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PARTIR AVANT LE JOUR

Epreuves complètes corrigées par Julien Green, 8° + quelques feuilles tapuscrites in-4 avec retouches de la main de l’auteur. Conservées dans une chemise de toile rouge. Pièce de titre de veau rouge sur le dos (« Julien Green – Partir avant le jour »). Avec étui assorti

Placards très corrigés de la main de l’auteur qui donna son bon à tirer sur la page de titre (« Bon à tirer après corrections – 12 février 1963 – Julien Green »). En l’absence du manuscrit original, ces épreuves peuvent être considérées comme la première version de l’œuvre. L’ouvrage parut aux Editions Grasset en 1963. Dans l’intéressant texte joint, dactylographié après la publication de Partir avant le jour , Julien Green tente d’expliquer pourquoi il a écrit ce livre et quel rôle a joué sa mémoire dans ce récit de son enfance et de son adolescence. S’il avoue être incapable de rapporter les paroles comme les ayant entendues (« Je ne me rappelle pas vingt phrases que ma mère m’ait dites »), ses souvenirs lointains mis bout à bout ont donné le change ; quant aux rapports entre cette autobiographie et les méthodes psychanalytiques, il n’en voit pas, car : « … l’ homme qui se livre à un psychiatre… éprouve le besoin de guérir. Guérir n’ était pas mon propos. Guérir de quoi ? Je voulais seulement voir clair. Guérir l’enfant ou l’adolescent ? Ce qui me préoccupait, c’ était de comprendre l’enfant et l’adolescent que je fus… Il ne me paraît pas bon d’en savoir trop sur ce qui se passe en nous, parce que cela nous fait perdre le goût et le sens du mystère. Il n’est pas nécessaire d’ être horloger pour savoir lire l’ heure. Que derrière le cadran et les aiguilles, les rouages gardent leur secret, en ce qui me concerne ».

MILLE CHEMINS OUVERTS

Epreuves complètes in-4 + 10 pages manuscrites ou tapuscrites in-4. Le tout conservé dans une chemise cartonnée habillée de toile rouge avec pièce de titre sur le dos (« Julien Green – Mille chemins ouverts »). Etui assorti.

Ces feuilles d’épreuves « en partie corrigées de Mille chemins ouverts – Avril 1964 » sont accompagnées de longs textes, respectivement de deux pages tapuscrites et de trois pages autographes de J. G., à ajouter au « placard 82 » et à la « p. 112 ». Nous avons également ici l’épreuve de la couverture, probablement préparée par Julien Green lui-même.

Le manuscrit de cette œuvre – dans laquelle l’auteur, évoquant son adolescence pendant la Première Guerre mondiale, étudie les différentes voies qui s’ouvrent à un jeune homme de cette époque – ayant malheureusement été détruit par l’imprimeur, ce texte peut être considéré comme la version originale de l’ouvrage.