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ROCHEFORT (Henri, 1830-1913) journaliste, pamphlétaire et homme politique.
22 lettres autographes signées,
[186?-1913 et sans date.], à divers.
29 pages formats divers.
–
186.
, à un ami (en-tête
Office des Théâtres
), au sujet d’un procès intenté par Lévy. –
[Genève janvier
1878]
, à Picard, au sujet d’un article sur Raspail qui vient de mourir. –
13 février 1878
, à un confrère
journaliste, le chargeant de porter une lettre à Albert de Mun par qui il se considère comme insulté
et offensé, pour lui proposer de se battre en duel à Bâle... –
Genève 27 mars 1879
, à Carny, au sujet
du proscrit Slomzinsky à a La Tour de Peilz. –
Genève Lundi [avant 1880]
, à un confrère, à propos
de Naquet et de la
Gazette officielle de Nouméa
... –
[Avant 1880]
, à Maret : “ne pouvant pas plus
vivre de l’air de l’exil que de l’air du temps”, il réclame les 5.800 francs que lui doit
La Marseillaise
,
et suspend sa collaboration au journal... –
25 mars 1882
, au sujet d’un duel : “L’outragé, c’est moi
qui attends encore depuis plus d’un an la réparation par les armes que j’ai demandée à M. Reinach
pour les calomnies et les vols qualifiés dont il s’est rendu coupable à mon égard”... –
[Décembre 1883]
,
à Raymond Deslandes, directeur du Vaudeville : “Je n’ai jamais été roi, mais j’ai été assez en exil
pour que vous m’accordiez une loge”... –
Samedi [décembre 1887]
, à son amie Clémence d’Ennery,
la remerciant pour la photo d’un tigre, s’inquiétant pour la santé de D’Ennery... “J’ai passé par des
transes atroces au moment de l’élection présidentielle. Ferry nommé c’était la guerre civile pour
tout le monde et probablement la mort pour moi. Enfin c’est calme pour le moment mais Carnot
est si empoté qu’il finira peut-être par donner sa démission et tout sera à recommencer”... –
[1888]
,
à Raymond Deslandes, directeur du Vaudeville, demandant une baignoire pour
Les Surprises du
divorce
. –
188.
, à un confrère (en-tête
L’Intransigeant
), remerciant pour un article qui “ne s’adresse pas
seulement à l’auteur de 50 pour 100, mais au confrère en journalisme”... –
17 juillet 1893
, à son neveu
le journaliste André Vervoort, sur la trahison de Paul Déroulède et la conduite de
L’Intransigeant
...
–
15 novembre 1900
, à Paul Escudier, vice-président du Conseil de Paris (pneumatique). –
2 octobre
1905
, à sa femme “Margotin”, à propos de sa collection de tableaux. –
8 décembre 1909
, au peintre
Alfred Roll, sur son portrait. –
9 janvier 1913
, à une amie, parlant de sa santé et de sa maladie à la
fin de sa vie : “Je cherchais mes mots et je ne les trouvais pas”... –
1
er
juillet
, à un docteur, à propos
de la santé de son fils Octave après une fracture en Algérie. –
Lundi
, remerciant d’un article : “je
passe mon temps à déguiser ma pensée comme Stephen le chef des fenians tantôt en pierrot tantôt en
polichinelle”... – À son cher Brébant : il est à Cabourg et le prie de lui avancer 100 francs. – À M.
Georg, à propos de
La Lanterne
: “Il n’y a plus que des collections petit format. Le prix des soixante
quatorze numéros est 15 francs”. – À un confrère, remerciant d’un article flatteur... Etc.
On joint 2 cartes de visite autographes, l’une concernant Séverine (“vieille pie grièche”), l’autre adressée
à Georges Laguerre.
500 / 700
€
390
ROCHEFORT (Henri).
N
OTE
autographe,
[novembre 1872] ; 1 page et demie in-8.
Émouvante note concernant sa compagne Marie Renauld. “Mademoiselle Renauld dont le père était
(…) dans sa famille quand Rochefort qui avait alors 21 ans et elle 17 l’a connue. Jamais Rochefort ne
s’est séparé d’elle”. Elle l’a accompagné en exil à Bruxelles et est restée avec lui à Paris pendant le Siège.
Elle est la mère de ses trois enfants, “légitimés tous les trois par le mariage” ; elle avait dû se retirer pour
raisons de santé à Versailles, et Rochefort a accepté la bénédiction nuptiale “par considération pour sa
femme qui est croyante et dont il n’a pas voulu troubler les derniers moments”. [Sous escorte policière,
Rochefort avait été autorisé à venir épouser la mère de ses enfants mourante.]
250 / 300
€
389
390