1027
1028
DESBORDES-VALMORE, Marceline.
Poésies, avec une notice par M. Sainte-Beuve.
Paris, imprimerie Béthune et Plon pour Charpentier,
1842.
In-12 (173 x 112 mm) de 2
ff.n.ch., VIII, 383 pp. ; demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné, tranches
jaspées
(reliure de l'époque).
Édition originale de cette anthologie. Composée par Sainte-Beuve, il y fait l'éloge de Marceline
Desbordes-Valmore dans sa notice servant de préface et la place au rang des plus grands poètes.
Cette dernière collection des poésies, avant le recueil posthume de 1860, contient :
Idylles
,
Élégies
,
Romances
,
Contes
,
Pleurs et pauvres fleurs
, ainsi qu'
Aux petits enfants
, soit près de deux cents pièces.
Bel exemplaire, avec, comme marque-page, un joli canivet de l’époque montrant un cœur duquel
surgit une fleur.
Carteret, I, 212
.
400 / 600 €
DESCARTES, René.
Discours de la méthode pour bien conduire sa raison, & chercher la vérité dans les
sciences. Plus la dioptrique. Les météorites. Et la géométrie. Quand sont des essais
de cete méthode.
Leyde, Jan Maire, 1637.
In-4 (200 x 151 mm) de 78 pp., 1
f.n.ch., 413 pp., 17
ff.n.ch., nombreux vignettes et schémas
gravées sur bois dont 8 à pleine page ; placé dans un vélin souple ancien.
Édition originale.
l
’
acte de naissance de
la
philosophie moderne
Le
Discours de la méthode
est le premier ouvrage publié de Descartes : autobiographie intellectuelle et
texte programme, il condense l’essentiel de son message philosophique.
Divisé en six parties, Descartes y livre également sa biographie jusqu'en 1619 et examine les récentes
découvertes de William Harvey sur la circulation du sang.
« Irrémédiable fondateur d’une nouvelle vision du monde, Descartes porte l’art de penser à son
faîte, s’avançant le premier, frayant à la philosophie sa voie, rompant et inaugurant » (Yves Peyré,
En français dans le texte
).
Surmontant les craintes provoquées par la condamnation de Galilée en 1633, Descartes l'écrivit
directement en français, dans le souci de rendre ses recherches et ses découvertes accessibles à
tous : « Et si j'écris en françois, qui est la langue de mon pays, plutost qu'en latin, qui est celle de
mes précepteurs, c'est à cause que j'espère que ceux qui ne se servent que de leur raison naturelle
toute pure jugeront mieux de mes opinions, que ceux qui ne croient qu'aux livres anciens. »