84
449
DUCOR (Henri).
AVENTURES D’UN MARIN DE
LA GARDE IMPéRIALE, prisonnier de guerre sur les
pontons espagnols, dans l’île de Cabréra, et en Russie.
Pour faire suite à l’histoire de la campagne de 1812.
PARIS, AMBROISE DUPONT, 1833.
Deux volumes, in-
8, de (4) ff., 420 pp., (1) f. - (3) ff., 436 pp., (3) ff.,
pleines reliures de l’époque en maroquin marine dans un
parfait décor romantique estampé à froid et doré. Avec
les rousseurs habituelles.
200 / 400 €
ouvrage orné de deux frontispices gravés, représentant “Les
pécheurs majorquins” et “L’hospitalité”. édition originale de cet
important témoignage (Tulard 455).
henri Ducor s’engagea dans la Marine à l’âge de douze ans.
Après quelques campagnes dans les Antilles, il est en
Méditerranée lors de la bataille de Trafalgar. Il participe à la
guerre d’Espagne et parvient à s’échapper des pontons de
Cabrera. Il est alors timonier de la Marine militaire, et se
présente à Paris où il est introduit par le capitaine Boniface
auprès de l’amiral Gantheaume et intègre le corps des Marins
de la Garde. C’est sous ce grade qu’il participa à la campagne
de Russie.
Parfaite reliure romantique signé Germain - Simier.
450
[DUPARY (Charles-Marguerite Jean Baptiste
Mercier)].
MéMoIRE jUSTIFICATIF PoUR TRoIS
hoMMES CoNDAMNéS à LARoUE.
s. l., s. n., s. d.
[A PARIS, de l’Imprimerie de P. G. SIMON & NYON,
1786].
Un volume, in-8, de (1) f., 214 pp., pleine reliure
moderne à l’imitation des reliures du XVIII
e
siècle. Dos
à 5 nerfs cloisonné et fleuronné portant une pièce de
titre en maroquin rouge. Entièrement non rogné. Piqûres
éparses, cerne de mouillure marginal sur les tout der-
niers feuillets. Sans le feuillet de titre ?).
200 / 300 €
Une affaire qui eut un grand retentissement non seulement en
France mais aussi à l’étranger au XVIII
e
siècle.
Trois habitants de Chaumont accusés, puis convaincus d’avoir
commis un vol dans une ferme et exercé des violences contre le
mari et sa femme, avaient été condamnés au supplice de la roue.
Avocat général au Parlement de Bordeaux, Dupaty, troublé par
cette erreur judiciaire, au demeurant bien éloignée de son
ressort, et après avoir soigneusement étudié les pièces du procès,
prouva que des cavaliers de la maréchaussée s’étaient rendus
coupable du crime.
Il s’enflamma pour cette cause, avec l’aide d’un jeune avocat,
Legrand de Laleu, et publia ce mémoire, anonymement. Le tout
Paris se jeta sur la brochure, vendue au profit des condamnés,
et celle-ci fut condamnée au feu.
Rarissime recueil, puisque jeté au feu, de ce mémoire que
Dupaty avait consacré à l’affaire des trois Roués et qui conduisit
à la cassation, mais également à l’idée de la guillotine.
451
ESPINCHAL (Comte d’).
joURNAL D’éMIGRA-
TIoN. Publié d’après les manuscrits originaux par
Ernest d’hauterive.
PARIS, PERRIN, 1912.
Un volume,
in-8, de IX pp., 559 pp., (1) p., demi-reliure à coins
moderne en chagrin bronze. Dos à 5 nerfs décoré de
palettes dorées entre les nerfs, roulette dorée sur les
nerfs, grand fer doré en pied du dos et portant le titre
doré, filet doré sur les plats, couverture et dos conser-
vés, non rogné. Bel exemplaire.
100 / 200 €
Un portrait en frontispice et un fac-similé.
Fer de la bibliothèque éric Gruaz doré en pied du dos.
452
ESPINCHAL (Hippolyte d’).
SoUVENIRS MILI-
TAIRES 1792 - 1814. Publiés par Frédéric Masson et
François Boyer.
PARIS, OLLENDORFF, 1901.
Deux
volumes, in-8, de XIX pp., 410 pp. - (2) ff., 419 pp.,
demi-reliures de l’époque en chagrin rouge. Dos à 5
nerfs portant seulement les titres dorés, têtes jaspées,
couvertures conservées, non rognés. Bel exemplaire.
120 / 220 €
La carrière d’hippolyte d’Espinchal débute dans l’émigration
et l’Armée de Condé.
Après le licenciement de la Maison du Duc de Berry il rentre en
France en 1802 et se fait présenter à l’Empereur. Il entre en
campagne et livre les premiers combats en 1807 : Friedland,
Tilsit, il est nommé adjudant-major au 5e hussards.
Puis guerre d’Autriche, Essling, Wagram. Il est versé au 2
e
hussards en 1810, séjour à Naples, puis départ pour l’Espagne :
guérillas, combats , Séville, le Maréchal Soult, entrée à Madrid
puis évacuation. Rentré en France et départ pour l’Armée
d’Italie. Chute de l’Empire et évacuation de l’Italie. Garnison
d’Avignon, dissolution du régiment, rentrée en Auvergne.
Retrouve la Maison du Roi, fonde en Auvergne “les Chasseurs
d’henry IV” et participe avec cette formation aux combats de
Lyon contre les Autrichiens.
449