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8.
Marcelin berthelot
(1827-1907) chimiste et homme politique. L.A.S., 18 mai 1899 ; 1 page in-8.
150 / 200
« Voici une notice sur l’ouvrage dans lequel j’ai réuni l’ensemble des travaux exécutés à la Station de Chimie végétale
depuis seize ans. Je vous serais très reconnaissant de vouloir bien donner à cette notice l’hospitalité dans votre revue »…
9.
Jean-Baptiste bessières
(1768-1813) maréchal. P.S., Paris 30 octobre 1806 ; 1 page gr. in-fol., en-tête
Garde
Impériale
.
150 / 180
Mémoire de proposition pour la solde de retraite en faveur de Jean-André Gallet, entré au service à l’âge de 13 ans, et
« usé par suite de ses longs services », avec détail de ses services et campagnes.
10.
Pierre de Riel, marquis de beurnonville
(1752-1821) maréchal. 3 L.A.S., Paris juin 1797, au citoyen Barras,
membre du Directoire Exécutif ; 4 pages in-4 chaque.
600 / 800
Intéressante correspondance conseillant Barras sur les généraux, et rappelant sa propre carrière.
24 prairial V (12 juin 1797) 
: « Je ne connois personne qui convienne plus à l’expedition de S
t
Domingue, que les généraux
Ligniville et Hédouville […] Le G
al
Macdonald est l’homme qui convient aux Isles de France et de la Réunion, cest un de mes
éleves dont je connois la sagesse et la bravoure et je lui donnerois des amis pour le guider sur la localité »... En attendant que
Truguet quitte ou qu’on lui fasse quitter la Marine, Beurnonville fait des recommandations pour la négociation de la paix de la
mer avec Lord S
t
Helens : choix d’un diplomate, plans de la Marine à demander... « Buonaparte traitte de la paix de terre, j’ai
passé 14 ans de ma vie sur l’eau et dans les colonies, il me semble que je suis appellé à traiter de celle de mer […], je connois
à fond les colonies et le commerce anglais dans les deux Indes, et mon rang comme mes malheurs pour la Republique me
donnent des droits incontestables sur de mauvais paperassiés »…
3 messidor V (21 juin 1797)
. « L’ex G
al
Dupont Chaumont, mon cher directeur, qui à mérité votre profond mépris le
13 vendemiaire, a mérité celui de tous les généraux sous les ordres desquels il a servi ; c’est un J. F
tre
, un lâche, un fourbe, un
intriguant qui depuis six ans n’a pas paru au feu ni dans aucune armée active que pour y etre le plat valet des intrigues de
Carnot et cependant vous touchés au moment de réintégrer ce monstre qui m’a dénoncé par un abus de confance infame
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