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281
[DREYFUS].
5 documents imprimés ou fac-similés.
Affiche :
Affaire Esterhazy. Identité absolue des écritures. Le bordereau est l’œuvre du commandant
Esterhazy
: reproduction de fragments du bordereau et d’une lettre d’Esterhazy (grand in-fol.).
3 planches dépliantes de fac-similés : le bordereau, flanqué de spécimens des écritures d’Esterhazy et
de Dreyfus ; le diagramme de Bertillon ; le bordereau.
Fac-similé du bordereau, avec transcription imprimée.
200 / 300
€
282
[DREYFUS].
4 lettres autographes signées,
adressées au général Louis-Joseph André, 1906-1911.
Henri Brisson. 2 belles lettres comme Président de la Chambre des Députés.
12 juillet 1906
,
annonçant à “l’artisan de la 2
ème
révision” la décision de la Cour de Cassation, qui va “casser sans
renvoi, à une grande majorité”, et évoquant “l’abominable crise de 1898”.
17 février 1911
, rappelant
“cette affaire Dreyfus où nous avons poursuivi le même but ; je l’avais manqué, vous l’avez atteint”...
Lieutenant-colonel Henri Meyer.
Besançon 2 mars 1908
. Il félicite le général pour son article du
Censeur
, “Une réparation”, et rapporte une confidence de son ami Dreyfus : “Dreyfus, avant de prendre
sa retraite, avait obtenu une audience du Ministre auquel il a exposé sa situation militaire. Ce dernier
lui a répondu qu’il ne pouvait rien faire pour lui. C’est à la suite de cet entretien que Dreyfus a pris sa
retraite”. Il regrette qu’on n’ait pas pu “républicaniser l’armée. J’ai trouvé ici un élément militaire aussi
rétrograde qu’il y a dix ans et aussi réactionnaire, surtout. Étant le seul officier israélite de la garnison,
je n’ai pas tardé à m’apercevoir que l’on me mettait à l’index”…
Antoine Targe (chef de cabinet du Ministre de la Guerre).
18 juillet 1906
, mise au point sur une
démarche du colonel Ducassé exécutée sur ordre du général de Pellieux.
400 / 500
€
281
282