Page 88 - BeaussLefvr 130614 Hdef.pdf

Version HTML de base

86
fut édité en 1774 par Anne-Gabriel Meusnier de Querlon en deux formats diͿérents, d’abord en deux petits volumes
in-12 puis au grand format in-4, beaucoup plus recherché.
Portrait-frontispice gravé par Saint-Aubin.
L’
INDISPENSABLE COMPLÉMENT DES
E
SSAIS
.
Ce vo\age en Italie devait profondément marquer la sensibilité de Montaigne.
Son inÁuence sera décisive sur le troisième livre des
Essais
. La diversité des milieux, la variété des coutumes ont
accru son sens de la relativité, en même temps que celui de l’unité de la nature humaine au travers de la diͿérence
des usages et des comportements.
B
EL
EXEMPLAIRE
SUR GRAND
PAPIER
,
À GRANDES MARGES
.
164. MONTESQUIEU, VOLTAIRE, d’ALEMBERT et CONDORCET.
– Ensemble de 4 plaquettes in-4,
brochées.
200/300
A
LEMBERT
(Jean Le Rond d’).
Discours prononcés dans l’Académie françoise, le jeudi 19 décembre
M
.
DCC
.
LIV
. à la réception
de M. d’Alembert.
S.l.n.n., 1754, 19-(1 blanche) pp., débroché. D’Alembert prononce l’éloge de l’évêque de Vence Jean-
Baptiste Surian. Imprimé à la suite la réponse de Jean-Baptiste Louis Gresset.
C
ONDORCET
(Jean Antoine Nicolas de Caritat de).
Discours prononcés dans l’Académie françoise, le jeudi
XXI
février
M
.
DCC
.
LXXXII
, à la réception de M. le marquis de Condorcet.
À Paris, chez Demonville, 1782, 36 pp. Condorcet prononce
l’éloge de Bernard-Joseph Saurin. Imprimé à la suite, la réponse du duc de Nivernais.
M
ONTESQUIEU
(Charles de Secondat de).
Discours prononcé dans l’Académie françoise le samedi 24 janvier mdccxxviii à la
réception de monsieur le président de Montesquieu.
À Paris, de l’imprimerie de Jean-Baptiste Coignard Àls, 1728, 8 pp.,
pages imprimées de la réponse à son discours manquantes, découpure marginale au titre. Montesquieu prononce
l’éloge de Louis-Silvestre de Sac\.
V
OLTAIRE
.
Discours prononcez dans l’Académie françoise, le lundi 9. mai
MDCCXLVI
.
à la réception de M. de Voltaire.
À Paris,
de l’imprimerie de Jean-Baptiste Coignard, 1746, 15-(1 blanche) pp., déchirure avec petits manques aux premier et
dernier feuillets. Voltaire prononce l’éloge du président Bouhier. Imprimé à la suite, la réponse de l’abbé d’Olivet.
165. MONTHOLON
(Charles-Tristan de).
Récits de la captivité de l’empereur Napoléon à Sainte-Hélène.
Paris,
Paulin, 1847. 2 volumes in-8, cxii-476 + (4)-579-(1 blanche) pp., un tableau imprimé dépliant hors texte,
demi-veau cerise, dos à nerfs ornés de Àlets et entrelacs dorés, pièces de titre et de tomaison brunes,
tranches mouchetées (
reliure de l’époque
).
400/500
É
DITION ORIGINALE
.
2 plans lithographiés dépliants représentant la maison de LongZood.
Le manuscrit du général de Montholon avait d’abord paru dans une traduction anglaise en 1846, sous le titre
History
of the captivity of Napoleon at Saint-Helena
(Londres, Colburn), et avait immédiatement fait l’objet de traductions
françaises non avouées, dans des versions en découpage diͿérent avec variantes et accompagnées d’extraits en
réédition des dictées de Sainte-Hélène, publiées chez des éditeurs souvent spécialistes des préfaçons et contrefaçons
de textes français : Lebègue et Sacré à Bruxelles, Brockhaus et Avenarius à Leipzig, les héritiers Doorman à La Ha\e,
Behr à Berlin. Une traduction allemande avait également paru en 1846, chez Teubner à Leipzig.
La présente édition, débarrassée des extraits des dictées, comprend en outre une importante préface inédite d’une
centaine de pages, datée du 29 juillet 1847.
L
E
PREMIER
TABLEAU
COMPLET
DE
LA
CAPTIVITÉ
DE
N
APOLÉON
I
er
À
S
AINTE
-H
ÉLÈNE
,
depuis son arrivée dans l’île jusqu’à
sa mort. Il fut publié après le
Mémorial
(qui s’interrompt en 1816)
,
mais bien avant les journaux de Gourgaud et de
Bertrand (Tulard, n° 1056). Bien qu’écrits plusieurs années après la période concernée, ces mémoires n’en demeurent
pas moins une étape importante dans l’écriture de la légende napoléonienne et un trait d’union entre le Premier et
le Second Empire : Montholon les publia après sa sortie du fort de Ham o il s’était lié avec le futur Napoléon III.
E
NVOI AUTOGRAPHE
SIGNÉ
«
AU GÉNÉRAL
BARON
P
ETIET
.
Souvenir de vieille et bonne amitié d’un vieux camarade... »
H
ÉROS
D
’A
USTERLITZ
,
LE
BARON
D
’E
MPIRE
A
UGUSTIN
L
OUIS
P
ETIET
(1784-1858) était le Àls de Claude-Louis Petiet qui
fut ministre de la Guerre en 1796-1797, intendant général de la Grande Armée en 1805 et sénateur d’Empire en
1806. Augustin-Louis entra très jeune dans la carrière militaire, en 1800 dans l’armée d’Italie, atteignant le grade
d’adjudant-commandant à la Àn de l’Empire. Il fut deux fois aide de camp du maréchal Soult, en 1803 et 1808, et ses
états de services dans la cavalerie sont remarquables en Autriche (1805, ou il s’illustra en chargeant à Austerlitz),
en Prusse (1806), en Pologne (1807), en Espagne (1808-1811), en Allemagne (1813) et en France (1814, à l’état-major).