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220 SAINT-IGNY (Jean de). Elemens de poutraiture ou La metode de representer & pourtraire toutes les parties du
corps humain.
Paris, François L'Anglois, dit Chartres
, s.d. [vers 1630]. Petit in-8, box mastic, sur le premier plat
composition ajourée représentant une torsade, le même motif repris et poussé à froid sur le second plat, doublures
bord à bord du même box, dos lisse portant le titre en majuscules dorées et le nom de l'auteur en long en minuscules
noires, gardes de nubuck gris foncé, tranches dorées, chemise demi-box à recouvrement, étui (
Renaud Vernier
1990
/
E. D. Claude Ribal
).
12 000/15 000
€
Duportal, n°646. — Frère, II, 496. — Robert-Dumesnil, VIII, 173-188.
Second tirage de ce remarquable et très rare traité sur le dessin et la peinture composé par le peintre, sculpteur, graveur
à l’eau-forte et théoricien rouennais Jean de Saint-Igny (né vers 1595-1600 et mort après 1649), qui semble avoir illustré
et gravé lui-même tout son ouvrage.
Le recueil comprend un titre-frontispice à portique portant sur le tympan les armoiries du dédicataire, Michel Larcher,
sieur d’Olisy, 2 feuillets de dédicace, 43 pages de texte et une page contenant le privilège daté du 18 octobre 1630. Il est
orné de 12 sphéroïdes et bustes gravés au trait dans le texte et d’une planche hors-texte représentant un autre buste.
Le traité comporte également, en appendice, 3 suites d’estampes gravées à l’eau-forte par
Saint-Igny
.
La première suite comprend 6 planches non chiffrées gravées en taille-douce, chacune avec un buste, trois d’hommes
et trois de femmes.
La seconde est formée de 25 planches chiffrées de 1 à 25, dont un titre-frontispice montrant Jupiter le foudre en main.
Celles-ci représentent des portraits vus de profil, de face ou de dos, d’hommes et de femmes en costumes de l’époque
Louis XIII.
Enfin, la troisième et dernière suite se compose de 26 pièces numérotées de 1 à 26, représentant de superbes et curieuses
figures anatomiques d’hommes, de femmes et d’enfants, les uns debout, les autres assis, dans des paysages finis.
Certaines d’entre elles sont pointées. Cette suite est accompagnée de l’estampe non numérotée représentant une
bacchanale de huit enfants, tous gravés au trait dans un paysage fini.
C
E RECUEIL RENFERME AU TOTAL
72
PLANCHES PAR
J
EAN DE
S
AINT
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GNY
,
SOIT L
’
ESSENTIEL DE SON ŒUVRE GRAVÉ
.
À la suite du recueil, on a relié :
– En premier tirage, une suite intitulée
Libro novo da Dissegnare
, due à Giovanni Luigi Valesio (1583-1650) et gravée
en taille-douce par
François Collignon
(né au début du XVII
e
siècle et mort après 1685), un des élèves de Jacques Callot.
Publiée à Paris chez François L’Anglois dit Ciartres [sic], aux alentours de 1630, elle contient un titre-frontispice et 18
pièces anatomiques (nus humains) et portraits gravés au trait (cf. IFF,
Graveurs du XVII
e
siècle
, III, p. 104 et suivantes,
n°60-79).
– 4 autres estampes gravées à l’eau-forte, dont trois dues à un maître non identifié et représentant des angelots, et une
gravée par
Pierre Biard le fils
montrant Jonas d’après Michel-Ange (cf. Robert-Dumesnil, V, p. 107, n°22).
T
RÈS BEL EXEMPLAIRE DANS UNE INTÉRESSANTE RELIURE AJOURÉE PAR
R
ENAUD
V
ERNIER
.
Exemplaire lavé. La première et la seconde suite de Saint-Igny sont interverties.
86
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