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VERDI Giuseppe
Recueil autographe d’une centaine de pages, dont 85 utilisées. Reliure plein cuir noir (dos cassé mais
réparable), fermeture métallique. In-8. Années 1888 à 1894.
Précieux carnet au contenu inédit attestant de la fortune personnelle du vieux compositeur.
Ainsi que le laissent entendre ces quelques mots tenant lieu de titre, «
Dichiarazione di tutto il mio avere
 »
(Déclaration de tous mes avoirs), tracés par Verdi au début de ce carnet, le musicien a scrupuleusement
consigné dans ces pages les entrées et les sorties importantes d’argent, et récapitulé l’ensemble de ses biens.
Dès le 1
er
janvier 1888, il note de quoi est constituée sa fortune personnelle, laquelle se monte à 1.452. 000
lires (immobilier, actions, argent et revenus divers compris), somme impressionnante pour l’époque. A partir
de cette date, il consacrera une page par mois à ses comptes, reprenant ses crédits, débits et dépenses en
général, sans oublier certains droits d’auteur, et notamment ceux que lui verse son éditeur Ricordi qui, au
premier janvier 1889, lui devait la somme considérable de 200. 000 lires (à noter que ces pages témoignent
également d’importants prêts consentis par Verdi à son illustre éditeur de musique). Au cours de l’année 1890
s’ajoutent des investissements divers, dont une grande partie en actions, sommes importantes que le musicien
consacrera à la
Casa Verdi
, cette coûteuse «
Maison pour vieux musiciens
 » encore en activité de nos jours, que
Verdi créa à Milan dans le but de venir en aide aux musiciens âgés et démunis. Directement ou indirectement,
le compositeur y fait ici allusion à plusieurs reprises.
Ces pages nous renseignent aussi sur certains de ses droits d’auteurs (« 
2
da
Rata Falstaff - L. 40. 000
 » au 1
er
juin 1893), etc.
Le manuscrit prend fn au 1
er
décembre 1894, avec la mention des montants qui restaient en caisse à Sant’Agata.
Important document nous révélant, à travers ces comptes et annotations, certains aspects inédits de la vie de
Verdi.
60 000 / 80 000
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