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le traité d’évacuation »…
11 juillet
: « Si la situation, qui commande tant de sacrifces, ne me retenait j’aurais donné dix fois ma
démission, car je m’épuise pour ne faire que des ingrats. Il y a deux mois que je dors trois heures par jour, et que j’en donne
vingt au travail. Ce serait pour moi une délivrance que de quitter le bagne qu’on appelle le pouvoir »…
Trouville 18 septembre 1872
: « Le calme rentre peu à peu dans les esprits, et l’appaisement si désirable se répand de
proche en proche. Je crois qu’une politique ferme mais impartiale et modérée y est pour beaucoup »... Il espère mener à son
terme la grande afaire de l’emprunt. « Nous venons de payer 500 millions […]. Deux départements vont être évacués […] la
France reprend peu à peu sa position »… Il a reçu des assurances amicales des empereurs de Russie et d’Autriche…
Versailles 23 mars 1873
: « Je fais un cruel métier, et je serais bien heureux, si le départ des Prussiens au 1
er
7
bre
était le
signal de ma délivrance ; car il y aurait trois ans juste que je serais entré au service de l’État dans cette terrible période »…
Reproduction ci-dessus
128.
vendée
. P.S. par 6 députés à la Convention Nationale, Nantes 8 nivose III (28 décembre 1794) ; 1 page in-4,
en-tête
Armée de l’Ouest. Les Représentants du Peuple à Nantes, près l’Armée de l’Ouest & dans les Départements
en dépendants
, vignette.
400 / 500
Laissez-passer pour « le Citoien Geslin, allant par ordre, sur la route de Clisson »… [Jean-Baptiste Bertrand-Geslin
(1770-1843), futur aide-de-camp du général Canclaux, était alors chargé des négociations avec Charrette qui aboutirent au
traité de La Jaunaye, signé le 17 février 1795.]
Ont signé Pierre-Marie Delaunay (1755-1814, Maine-et-Loire), Henri Menuau (1748-1810, Maine-et-Loire), Louis-Prosper
Lofcial (1751-1815, Deux-Sèvres), Albert Ruelle (1754-1805, Indre-et-Loire), Claude-Pierre Dornier (1746-1807, Haute-Saône)
et François Siméon Bezard (1760-1849, Oise).
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