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Un album de papiers peints en partie illustrés par Gustave Doré
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[AUBERT].
Ces Chinois de Parisiens.
Paris, Aubert & Cie, sans date
[1851].
Album in-folio oblong de 56 planches, broché, cartonnage de papier rose imprimé
en lettres dorées et ornementées.
Premier tirage en album. Exemplaire complet, tiré sur papier vert.
56 planches de croquis burlesques et de caricatures, dont 10 de Gustave
Doré :
une fête de village ; dessin de circonstance ; encore les collégiens ; un bal
champêtre dans la banlieue de Paris ; les bains de mer ; internes et externes ; la vie en
province
(4 planches).
On y trouve aussi des compositions d’Edouard de Beaumont, de Gustave Janet,
H. Emy, Ed. Morin, Lorentz, Bertall, Forest, Bouchot, etc.
L’éditeur Aubert a publié six rouleaux de “papiers peints comiques” qu’il annonçait
ainsi dans une publicité : “Ces papiers peints contiennent un nombre infini de
dessins non politiques par les dessinateurs du
Journal pour rire,
les dessins sont
tous variés, non seulement dans toute l’étendue du rouleau, ce qui n’existe jamais
dans les papiers peints ordinaires, mais encore dans six rouleaux différents, en
sorte qu’on peut tapisser une pièce de six rouleaux sans qu’un seul dessin se trouve
répété.” Il y eut des tirages sur cinq papiers de couleurs différentes : bleu, vert,
rose, jaune et blanc.
Ces Chinois de Parisiens
forment un album réunissant les illustrations découpées
dans les feuillets du premier rouleau des papiers peints comiques. La première
annonce du
Journal pour rire
le concernant a paru le 14 décembre 1851” (Leblanc).
Bon exemplaire en cartonnage décoré de l’éditeur.
Habile restauration au dos. Etiquette du libraire et papetier
Susse Frères
, voisin
d’Aubert, place de la Bourse.
800 / 1 000
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[BALZAC]. BERTALL (Albert d’Arnoux, dit).
H. de Balzac.
[
Paris, 1855
].
Plaque de cuivre gravée (28,5 x 20 cm), encadrée sous verre.
Grand et beau cuivre original : il offre le fameux portrait de Balzac
gravé d’après Bertall.
“L’un des plus beaux portraits connus de Balzac” (Galantaris). L’écrivain est
représenté à mi-corps, en robe de moine à capuche, les bras croisés, de trois quarts.
Le portrait a été dessiné par Bertall en 1847 et fut gravé en 1848 par A. Lemoine
pour servir de frontispice aux
Œuvres complètes
illustrées publiées à Paris par
Furne et Dubochet entre 1842 et 1848. L’estampe fut livrée avec le tome XVII. La
composition a donné lieu à de nombreuses interprétations au cours du XIX
e
siècle.
Le cuivre original conservé ici, qui fut exposé à la Maison de Balzac en 1971,
est signé “Berthall [sic] del.” Il ne porte aucun nom de graveur. Il fut gravé pour
l’éditeur Houssiaux et servit de frontispice aux rééditions des œuvres de Balzac
qu’il donna à partir de 1855.
(Christian Galantaris,
Les Portraits de Balzac connus et inconnus,
Maison de
Balzac, 1971 : nº 136 pour le dessin original de Bertall de 1847, nº 142 pour le
tirage du portrait gravé sur cuivre de 1855 et nº 142 bis pour la plaque de cuivre
originale décrite ici).
1 000 / 1 500
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