32
LANCELIN (Charles).
LA SoRCELLERIE DES
CAMPAGNES.
PARIS, DURVILLE, s. d. (vers 1900).
Un volume, grand in-8, de 400 pp., demi-reliure à coins
moderne en chagrin noir. Dos à 5 nerfs décoré de filets
dorés, d’un grand fer doré en pied et portant le titre doré.
Couverture et dos conservés. Bon exemplaire.
100 / 200 €
Illustré de photogravures en noir et blanc hors texte.
Les origines. La pseudo-sorcellerie. La sorcellerie frustre. La
sorcellerie de magnétisme. La sorcellerie de Goetie. Les œuvres
de la sorcellerie rurale.
Fer de la bibliothèque éric Gruaz doré en pied du dos.
33
LE GENDRE (Gilbert - Charles).
TRAITé DE
L’oPINIoN, ou mémoires pour servir à l’histoire de
l’esprit humain. Seconde édition, revue, corrigée & aug-
mentée.
PARIS, BRIASSON, 1735.
Six volumes, in-12,
pleines reliures de l’époque en veau moucheté. Dos à 5
nerfs cloisonnés et fleuronnés portant les pièces de titre
en maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches
jaspées de rouge. Petite usure sur deux coins seulement.
Très bel état.
300 / 500 €
Une planche dépliante dans le tome II et 4 figures astronomiques
dans le tome III
Le Marquis de Saint-Aubin a établi dans cet ouvrage une histoire
des idées et des thèses dans tous les domaines du savoir,
l’essentiel de son propos étant de placer sous les yeux des
lecteurs les erreurs et les préjugés qui ont prévalu à un certain
moment de l’histoire.
Le volume quatre s’occupe de la magie et des sciences occultes,
ce qui vaut à l’œuvre d’être répertoriée dans Caillet. Les autres
tomes contiennent une étude de l’histoire et des belles lettres,
des mathématiques, de l’astronomie, de la médecine et de la
physique, de la chimie, de l’astrologie et de la divination, de la
morale et de la politique.
Le traité commence nécessairement par une étude de son objet,
l’opinion. L’ensemble constitue un travail épistémologique
remarquable qui traduit la précarité du savoir humain, mettant
en lumière la succession des erreurs humaines tant dans les
sciences les plus sérieuses que dans les mœurs, victimes des
changement culturels et des tendances idéologiques.
12
34
LE ROUGE (Gustave).
LA MANDRAGoRE
MAGIQUE. Teraphim - Golem - Androïdes -
homoncules.
PARIS, DARAGON, 1912.
Un volume, in-
12, de 171 pp., (2) ff., demi-reliure à coins moderne en
chagrin rouge. Dos à 5 nerfs portant seulement le titre
doré. Filet doré sur les plats, couverture et dos conser-
vés, non rogné, feuilles non coupées.
120 / 220 €
ouvrage orné de 5 planches.
35
LELEUX (Charles).
LE PoISoN A TRAVERS LES
ÂGES - LES EMPoISoNNEURS.
PARIS, ALPHONSE
LEMERRE, 1923.
Un volume, in-12, de (2) ff., 318 pp.,
(1) f., demi-reliure à coins moderne en chagrin rouge.
Dos à 5 nerfs décoré de palettes dorées entre les nerfs,
d’un grand fer doré en pied, d’une roulette dorée sur les
nerfs et portant le titre doré. Filet doré sur les plats, cou-
verture conservée, non rogné, feuilles non coupées.
100 / 200 €
ouvrage illustré de vingt photogravures.
Fer de la bibliothèque éric Gruaz doré en pied du dos.
36
LERMINA (Jules).
hISToIRES INCRoYABLES.
Dessins de Amédée Denisse.
PARIS, BOULANGER, s.
(vers 1880).
Un volume, in-8 carré, de (2) ff., 320 pp.,
(1) f., demi-reliure de l’époque en chagrin bordeaux.
Dos à 5 nerfs décoré de filets dorés sur les nerfs et por-
tant le titre doré, couverture conservée. Coins émoussés.
120 / 220 €
Ce volume contient : Les fous - Le clou - Maison tranquille -
La chambre d’hôtel - La peur - Le testament.
Très rare première édition.
37
[LUTHER].
LA CoNFéRENCE ENTRE LUThER
ET LE DIABLE AU SUjET DE LA MESSE. Racontée
par Luther lui-même. Traduction nouvelle en regard du
texte latin par Isidore Liseux. Avec les remarques et
annotations des abbés de Cordemoy et Lenglet-
Dufresnoy.
PARIS, ISIDORE LISEUX, 1875.
Un
volume, in-12, de VIII pp., 92 pp., (2) ff., demi-reliure à
coins moderne en chagrin rouge. Dos à 5 nerfs décoré
de palettes dorées entre les nerfs et portant deux pièces
de maroquin noir pour le titre, couverture conservée,
non rogné.
50 / 100 €
Frontispice gravé à l’eau-forte par j. Amiot.
Ce livre prétend démontrer que Luther ayant lui-même relaté
une apparition du diable, au cours de laquelle il aurait débattu
avec le démon de la messe privée, il en découle que toute la
doctrine luthérienne ne peut être qu’inspirée par le Diable.
Caillet 1751.
Ce texte de controverse avait paru pour la première fois en 1673.
Il est attribué soit à Paul Bruzeau, soit à Nicolas Pillon. Barbier
(I, 675) suggère qu’il pourrait être l’œuvre des deux.
33