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124 DERMÉE Paul. SPIRALES. [Paris], 1917. In-4, broché.
500/600
€
Edition originale du premier livre de Paul Dermée, limitée à 225 exemplaires numérotés.
Belle typographie.
(quelques rousseurs)
T
RÈS RARE
.
DERMÉE Paul. LYROMANCIE. Poèmes prophétiques. Paris, Editions de l’Esprit nouveau. In-4, broché.
Edition originale tirée à 523 exemplaires numérotés, illustrés par 3 dessins reproduits de Pierre Flouquet.
E
NVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ À
L
ÉON
P
IERRE
-Q
UINT
:
A Léon Pierre Quint avec mon admiration et ma vive sympathie Paul Dermée 16 rue
Cassini Paris 14
e
.
DERMÉE Paul. FILMS. Paris, l’Esprit nouveau, 1919. In-12, broché, couverture illustrée par Survage.
Edition originale limitée à 315 exemplaires numérotés.
E
NVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ DE
P
AUL
D
ERMÉE À
L
ÉON
P
IERRE
-Q
UINT
:
A L. Pierre Quint sympathiquement Paul Dermée
.
(rousseurs).
125 DERMÉE Paul. LE VOLANT D’ARTIMON. Paris, Povolozky, 1922. In-8, broché, couverture illustrée par Louis Mar-
coussis.
600/800
€
Edition originale limitée à 216 exemplaires numérotés illustrés de bois en noir et en couleurs de Marcoussis.
E
XEMPLAIRE DE L
’
UN DES ÉDITEURS DU
S
AGITTAIRE
L
ÉON
P
IERRE
-Q
UINT
,
AVEC CET ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ
:
A L. Pierre Quint ces
poèmes marins Paul Dermée
.
126 DESNOS Robert. CINQ LETTRES AUTOGRAPHES SIGNÉES « Robert-P. Desnos » à Louis de Gonzague-Frick.
4 pages et demie in-folio, 3 pages in-8 carré, 3 pages in-12, 1919 à 1923, 2 enveloppes conservées.
3 000/4 000
€
Trois lettres du jeune Desnos (il est âgé de 19 ans, et fait alors son service militaire.
Vous offrir un livre de Laurent Tailhade m’est un
double plaisir puisque cela me permet de rendre hommage à votre talent et de faire acte d’admiration pour celui qui sut nous montrer
le « beau geste ». Puisse ce livre (et il le pourra) vous éloigner de la laideur actuelle dont vous savez si bien nous distraire au gré de
votre conversation ou de vos rimes. Avec toute mon amitié et mes vœux pour que les dryades et les hamadryades de la Forêt apportent
dans la corbeille prochaine tous leurs trésors et non le destin de « Pierre » et de « Jeanne
». […]
Je vous annonce que j’ai cessé toute
collaboration à « Lutétia » en raison du refus de Saulgeot à me communiquer les épreuves de mon article. Cela, vous le reconnaitrez,
je pense, n’a qu’une minime importance dans la régie de la planète
[…]
. Je souhaite que toutes les fleurs de cet automnal septembre
jonchent la rue Notre Dame de Lorette en hommage à vos vers
[…] ». Il évoque sa vie de militaire.
Pour le moment je fais un cours
d’hygiène à ma compagnie et j’initie les recrues de la Nièvre aux bienfaits de la douche : cela en outre me permet d’en prendre une
par jour ! J’ai retrouvé à Chaumont un ami qui a mis une chambre à ma disposition où je peux travailler. Je n’ai d’ailleurs emporté
qu’un seul livre d’une lecture tonique : Mallarmé. C’est grâce à lui que j’ai pu surmonter les dégoûts de la carrière. Je suis toujours
en relation avec un libraire all. qui me conseille d’attendre un mois pour éditer. Je pense donc voir sortir mon livre vers le mois de
mai-juin
[…] ».
Je suis tout près de mon départ. Il aura lieu le 20 ou 25 prochain. Comment fut la cérémonie Tailhade ? Pouvez-vous m’envoyer des
détails. J’ai reçu une lettre charmante de l’Almanach des saisons où l’on réclame ma collaboration pour le printemps. J’ai envoyé un
petit poème de « Prospectus » que vous connaissez je crois. J’ignore maintenant totalement le but de mon voyage. Il se pourrait que
ce soit le Maroc. Enfin quoi qu’il en soir je pars et avec joie. Tous les sergents majors alliés aux adjudants m’auraient rendu fou
[…].
Si vous
voyez Guy Rosey dites-lui tous mes souvenirs ainsi qu’à madame « qui Rose est ». Je lui écrirai quand je serai en route
.
Lettre sur Mallarmé et Benjamin Péret :
Toutes mes félicitations pour l’article Péret. C’est très bien dire ce qu’est notre ami et cela si
clairement et simplement. Je doute fort qu’il y en ait de meilleur sur « 125 Bd St Germain ». Quant au numéro Mallarmé, laissez-moi
vous féliciter d’une initiative à laquelle vous n’êtes certainement pas étranger. Votre article est très bien encre que je ne goûte pas
autant que vous les vers de circonstance de S.M. Cela tient sans doute à ce que vous l’avez presque connu en approchant de ses amis
et que sa personne vous est plus présente qu’à moi. L’article de Suarès est discutable mais intéressant comme tout ce qui peut amener
la discussion. Je n’aime point tant le reste mais dans l’ensemble c’est une chose très bien et qui laisse à penser, surtout quand on
considère la bêtise de nos contemporains Béraud et Vautel régnant
[…] ».