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GIACOMETTI, Alberto.
Paris sans fin
.
Paris, Tériade, 1969.
In-4 de 150 lithographies en noir, hors-texte,
recto-verso ; en feuilles, sous couverture blanche rempliée et imprimée, chemise et étui toilés d’éditeur.
20 000 / 22 000
€
Lust 204 – 353.
Edition originale.
Tirage à 270 exemplaires. Un des 250 exemplaires sur Vélin d’Arches, avec le timbre de la signature de
Giacometti au colophon (n° 202).
Exemplaire enrichi d’un ex-dono de Diego Giacometti à l’encre sur le premier feuillet : «
Dominique 27
novembre 1971 / Diego ».
Le testament graphique d’Alberto Giacometti et son livre le plus richement illustré.
Ces lithographies créées entre 1958 et 1965 traduisent le Paris quotidien de Giacometti : son atelier et les rues
avoisinantes, le bureau de Tériade, la place Saint-Sulpice et les cafés où il aimait se rendre. Elles ont été tirées
par l’artiste, mais le livre ne parut qu’après sa mort, accompagné de notes prises par lui en vue d’un texte qu’il
n’acheva jamais.
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MIRO, Juan. LEIRIS Michel
. Bagatelles Végétales
.
Paris, Jean Aubier, 1956
. Petit in-4. 50 pp. 6 eaux-fortes
et aquatintes en couleurs de Miró, dont une en frontispice et deux à double page (le point rouge sur la première
gravure et le point vert sur la seconde ont été apposés par l’artiste).
Plein maroquin vert kaki, plats ornés d’un
décor mosaïqué de damier en relief avec pièces de maroquin vert foncé, jaune, noir, bleu, orange et rouge, dos
lisse avec pièce de titre et auteur reprenant le thème des plats, contre plats en daim vert foncé, tranches dorées,
couverture et dos conservés. Chemise en demi-maroquin vert kaki, reliure signée de Georges Leroux, datée de
1966, étui.
20 000 / 25 000
€
Cramer, n°33.
Edition originale.
Tirage à 311 exemplaires. Un des 33 exemplaires sur vergé d’auvergne (n° 13), signés par l’auteur et l’artiste,
tirage de tête. Ces 33 exemplaires ainsi que les 11 autres réservés aux amis de l’éditeur sont les seuls accompagnés
des gravures de Miró.
Michel Leiris explore l’univers du langage, joue avec les mots, les tord, les disloque pour en faire surgir les
significations secrètes et mettre au jour de nouveaux rapports entre eux :
« Blasphème, blesse-femme »
, « Gibier
de gibet, potentat de potence ».
Joan Miro fut l’un des artistes les plus proches de Michel Leiris.
Magnifique exemplaire dans une étonnante reliure de Georges Leroux.