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296 ANDERSEN (Hans Christian). Dryaden. Et Eventyr fra Udstillingstiden i Paris 1867.
Copenhague, C.A. Reitzels,
1868
. In-8, broché, chemise de percaline verte moderne.
1 000/1 200
€
Édition originale de ce conte, inspiré par la grande Exposition universelle de Paris de 1867, dans lequel Andersen exalte
les progrès techniques de l’époque et la splendeur de la capitale.
Exemplaire en partie débroché, manque le dos, petites déchirures à la couverture.
297 ANNUNZIO (Gabriele d’). Sogno d’un Mattino di Primavera.
Milan, Fratelli Treves, 1899.
In-8, maroquin rouge,
double encadrement de filets dorés, fleuron aux angles, dos lisse orné portant le titre doré en long, dentelle intérieure,
tête dorée, non rogné, couverture
(Reliure de l’époque).
200/300
€
Seconde édition du
Songe d’un matin de printemps,
tragédie d’abord parue en 1897.
Envoi de l’auteur daté 1899 à Magda Heinemann, écrivain britannique qui traduisit en 1900 un roman d’Annunzio,
Il
Fuoco.
Charnière supérieure fendue.
298 BALZAC (Honoré de). La Peau de chagrin. Études sociales.
Paris, H. Delloye, Victor Lecou, 1838.
Grand in-8,
demi-maroquin bleu à long grain avec coins, roulettes dorées, dos lisse orné, non rogné
(Reliure de l'époque).
400/500
€
102 vignettes dans le texte, dont une sur le titre, gravées sur acier sous la direction de
Janet
, en premier tirage.
Exemplaire de premier tirage avec le titre au squelette, auquel on a ajouté le portrait de Pauline tiré à part sur chine
collé et celui de Féodora, tiré à part sur chine collé et sur vélin.
Des bibliothèques Charles Morizet et Alexis Rouart, avec leurs ex-libris.
Rousseurs claires. Piqûres sur les tranches, coins frottés.
299 BALZAC (Honoré de). Splendeurs et Misères des Courtisanes.
Esther. Paris, L. de Potter, 1845.
3 volumes in-8,
demi-veau blond avec coins, dos lisse orné de doubles filets dorés, tête dorée, en partie non rogné
(Reliure moderne).
2 500/3 000
€
Édition en grande partie originale.
Le début de la première partie avait déjà été imprimé en 1838, sous le titre
La Torpille
(le texte commence aussi par «
En 1824 »), à la suite de
La Femme supérieure.
Cette édition comporte en fait les deux premières parties de
Splendeurs et Misères des Courtisanes
. La troisième partie
fut publiée dans le tome XII de l’édition Furne de la
Comédie humaine
en 1846, et la quatrième en 1848 sous le titre
La
Dernière incarnation de Vautrin,
l’édition intégrale définitive ne voyant le jour qu’en 1869.
U
N DES DEUX SEULS EXEMPLAIRES CONNUS À CE JOUR D
’
UN ÉTAT NON DÉCRIT DANS LA BIBLIOGRAPHIE BALZACIENNE
. L’autre,
incomplet, se trouve à la Public Library de NewYork.
Dans notre exemplaire, dont la composition est par ailleurs identique aux autres exemplaires de l’édition originale, le
texte du premier chapitre est complètement modifié. Alors que
DANS LA VERSION UNIVERSELLEMENT DÉCRITE
, le texte
commence par
: En 1824, au dernier bal de l’Opéra, plusieurs masques furent frappés de la beauté d’un jeune homme
qui se promenait dans la salle...
, on lit ici :
Depuis 1830, les bals publics de Paris au carnaval sont devenus une création,
comme celle du carnaval de Venise...
Le reste du chapitre est également profondément remanié.
Cette particularité est étonnante dans la mesure où le début de
Splendeurs et Misères des Courtisanes
avait déjà été
imprimé en 1838 et que Balzac n’a fait que prolonger le texte qu’il avait déjà écrit. Cela dit, il est vraisemblable que
l’auteur ait tenté de modifier son texte initial et l’ai fait imprimer ; puis se rendant compte des incohérences que ces
modifications entraînaient dans la suite du récit, qu’il ait choisi de revenir au texte initial. Ce chapitre modifié n’est
signalé par aucun des nombreux exégètes de Balzac et constitue donc un nouvel élément qui pourrait remettre en cause
et enrichir la critique de ce texte.
LIVRES DU XIX
E
SIÈCLE