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71 MANUSCRIT. —DUHAMEL DU MONCEAU (Henri-Louis). Brouillon autographe d'étude sur la salubrité de l'air.
S.l.n.d. [entre 1745 et 1759]. 17 pages in-4 (246 x 188 mm), à l'encre brune sur papier filigrané daté 1742.
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I
NTÉRESSANT MANUSCRIT AUTOGRAPHE
du physicien, académicien et inspecteur de la Marine de Louis XV, Henri-Louis
Duhamel de Monceau (1700-1782), portant sur l'hygiène à bord des navires.
Suite au désastre sanitaire qu'a connu l'escadre du duc d'Anville en 1746 et soucieux d'améliorer les conditions de vie
des marins, Duhamel de Monceau entreprend, dès 1749, de développer ses réflexions sur l'influence de l'air sur la santé.
En 1759, il publie les
Moyens de conserver la santé aux équipages des vaisseaux.
Après de fructueuses recherches qui le mènent à identifier plusieurs facteurs déclenchants à l'origine des maladies
épidémiques en mer, il propose d'installer des systèmes d'aération et de chauffage des cales des navires afin de prévenir
les épidémies.
À travers ces pages, Duhamel de Monceau s'attache à formuler les principes scientifiques essentiels à la base de tout
progrès sanitaire : la nécessité de respirer un air pur pour vivre en bonne santé, ainsi que les poids respectifs de l'air chaud,
de l'air froid, de l'air pur et de l'air vicié. Attentif à la santé aussi bien qu'au confort, il préconise le chauffage de l'air
canalisé par un tuyau vers un âtre brûlant, puis redirigé grâce à sa perte de masse à travers murs et plafonds dans diverses
pièces jusqu'à son évacuation vers l'extérieur.
Il semblerait que ce manuscrit ait été une ébauche de synthèse pour une étude à paraître dans les
Mémoires de l'Académie
des Sciences.
Quelques ratures et corrections. Papier légèrement roussi.
72 MARGUERITE DE NAVARRE. Les Memoires.
Paris, Jouxte la copie imprimée par Charles Chappellain, 1629
.
In-8, vélin ivoire rigide, dos lisse portant en long le titre en capitale à l’encre (
Reliure de l’époque
).
300/400
Édition publiée un an après l’originale, par les soins d’Auger de Mauléon de Granier.
Elle est précédée d’un éloge des œuvres de la reine Marguerite :
Son titre est un charme si puissant, qu’il faut estre
merveilleusement stupide pour n’estre point attiré à la lecture de l’ouvrage qui est en suitte, & les choses qu’il traitte
sont si agreables, & si elegamment esrites, que celuy n’a aucune cognoissance des belles choses, qui n’avoüe que cet
escrit a toutes les perfections qui sont requises pour exciter l’admiration dans les esprits bien faits. Que Rome vante tant
qu’il luy plaira les Commentaires de son premier Empereur, la France a maintenant les memoires d’une grande Roine
qui ne leur cedent en rien.
Ex-libris manuscrit du XVIII
e
siècle en tête du second feuillet :
d’harambure
. Quelques taches claires à la reliure.
73 MARIETTE (Jean). L'Architecture française.
Paris et Bruxelles, G. Van Oest, 1927-1929.
3 volumes in-folio,
demi-vélin blanc, dos lisse, pièce de titre verte, tranches lisses (
Reliure de l'époque
).
400/500
Réimpression de l'édition originale de 1727, publiée par les soins de Louis Hautecoeur.
Elle est illustrée de 562 planches montées sur onglets.
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