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LOMBROSO (Cesare).
Genio e follia.
Prelezione al corsi di antropologia e clinica psichiatrica presso
la r. università di Pavia.
Milan, Tipografia e libreria di Giuseppe Chiusi, 1864.
In-4, demi-basane fauve moderne avec réemploi des couvertures d’origine.
Édition originale.
Introduction au cours magistral donné à l'université de Pavia en 1864, l'année où Lombroso se vit
confier la direction de l'asile de Pavia,
Genio e follia
est l’une des premières ébauches de
L’Homme de
génie,
qui ne devait paraître qu’en 1877.
Rare envoi autographe de l’auteur à son cousin David Levi sur le faux titre :
Al deputato Levi
suo affine di sangue e di idee
... con un bacio
[Au député Levi, son frère de sang et d’idées,... avec un baiser]
L’écrivain et homme politique David Levi (1816-1898) fut l’un des leaders dans la lutte de l’Italie du Nord
contre l’occupation autrichienne. Il siégea comme membre du parti libéral à l’Assemblée nationale de
Florence de 1860 à 1879. Il était un cousin de Cesare Lombroso dont la mère était née Levi.
On joint trois ouvrages, les deux premiers de Lombroso :
-
Prelezione al corso di clinica di malatie mentali
nella r. università di Pavia. Milan, Tipografia e
libreria di Giuseppe Chiusi, 1863. Plaquette grand in-8, brochée. Couverture usagée.
- L’Antisemitismo e le scienze moderne.
Turin, Rome, L. Roux e C., 1894. In-8, broché. Exemplaire
modeste.
- DUCHÉ (Emile).
De la précocité intellectuelle. Etude sur le génie.
Thèse pour le doctorat en
médecine. Paris, L. Boyer, 1901. In-8, broché. Une planche hors texte.
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LOUIS-PHILIPPE I
er
(1773-1850) Roi des Français.
Lettre autographe
(minute signée de son paraphe), Neuilly 12 juillet 1836, [à l’Empereur d’Autriche
Ferdinand I
er
],
et
NOTE
autographe
; 1 page et demie infol. et 1 page in-8, avec corrections.
Après l’attentat d’Alibaud (25 juin 1836), qui avait tiré sur la voiture de Louis-Philippe avec une
canne-fusil.
“Mon Très Cher Frère &Neveu (...) Je rends grâce à la Divine Providence qui en continuant de protéger mes
jours, m’a épargné cette fois la douleur d’avoir à regretter autour de moi autant de victimes. (...) ce déplorable
attentat a excité une indignation générale dans toutes les classes de la Nation (...) La manifestation de ces
sentimens achèvera de décourager les coupables maneuvres de ceux qui veulent renverser tous les Thrônes
& bouleverser l’ordre social. Elle facilitera le succès de la grande tâche à laquelle ma vie est consacrée, celle
de préserver la France du fléau de l’anarchie & s’assurer le maintien de la paix générale”…
Déclaration après la condamnation à mort d’Alibaud, qui refusa de demander sa grâce (il fut exécuté
le 11 juillet 1836). “Le droit de remettre ou de commuer les peines infligées par l’application des loix, n’étant
dans mes mains qu’un dépôt sacré dont je ne dois faire usage que pour le bien général & l’intérêt de l’État,
ce serait méconnaître mon devoir & le cri de ma conscience que de l’exercer pour mon avantage personnel
pour la satisfaction de mon cœur. Je reconnais donc le pénible devoir que m’impose la Cour des Pairs, & j’ai
seulement voulu me donner la consolation de déclarer que je ne suis mû que par ce sentiment & que j’aurais
regardé comme un beau jour dans ma vie celui où j’aurais pû exercer le droit de grâce envers l’homme qui
a tiré sur moi”.
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