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(Hill)
76
SONNERAT (Pierre).
Voyage à la Nouvelle Guinée
, dans lequel on trouve la description des lieux, des observations
physiques & morales, & des détails relatifs à l’histoire naturelle dans le règne animal & le règne végétal.
Paris, Ruault, 1776
.
In-4 de 1 frontispice, xii pp., (2) ff. de table, 206 pp., (1) f. de privilège, 118 planches : veau porphyre, dos à nerfs orné d’un
cerf doré répété, pièce de titre de maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, coupes filetées or, tranches marbrées
(reliure de l’ époque)
.
Edition originale.
Elle est illustrée de 119 planches hors texte, dont 6 dépliantes, gravées par Avril, Martinet et Baquoy d’après
les compositions de Sonnerat lui-même : vues des Seychelles et de l’île Coëtivy, de la Caldera, de Sambouangue, une
machine pour pêcher, palmier de l’île Praslin, le rocou, la sapotte negro, tourterelles et pigeons, cailles, gobbes-mouche,
martins pêcheurs, pics, perruches, courlis, coucous, pélicans, oiseaux de paradis, promerops, manchots, le cacao, le citron, la
muscade, le girofle, etc. Les planches 90 et 91, comptées séparément dans la table des illustrations, forment une seule planche.
Un grand livre d’ornithologie.
Naturaliste et voyageur, fils du gouverneur de l’île Maurice, Pierre Sonnerat (1748-1814) se joignit à une expédition chargée
d’étudier et de ramener arbres et épices des Philippines et des Moluques. Contrairement au titre qu’il donna à sa relation,
Sonnerat ne visita pas la Nouvelle-Guinée. Il collecta de précieuses informations sur les Philippines, mais aussi sur les
Seychelles et les Moluques. Son livre est particulièrement remarquable par son illustration ornithologique, de loin la part la
plus importante des 120 gravures. Hill fait observer que la planche 106 est l’une des premières représentations du Kookaburra
d’Australie décrit comme « grand martin-pêcheur de la Nouvelle-Guinée ».
On doit à Sonnerat l’introduction de l’arbre à pain, du cacao et du mangoustan dans les îles de France et de Bourbon. Les
riches collections qu’il recueillit durant ses voyages enrichirent le Cabinet d’histoire naturelle de Paris : Linné donna son nom
à un arbre qu’il avait découvert sur la côte Malabar.
Bel exemplaire. Le dos de la reliure est orné d’un joli fer animalier doré figurant un cerf.
Quelques très discrètes restaurations.
(Hill, nº 1606 : « Although he titled the present work
Voyage à la Nouvelle Guinée,
Sonnerat’s ship never got closer to New
Guinea than Gebi island, which was inhabited by Papuans. He relates his observations of the Philippines, particularly Manila,
Luzon, Mindanao, and Yolo, as well as his descriptions of the Seychelles, the Moluccas, and his ship’s daring sail among the
pirates of the Sulu islands. Particularly important in this volume are the finely engraved depictions of birds, which comprise
most of the 120 plates and which are after Sonnerat’s own drawings. One plate is particularly notable as one of the earliest
illustrations of the Australian laughing Kookaburra (…). The model for this plate was caught by Sir Joseph Banks on the east
coast of Australia, and given to Sonnerat when the two met at the Cape of Good Hope ».- Ronsil,
Bibliographie ornithologique
française
, 1948, n° 2808.- Pritzel, 8773.- Polak,
Trésor,
pp. 124-125.)
3 000 / 4 000
€
76