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[BOYER D’ARGENS, Jean-Baptiste ?].
Thérèse philosophe,
ou mémoires pour servir à l’histoire de D. Dirrag, et de
Mademoiselle Eradice. Nouvelle édition, augmentée d’un
plus grand nombre de figures.
Londres [=La Haye ?], 1793.
2
tomes en 1 volume in-12 (132 x 78 mm) de 154 pp., 9 planches
gravées pour le tome I ; 77 pp., 11 gravures pour le tome II ;
veau marbré pastiche, tranches dorées
(reliure du XIX
e
siècle).
1 000 / 1 200
€
Voir Gay-Lemonnyer, III, 1211-1213 et Cohen-de Ricci, 735,
pour d’autres éditions.
Vraisemblablement une contrefaçon de l’édition de Londres
(= Paris chez Cazin) de 1785 que Cohen considérait comme
étant «
la plus jolie édition
». Elle est également ornée de 20
figures non signées (probablement d’après Borel). Le titre du
tome II se lit : Thérèse Philosophe, avec l’histoire de Mme.
Bois-Laurier.
Thérèse Philosophe
rapporte la relation entre une jeune fille
mineure Marie-Catherine Cadière et Jean-Baptiste Girard un
vieux prêtre de presque trente ans son aîné. Le roman attirait
l’attention sur la répression sexuelle des femmes à cette époque
et l’exploitation de la sexualité par l’autorité religieuse En dépit
de la dépravation qu’elle dépeint, cette œuvre contient certaines
idées des philosophes des Lumières et des discussions entre les
personnages sur les questions philosophiques alternent avec les
passages les plus obscènes du roman.
Quelques taches, tome I pp. 45/46 avec manque en marge
blanche proche du texte et pp. 149/150 avec marge extérieure
renforcée.