texte, dont une qui se déplie. Quelques rousseurs et petites mouillures marginales claires.
Les 59 derniers feuillets de la première partie sont mal reliés à la suite de la deuxième partie. Frottements et éraflures,
coiffes arrachées et charnière supérieure en partie fendue avec nerfs du dos apparents.
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