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[DEFORGES Régine].
14 lettres autographes signées, et 5 lettres signées, à elle
adressées, 1973.
B
el
ensemble
de
lettres
de
soutien
en réaction aux démêlés
de l’éditrice avec la justice pour l’édition à L’Or du Temps des
ouvrages érotiques d’Apollinaire, André Hardellet, Pieyre de
Mandiargues, Julien Saguet, et de
Ma vie secrète
.
Georges
A
uric
(« contre les sots et les hypocrites »), Antoine
B
londin
(« la censure est une injure personnelle », l’autocensure
étant « le premier devoir d’un artiste »), René
C
har
(il signera
la pétition, « submergés d’hypocrisie que nous sommes,
bien que la clandestinité ait toutes mes préférences, et, ce,
depuis de longues années »), Bernard
C
lavel
(rappelant la
ridicule condamnation des
Fleurs du Mal
), Michel
D
écaudin
(en
faveur de l’édition des ouvrages érotiques d’Apollinaire), Pierre
E
mmanuel
(2 longues lettres, sur le droit et la loi, et sur l’érotisme,
la perversion et la violence), René
F
allet
(en faveur de la liberté
« pour tout ce qui publie, tout ce qui crée, tout ce qui écrit,
tout ce qui vit »), Abel
G
ance
(la justice « n’est plus à la mesure
de notre temps »), Henri
G
uillemin
(2, dont une déclaration sur
l’arbitraire qui frappe les ouvrages réputés immoraux), Louis
P
auwels
(4, dont une rapportant des propos d’Alain Peyrefitte,
et relevant l’incohérence entre la répression de publications
rares, et la licence accordée aux films pornographiques),
Pascal
P
ia
(2, avec des conseils pour obtenir des soutiens
de professeurs… « Ce qui blesse les mœurs, ce sont les
poursuites intentées à propos de livres »), Alain
R
obbe
-G
rillet
(il se souvient d’avoir apprécié
La Transparence
de Saguet),
Michel
T
ournier
(« Toute entrave autoritaire à la diffusion de
l’écrit et de l’image est un crime contre l’esprit »)...
O
n
joint
le catalogue illustré des
Éditions L’Or du Temps 1971
;
et un croquis caricatural d’une scène au Palais de Justice
(1959).
700 / 800
€
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