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98.
napoléon i
er
. P.S. « NP », Paris 6 février 1812, en marge d’un
Rapport à Sa Majesté l’Empereur
signé par le duc
de Feltre, ministre de la Guerre ; 1 page et demie in-fol., en-tête.
350 / 400
Au sujet d’un confit concernant l’école établie dans le 2
e
régiment d’infanterie de ligne : le colonel en vante l’instruction
donnée aux soldats et sous-ofciers, mais le ministre de l’Administration de la Guerre « ne peut faire payer la dépense de
cette école sur les fonds de son ministère », et on propose d’en ordonner la suppression. Napoléon refuse la proposition :
« Ces écoles d’instruction sont fort utiles »…
99.
napoléon i
er
. L.S. « Nap », Dresde 14 juin 1813, au duc de Feltre ; la lettre est écrite par Menneval ; demi-page
in-4 avec note de service épinglée.
350 / 400
« J’approuve que vous fassiez recruter le bataillon de sapeurs espagnols »…
100.
napoléon i
er
. Note autographe sur un
Rapport à Sa Majesté l’Empereur
signé par Davout, maréchal prince
d’Eckmühl, ministre de la Guerre, 16 mai 1815 ; 1 page in-fol., en-tête.
250 / 300
Cent Jours. Le ministre propose de nommer sous-lieutenant Dupons, chirurgien sous-aide au 4
e
régiment de cuirassiers :
« Cet ofcier de santé a du zèle, de la conduite et de l’instruction »… Napoléon a porté un mot illisible en marge.
101.
napoléon iii
(1808-1873). L.A.S. et L.A., 1871-1872, à son écuyer Firmin Raimbeaux ; 1 page in-8 à son chifre
couronné avec enveloppe, et 1 page in-8 au crayon.
500 / 600
Wilhelmshöhe 31 décembre 1872
. L’Empereur captif remercie son cher Raimbeaux de ses preuves incessantes de
dévouement : « Croyez que j’en suis très touché et que j’apprécie comme ils le méritent les sentimens qui vous font agir »…
[Chislehurst 10 avril 1872]
, pour faire insérer dans les journaux ce démenti : « Les correspondants anglais annoncent que
M
r
Rouher se rend en Angleterre porteur de 3 millions produits de la liquidation de la liste civile. Nous savons que cette
nouvelle n’est pas vraie, non seulement M
r
Rouher ne porte rien à l’Empereur mais nous savons que jusqu’à présent on n’a
même pas rendu à l’Empereur et à l’Impératrice leurs tableaux ni les souvenirs de famille »…
102.
Louis, duc de noailles
(1713-1793) maréchal de France. L.A.S., Marly 27 juin 1770, à un marquis [au marquis de
Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi] ; 2 pages in-4.
300 / 400
à propos du mariage du futur Louis XVIII, et du dernier lit de justice du Roi, relatif à la suppression du Parlement
de Bretagne.
… « le Roy ne voudroit qu’une maison pour M
gr
le Comte et M
e
la C
tesse
de Provence. Dans ce cas vous auriés le tout. Il me
paroist que M. le D. de La Vrillière desire qu’il y aye deux maisons ; l’on dit que tout s’arrangera a Marly ; comme le mariage
est pour le mois de may, il n’y a pas de temps a perdre pour touts les arrangemens necessaires. L’on s’attendoit ce matin a
une tres longue seance de 5 à 6 heures, le lit de justice a detruit tout ce qui s’est passé jusqu’à ce jour : vous croiés bien qu’il y
aura demain un peu de bruit ; mais l’on dira comme du temps du C
al
de Mazarin, laissons-les dire pourveu qu’ils nous laissent
faire »…
103.
Louis-Philippe, duc d’orléans
(1725-1785) père de Philippe-Égalité et grand-père de Louis-Philippe. P.S., Paris
23 avril 1754 ; contresignée par le chancelier garde des sceaux de son apanage, Étienne de Silhouette ; 1 page
in-fol. (petite déchir. réparée).
150 / 200
Ordre à Simon Zacharie Paterne, « Tresorier general de nos maison et fnances », de payer au S. Le Grand de Melleray
« notre Intendant des fnances », 500 livres « pour son remboursement du loyer qu’il est obligé de payer à Mad
e
de Clairmarais
en attendant qu’elle soit logée »…
104.
François de PARIS
(1690-1727) diacre janséniste ; son tombeau fut un lieu de ferveur pour les
Convulsionnaires
au cimetière de Saint-Médard. Manuscrit autographe ; 1 page et demie obl. in-12.
400 / 500
Très rares réfexions et notes pour un sermon ou une conférence. « Il y a dans la nature une infnité de choses
qui nous aident à le concevoir. […] Il est ordinaire que les enfans ressemblent à leurs père et mère non seulem
t
quant au
corps quant aux traits du visage mais encore quant à l’ame et aux inclinations, soit bonnes ou mauvaises ». Paris compare la
transmission des inclinations de l’âme à celle des maladies pour évoquer le péché originel… Cicéron « a bien compris que
les maux sans nombre que lhomme soufre depuis les 1
ers
cris de sa naissance jusqu’aux derniers soupirs de la mort prenoient
leur source dans quelque péché c’est la ou conduit la vue de la bonte de Dieu d’une part et celle de cette foule de maux qui
est en nous de lautre »… Etc.