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82 [HuyGens (christiaan)]. Traité de la lumière. Où sont expliquées les causes de ce qui luy arrive dans la réflexion,

& dans la réfraction. et particulièrement dans l'étrange réfraction du cristal d'islande. avec un discours de la cause

de la pesanteur.

Leyde, Pierre vander Aa, 1690.

2 parties en un volume in-4, dérelié.

800/1 000 €

Krivasty, n°6124.

Édition originale de ce traité pionnier, dans lequel Huygens (1629-1695) énonce sa théorie des ondes lumineuses.

Bien qu'achevé en 1678, l'ouvrage ne fut publié que douze ans plus tard. L'auteur analyse la nature physique de la

lumière et découvre qu'elle se propage comme une onde, contrairement à newton pour qui la lumière est formée de

fines particules qui se déplacent directement en ligne droite.

Les deux théories révèlent des lacunes. Pendant longtemps, on retint surtout celle de Newton. Ce n'est qu'au début du

XIX

e

siècle qu'on accepte la théorie de Huygens. Les savants d'alors se basent sur la vitesse de propagation de la lumière.

Il faudra attendre Louis de Broglie en 1924 pour donner raison aux deux grands savants en émettant l'hypothèse du

caractère double de la lumière

(

En français dans le texte

, n°125).

La seconde partie, avec une page de titre particulière, contient les recherches de l'auteur sur la mécanique de la pesanteur.

Le texte est illustré de plusieurs schémas explicatifs.

ex-libris manuscrit de l'époque biffé en tête du titre. importantes mouillures couleur lie-de-vin et traces de moisissures

affectant l'ensemble du volume, petits trous supprimant des lettres aux feuillets *

2

et aa

4

. Titre doublé avec découpe

sur le bord pour ôter une marque d'appartenance, et importante perte de texte à l'adresse.

83 ÎLe Maurice. — extrait du registre des arrêtés du capitaine-Général. [...] decaen, capitaine-Général des

Établissemens français à l'est du cap de Bonne-espérance. s.l.n.d. [à la fin] :

De l'imprimerie de l'Isle de France

.

— ibid. s.l.n.d. [à la fin] :

À l'Isle de France, chez Jcery, Imprimeur de la République.

ensemble 2 plaquettes de

4 pages chacune, demi-basane fauve, dos orné

(Reliure moderne).

800/1 000 €

T

rès rares PLaqueTTes iMPriMÉes À L

’Î

Le

M

aurice

vers 1808-1810, relatives à l'imposition et la taxe du marronnage sur l’île.

incunaBLes voir n°7, 14, 55, 133 et 145.

84 Jeanne d'arc. —du Lys (charles). discours sommaire tant du nom et des armes, que de la naissance et Parente

de la Pucelle d'Orléans et de ses frères. extraict de plusieurs Patentes et arrests, enquestes et informations, contracts

et autres tiltres, qui sont pardevers les ainez de chacune des familles descendues des frères de ladicte Pucelle.

en Octobre 1612. s.l.n.d. [Paris, 1612]. Plaquette in-8 de 70 pages, demi-maroquin, dos orné

(Reliure moderne).

1 800/2 000 €

Lanéry d’arc, n°1279.

Édition originale.

charles du Lys, né vers 1559 et mort en 1632, était l’arrière petit-neveu de Jeanne d’arc. secrétaire de françois viète,

il fut l’ami de Pasquier et de Peiresc.

T

rès rare OuvraGe sur La

P

uceLLe d

’O

rLÉans

. seuls deux exemplaires sont signalés dans le ccfr (Paris : Bnf et Mazarine).

Premier feuillet un peu sali.

85 JOffre (Pierre). ars syllogistica demonstrata.

Tarbes, Matthieu Roquemaurel, 1712.

in-12, basane granitée, dos

orné, tranches mouchetées de rouge

(Reliure de l'époque).

500/600 €

T

rOisièMe Livre iMPriMÉ À

T

arBes

, sortie des presses de Matthieu roquemaurel, le premier typographe de la cité.

deschamps, col. 287, ne connaissait pas ce livre et pensait que le premier livre publié dans cette ville était un ouvrage

sur les eaux minérales de cauterez, daté 1714. depuis, desgraves, dans son

Répertoire des livres imprimés en France

au XVIII

e

siècle

(ii,

Tarbes

, p. 99, n°3) a recensé deux autres livres imprimés à Tarbes en 1701 et 1705.

Pierre Joffre était professeur de philosophie au collège de Tarbes.

On connaît un autre tirage de cette première édition de 1712, avec une collation différente en XX et 186 pages.

L'imprimerie a dû n'avoir qu'une existence éphémère à Tarbes, car les arrêts du conseil de 1704 et 1739, le Rapport

fait à M. de Sartines de 1764, ne la mentionnent point parmi les villes du royaume qui jouissent des bénéfices de

l'imprimerie

(deschamps).

ex-libris et notes à la plume de l'époque sur les gardes et le titre.

Petite déchirure sur le titre, sans manque. coiffes restaurées.

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