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RADCLIFFE, Ann.
Éléonore de Rosalba ou Le Confessionnal des pénitens noirs. Traduit de l’anglais par
Mary Gay.
Paris & Genève, Le Petit & J.J. Paschoud, 1797.
7 tomes en 3 volumes in-12 (10 x 80 mm). de
un frontispice gravé, 2
ff.n.ch., 179 pp. pour le T. I ; frontispice gravé, 2
ff.n.ch., 171 pp. ; pour le T. II ; un
frontispice, 212 pp., 12
f.n.ch(blanc) pour le T. III ; un frontispice, 178 pp. pour le
T.IV; un frontispice, 178
pp. pour le T. V ; un frontispice, 177 pp. pour le
T.VI; un frontispice, 207 pp. pour le T.VII ; basane brune,
filet à froid d’encadrement, dos lisse orné, pièce de titre et de tomaison respectivement de maroquin rouge et
noir, tranches mouchetées
(reliure de l’époque).
1 000 / 1 200
€
Quérard, VII, 430 ; voir Loliée, Romans noirs, 489.
Edition originale de la traduction française due à Mary Gay-Allard.
C’est sous ce titre que l’ouvrage est cité dans la préface de
L’Italien
publié par Denné la même année dans la
traduction de Morellet.
«
Ann Radcliffe et M.G.’Monk’ Lewis partagent l’ honneur d’avoir inventé le ‘
roman noi
r’ ou terrifiant (‘
Tale of
terror
’). Ce genre littéraire connut le plus grand succès.
L’Italien
, qui est une des meilleures œuvres de l’auteur,
raconte l’ histoire d’une jeune fille persécutée
» (Laffont-Bompiani).
Exemplaire complet des sept beaux frontispices gravés d’après les dessins de Quévédo.
Quelques petites taches, pp. 81/82 du tome II réparées avec ruban adhésif.
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[RELIURE AU VERNIS MARTIN]
LA ROCHEFOUCAULD, François, duc de.
Maximes et réflexions
morales. Édition stéréotype.
Paris, Pierre Didot l’aîné et Firmin Didot, An X (1802).
In-18 (133 x 81 mm) de
120 pp. ; demi-basane rouge, plats et dos ornés d’un décor marbré d’après le procédé appelé vernis Martin
(reliure de l’époque).
100 / 120
€
Exemple de reliures de petit format dites au « vernis Martin » procédé mis au point par Théodore-Pïerre Bertin
(1751-1819).
«
Dans le domaine de la reliure, il faut aussi créditer Théodore-Pierre Bertin de la production de reliures dites au
vernis sans odeur, aussi improprement appelé « vernis Martin » par référence au vernis mis au point à Paris en 1728
par les frères Martin dans le domaine de l’ameublement ; ce vernis permettait d’obtenir à moindres frais l’aspect
vernissé des laques orientales alors nouvellement mises au goût du jour en France
» (site internet de la Bnf : reliures.
bnf.fr).
Plats et dos craquelés, choc en marge extérieure avec petit manque sur les deux plats, coins légèrement émoussés.