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194 JACOB Max. DEUX LETTRES AUTOGRAPHES SI-

GNÉES et UNE CARTE-LETTRE SIGNÉE à Louis de

Gonzague-Frick. Paris et Saint-Benoit sur Loire, 1

er

-30 mai

1918, 20 déc. 1921, 2 pages in-8 et les 2 enveloppes

conservées.

1 200/1 500

« M. Paul Méral 50 rue de Bassano fonde une revue

[Les

Trois Roses, dont 12 numéros paraîtront de juin 1918 à mai

1919, avec des textes de Breton, Eluard, etc.]

et me demande

ma collaboration. Je lui ai offert la vôtre. Il veut nous réunir

chez lui avec des collaborateurs possibles le jour ou plutôt

le soir qu’il vous plaira de désigner. On parle de Honegger

pour la critique musicale, de Fleuret pour les lectures

anciennes, de vous pour les modernes et d’un grand silence

à garder jusqu’en octobre si nous en sommes capables… »

Quelques jours plus tard. « J’ai tant de choses à vous dire

que je ne sais par où commencer. Mais résumons nous ! Je

crois avoir trouvé la formule : « Pourquoi, vous, qui êtes si

bon pour moi quand je suis absent, êtes vous si moqueur (oh !

jusqu’à m’irriter ! et il faut beaucoup pour user ma patience)

en ma présence… Me croyez-vous si bête ou si insensible ?

Enfin ! merci ! J’ai la Caravane et ne veut plus jamais retenir

de vous que vos bons offices […]. Venez dîner un soir avec

moi : nous laverons notre linge en tête à tête ».

« Vous m’avez si bien habitué à vos bons offices que les

nouvelles expressions de remerciements de moi à vous

deviennent difficiles à rencontrer ; mais croyez que le sentiment

qu’elles pourront exprimer est toujours neuf. Merci de me

montrer le dévouement du cher Fels : il m’est connu et j’y

suis, il le sait, très sensible. J’y trouve la récompense des

efforts que j’ai faits toute ma vie pour être bienfaisant et qui

n’ont pas empêché que je fusse mal traité. La lettre de Fels

est pleine de sang et de franchise : c’est une belle nature

d’homme. Je connais Limbour ; une lettre magistralement

lyrique qu’il m’écrivit me fait bien juger de son avenir. Si

vous le voyez assurez-le de ma sympathie et de mon estime.

Faites mes souvenirs à Latourette, à Royère […]. J’admire

Gide et Giraudoux. Je pense que le service de presse du « Roi

de Boétie » à la NRF auquel je ne puis présider vous atteindra ».

R

EMARQUE CORRESPONDANCE DE

M

AX

J

ACOB

.

62

195 JACOB Max. LA DÉFENSE DE TARTUFE. Extases, Remords, Visions, Prières, Poèmes et Méditations d’un Juif

converti. Paris, Société littéraire de France, 1919. In-12 carré, broché.

400/500

Edition originale tirée à 830 exemplaires numérotés.

JACOB Max. MATOREL EN PROVINCE. Fragment d’un prologue qui fut enlevé par l’auteur à son roman Le Terrain

Bouchaballe. Paris, Lucien Vogel, 1921. Petit in-4, broché.

Edition originale tirée à 510 exemplaires numérotés comportant des illustrations de J. Depaquit.

196 JACOB Max. CINÉMATOMA. Paris, Editions de la Sirène, 1920. In-12 carré, broché.

400/500

Edition originale. Exemplaire numéroté sur vergé anglais.

(légère trace de scotch au dos de la couverture)

JACOB Max. LE LABORATOIRE CENTRAL. Avec un Portrait de l’auteur par lui-même. Paris, Au Sans Pareil, 1921.

In-8, broché.

E

DITION ORIGINALE

. E

XEMPLAIRE NUMÉROTÉ SUR VÉLIN

L

AFUMA

.

B

EL EXEMPLAIRE

.

199