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DUCOR (Henri).

AVENTURES D’UN MARIN DE

LA GARDE IMPéRIALE, prisonnier de guerre sur les

pontons espagnols, dans l’île de Cabréra, et en Russie.

Pour faire suite à l’histoire de la campagne de 1812.

PARIS, AMBROISE DUPONT, 1833.

Deux volumes, in-

8, de (4) ff., 420 pp., (1) f. - (3) ff., 436 pp., (3) ff.,

pleines reliures de l’époque en maroquin marine dans un

parfait décor romantique estampé à froid et doré. Avec

les rousseurs habituelles.

200 / 400 €

ouvrage orné de deux frontispices gravés, représentant “Les

pécheurs majorquins” et “L’hospitalité”. édition originale de cet

important témoignage (Tulard 455).

henri Ducor s’engagea dans la Marine à l’âge de douze ans.

Après quelques campagnes dans les Antilles, il est en

Méditerranée lors de la bataille de Trafalgar. Il participe à la

guerre d’Espagne et parvient à s’échapper des pontons de

Cabrera. Il est alors timonier de la Marine militaire, et se

présente à Paris où il est introduit par le capitaine Boniface

auprès de l’amiral Gantheaume et intègre le corps des Marins

de la Garde. C’est sous ce grade qu’il participa à la campagne

de Russie.

Parfaite reliure romantique signé Germain - Simier.

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[DUPARY (Charles-Marguerite Jean Baptiste

Mercier)].

MéMoIRE jUSTIFICATIF PoUR TRoIS

hoMMES CoNDAMNéS à LARoUE.

s. l., s. n., s. d.

[A PARIS, de l’Imprimerie de P. G. SIMON & NYON,

1786].

Un volume, in-8, de (1) f., 214 pp., pleine reliure

moderne à l’imitation des reliures du XVIII

e

siècle. Dos

à 5 nerfs cloisonné et fleuronné portant une pièce de

titre en maroquin rouge. Entièrement non rogné. Piqûres

éparses, cerne de mouillure marginal sur les tout der-

niers feuillets. Sans le feuillet de titre ?).

200 / 300 €

Une affaire qui eut un grand retentissement non seulement en

France mais aussi à l’étranger au XVIII

e

siècle.

Trois habitants de Chaumont accusés, puis convaincus d’avoir

commis un vol dans une ferme et exercé des violences contre le

mari et sa femme, avaient été condamnés au supplice de la roue.

Avocat général au Parlement de Bordeaux, Dupaty, troublé par

cette erreur judiciaire, au demeurant bien éloignée de son

ressort, et après avoir soigneusement étudié les pièces du procès,

prouva que des cavaliers de la maréchaussée s’étaient rendus

coupable du crime.

Il s’enflamma pour cette cause, avec l’aide d’un jeune avocat,

Legrand de Laleu, et publia ce mémoire, anonymement. Le tout

Paris se jeta sur la brochure, vendue au profit des condamnés,

et celle-ci fut condamnée au feu.

Rarissime recueil, puisque jeté au feu, de ce mémoire que

Dupaty avait consacré à l’affaire des trois Roués et qui conduisit

à la cassation, mais également à l’idée de la guillotine.

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ESPINCHAL (Comte d’).

joURNAL D’éMIGRA-

TIoN. Publié d’après les manuscrits originaux par

Ernest d’hauterive.

PARIS, PERRIN, 1912.

Un volume,

in-8, de IX pp., 559 pp., (1) p., demi-reliure à coins

moderne en chagrin bronze. Dos à 5 nerfs décoré de

palettes dorées entre les nerfs, roulette dorée sur les

nerfs, grand fer doré en pied du dos et portant le titre

doré, filet doré sur les plats, couverture et dos conser-

vés, non rogné. Bel exemplaire.

100 / 200 €

Un portrait en frontispice et un fac-similé.

Fer de la bibliothèque éric Gruaz doré en pied du dos.

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ESPINCHAL (Hippolyte d’).

SoUVENIRS MILI-

TAIRES 1792 - 1814. Publiés par Frédéric Masson et

François Boyer.

PARIS, OLLENDORFF, 1901.

Deux

volumes, in-8, de XIX pp., 410 pp. - (2) ff., 419 pp.,

demi-reliures de l’époque en chagrin rouge. Dos à 5

nerfs portant seulement les titres dorés, têtes jaspées,

couvertures conservées, non rognés. Bel exemplaire.

120 / 220 €

La carrière d’hippolyte d’Espinchal débute dans l’émigration

et l’Armée de Condé.

Après le licenciement de la Maison du Duc de Berry il rentre en

France en 1802 et se fait présenter à l’Empereur. Il entre en

campagne et livre les premiers combats en 1807 : Friedland,

Tilsit, il est nommé adjudant-major au 5e hussards.

Puis guerre d’Autriche, Essling, Wagram. Il est versé au 2

e

hussards en 1810, séjour à Naples, puis départ pour l’Espagne :

guérillas, combats , Séville, le Maréchal Soult, entrée à Madrid

puis évacuation. Rentré en France et départ pour l’Armée

d’Italie. Chute de l’Empire et évacuation de l’Italie. Garnison

d’Avignon, dissolution du régiment, rentrée en Auvergne.

Retrouve la Maison du Roi, fonde en Auvergne “les Chasseurs

d’henry IV” et participe avec cette formation aux combats de

Lyon contre les Autrichiens.

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