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367 DRIEU LA ROCHELLE (Pierre).

Deuxième phase du socialisme. Manuscrit autographe

avec ratures et corrections

(sans date) 11p.in-4, reliure cartonnée.

800/1 000

Drieu explique son engagement politique :

« …Il y a 15 ans et plus que je suis socialiste, et c’est parce que j’étais socialiste que je suis devenu fasciste. J’ai cru, à

l’encontre des doctrines marxistes, que le fascisme était une étape inévitable et utile sur le chemin du socialisme. Je ne

me suis déclaré fasciste que le jour où j’ai su qu’il y avait en Europe un national-socialisme pour épauler le fascisme

italien…la même exigence sociale et socialiste m’a tenu à l’écart de Mussolini comme autrefois de Maurras (dont la

critique de la démocratie me paraissait pourtant essentielle à son point de départ)…La résistance au communisme n’était

pas pour nous une résistance économique, mais une résistance spirituelle et politique. D’une part nous n’admettions pas

le matérialisme, même dialectique…d’autre part nous n’admettions pas l’ouvriérisme, la pseudo dictature du prolétariat ;

d’autre part encore, nous considérions comme atroce la perspective que ce fût la Russie, si étrange, qui prit en charge

l’organisation de l’Europe. Aujourd’hui, il faut regarder ce que peuvent devenir toutes ces tendances devant la réalité

de l’heure… ».

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