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avril 1797 et morte le 30 janvier 1869), le couple eut trois enfants dont une fille morte à l’âge
de trois ans et demi et un fils mort-né : « l’enfant quoique bien fait est arrivé malade et ayant
peu de vigueur, M. Bonfils ne nous en a pas fait connaître la cause, mais il nous a dit qu’il s’en
était douté, parce qu’au moment où il venait au monde et étant encore dans le sein de la mère,
il lui avait entendu jeter un cri de détresse qui l’annonçait…»
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La majeure partie du volume
est occupée par des comptes : actions et rentes, obligations du chemin de fer de Strasbourg, du
chemin de fer de la Méditerranée et de l’Ouest (1852-1865), obligations de l’emprunt anglo-
autrichien (1852-1854), obligations de la ville de Nancy, etc. Faillites, bénéfices. Les recettes
et dépenses liées à la maison et au jardin, sont détaillées pour chacun de ses habitants. Ce petit
volume, à la fois mémorial domestique, livre de compte et inventaire évolutif du bien familial,
offre un témoignage sur le fonctionnement et la vie d’une maison de la petite bourgeoise lorraine
dans la seconde moitié du xix
e
siècle.
600 euros
13.
FLAUBERT Gustave.
La Légende de Saint-Julien l’hospitalier.
Illustrée de vingt-six compositions par
Luc-Olivier Merson.
Paris, A. Ferroud, 1895. In-8 de XXX-72 pages et 4 pages de prospectus annonçant
la parution de l’ouvrage.
Maroquin brun, dos à quatre faux-nerfs orné de larges feuilles dorées, double encadrement de
filets dorés sur les plats, coupes filetées, doublure de maroquin fauve avec encadrement de filets
dorés et flore ornementale grenat mosaïquée, gardes de soie moirée jaune et or, double garde
marbrée, tranches dorées, couvertures conservées, étui bordé [Marius Michel].
Tirage limité à 500 exemplaires. Un des 200 exemplaires de tête, celui-ci numéroté sur grand
vélin d’Arches, contenant trois états des eaux-fortes.
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Très bel exemplaire en reliure doublée
de cette « petite bêtise moyenâgeuse » publiée pour la première fois en 1877. Carteret, I, 269.
2000 euros